La porte du bonheur ne s’ouvre pas vers l’extérieur : nous ne pouvons nous jeter contre elle pour la forcer à s’ouvrir. Elle s’ouvre vers nous et par conséquent, il n’y a rien que nous puissions faire.
(Kierkegaard)
Une petite goutte d’encre, tombant comme la rosée sur une pensée, crée ce qui fait penser des milliers, voir des millions d’êtres.
(Lord Byron)
« Un maître soufi était tranquillement assis lorsqu’un groupe d’hommes vint à lui pour le punir de torts dont il était accusé. Les hommes firent pleuvoir les coups sur le maître soufi, le frappant un millier de fois. Pourtant, le maître soufi demeure silencieux, et aucun signe de douleur n’apparut sur son visage. Lorsqu’ils eurent fin de le battre, les hommes emmenèrent le maître soufi au tribunal. « Comment se fait-il que tu n’as ressenti aucune douleur pendant que tu étais battu ? » Le maître soufi répondit : « Lorsque les hommes faisaient pleuvoir les coups sur moi, ma tendre femme regardait. Grâce à son amour, la douleur me sembla moins forte. Alors je me suis dit si le regard bienveillant d’un être humain pouvait apaiser la douleur, le regard bienveillant de Dieu pouvait la supprimer totalement.
(Nasir al-Din al-Tusi)
La nature apprend plus qu’elle ne prêche. Les pierres ne délivrent pas de sermons. Il est plus facile d’en obtenir une étincelle qu’une morale.
(John Burroughs)
Soyez comme la bouche et la main. Lorsque votre main vous fait mal, la bouche souffle dessus. Lorsque la bouche est blessée, la main caresse. (Proverbe africain)
Tout ce qui tombe dans la neige revient à la lumière lors du dégel.
(Proverbe danois)
Tourne ton visage vers le soleil, et les ombres tomberont derrière toi. (Proverbe maori)
Le droit du sang
« Nous qui sommes nés
Dans les campagnes
Loin des villes
Et changeant de visage.
Nous avons un droit du sang
Que personne ne peut vendre,
Et une joie secrète
Que personne ne peut exprimer.
Car nous sommes parents
De choses nobles,
Le vol du canard sauvage
Et les ailes blanches du hibou,
Du brochet et du saumon.
Du taureau et du cheval,
Les cris du courlis
Et l’odeur des ajoncs.
Fierté des arbres
Rapidité des courants,
Magie du gel,
Ont façonné nos rêves :
Aucune vision plus vile
Leur esprit ne remplit.
Nous qui marchons de droit
Sur les collines nues.
(Eiluned Lewis, Pays de Galles)
Le ruisseau ne chanterait plus si vous enleviez ses cailloux.
(proverbe américain)
« Lorsque les gens ouvrent véritablement leur esprit et contemplent la manière dont l’univers est ordonné et gouverné, ils sont surpris dépassés par un sens du miraculeux. Lorsque les gens contemplent avec un esprit ouvert la germination de la moindre graine. Ils sont tous autant dépassés ; pourtant nombre de bébés naissent chaque jours, et personne ne s’émerveille. Si seulement les gens ouvraient leur esprit, ils verraient que la naissance d’un bébé par laquelle une nouvelle vie est créée, est un miracle plus grand que celui de rendre la vie »
(Saint Augustin)