AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.62/5 (sur 1062 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) à : Saint-Sébastien-de-Frontenac , le 12/11/1957
Biographie :

Andrée A. Michaud est une romancière québécoise, auteur de romans policiers.

Elle a obtenu un baccalauréat en philosophie, en cinéma et en linguistique de l'Université Laval et une maîtrise en études littéraires de l'Université du Québec à Montréal. Après ses études, elle entame une carrière de romancière.

"La Femme de Sath" (1987), son premier roman, est un suspense psychologique qui avait suscité les éloges de la critique. Mais elle est surtout connue pour ses romans policiers.

Pour deux d'entre eux, elle remporte le prix du Gouverneur général : en 2001 pour "Le Ravissement" (2001) et, en 2015, pour "Bondrée" (2013).

Ce dernier titre lui vaut également le prix Saint-Pacôme du roman policier 2014, le prix Arthur Ellis du roman policier en langue française 2015 et le Prix des lecteurs Quais du polar/20 minutes en 2017. "Le Ravissement" reçoit également le Prix littéraire des collégiennes et des collégiens en 2001.

Andrée A. Michaud reçoit en 2007 le prix Ringuet pour "Mirror Lake" (2006), roman policier adapté au cinéma en 2013, par Érik Canuel, sous le titre "Lac Mystère". En 2019, Andrée A. Michaud devient la première Québécoise à remporter le prix SNCF du polar, pour "Bondrée".

En 1997, elle écrit une pièce de théâtre "Cette petite chose" montée par la compagnie théâtrale Recto-Verso de Québec.

Parallèlement à son travail d'écrivaine, elle exerce aussi le métier de réviseuse et de rédactrice.


+ Voir plus
Ajouter des informations
Bibliographie de Andrée A. Michaud   (14)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (9) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

À l'occasion du festival "Quai du Polar" 2023 à Lyon, Andrée A. Michaud vous présente son ouvrage "Proies" aux éditions Rivages-Noir. Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2713462/andree-a-michaud-proies Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube. Visitez le site : http://www.mollat.com/ Suivez la librairie mollat sur les réseaux sociaux : Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat Linkedin : https://www.linkedin.com/in/votre-libraire-mollat/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/ Vimeo : https://vimeo.com/mollat

+ Lire la suite

Citations et extraits (395) Voir plus Ajouter une citation
Mon père avait posé une main sur mon épaule. Ça va, punaise ? Il me donnait ce surnom dans les moments graves, punaise. J'aurais pu m'en offusquer, mais je savais que la punaise qu'il voyait en moi n'avait rien à voir avec la bestiole. Il s'agissait d'une punaise pas vraiment punaise, qui ne sentait pas le diable et savait grimper aux arbres. Punaise n'était qu'un synonyme de la puce, pas tellement plus flatteur, si on y pense bien, qu'un mot gonflé d'affection, et rien ne me faisait plus plaisir que de l'entendre m'appeler ainsi. Tant qu'il m'appellerait punaise, je saurais qu'il m'aimait.
Commenter  J’apprécie          311
Appuyé sur l'aile droite de sa voiture, une Volvo d'une quinzaine d'années dont il avait en partie refait la mécanique, Lavoie les avait regardés s'éloigner, trois adolescents dont le soleil matinal allongeait les ombres, trois corps animés de cette force brute qui vous donne l'illusion que vous pouvez déplacer des montagnes et que l'éternité vous est promise. Il avait aussi connu ça, ainsi qu'il avait connu les désenchantements qui s'ensuivent, et il était heureux que sa fille ne se doute pas à quel point l'éternité pouvait sembler longue.
Commenter  J’apprécie          300
On croit toujours que ça n'arrive qu'aux autres, ces histoires d'horreur. On compatit avec les parents éplorés quand on voit le visage d'un gamin ou d'une gamine reproduit dans le journal ou placardé sur un mur, mais on n'imagine pas que ce visage puisse un jour être celui de notre enfant. Si cette idée nous traverse l'esprit, on la repousse immédiatement en se disant que ça ne peut pas se produire, qu'on est là pour protéger le petit, la petite, que rien ne peut l'atteindre tant qu'on monte la garde. On plaint les pauvres types qui se promènent avec la photo de première communion de leur fillette (…). On plaint les femmes aux yeux cernés abruties par les somnifères, les antidépresseurs, le gros gin caché dans l'armoire de la cuisine (…) mais on n'arrive pas à s'associer réellement à leur détresse. Ce type de fatalité ne frappe que ceux dont le destin est programmé pour le malheur et on ne fait pas partie de ces gens. C'est ce qu'on croit.
Commenter  J’apprécie          291
Le mal ne pouvait survenir d’un être isolé. Il venait toujours du nombre et du surnombre, de l’accumulation des haines avec le nombre, de la proximité de trop de destins orchestrant férocement leur accomplissement.

(p.161)
Commenter  J’apprécie          280
Maheut était assez intelligent pour comprendre que la mort inadmissible de cette enfant, seize, câlisse, presque sa fille, venait d'éveiller en lui l'infinie tristesse des pères aux mains inutiles.
Commenter  J’apprécie          280
La mort de Zaza Mulligan, comme toute autre mort, ne parviendrait pas à étouffer éternellement le rire des survivants. La vie se réorganiserait autour de cette absence et tous, sauf les proches et les flics de son espèce [Michaud], incapables de repousser les fantômes, oublieraient que dans l'espace occupé par l'absence, se tenait autrefois une jeune fille. Il devait en être ainsi, le jeu n'autorisait pas la participation des disparus.
Commenter  J’apprécie          270
Je n'ai rien oublié des forêt de Bondrée, d'un vert à ce point pénétrant qu'il me semble aujourd'hui issu de la seule luminosité du rêve. Et pourtant, rien n'est plus réel que ces forêts où coule encore le sang des renards roux, rien n'est plus vrai que ces eaux douces dans lesquelles je me suis baignée longtemps après la mort de Pierre Landry, dont le passage au cœur des bois continuait de hanter les lieux.
Commenter  J’apprécie          270
Puisque j'étais vivant et pas encore totalement cinglé, j'avais pris mes jambes à mon cou, inconscient que la bête que je tentais de semer avait fait son nid dans mes entrailles, que l'homme est un putain de cheval de Troie transportant dans ses tripes tout ce dont il a besoin pour s'auto-détruire et s'empoisonner la vie.
Commenter  J’apprécie          270
Il ... se demandait comment on vieillit, si on s’enlaidit lorsqu’on a personne à qui confier sa peur de mourir ou d’arrêter de bander, personne devant qui on peut cracher la bile qui vous bloque les mâchoires si elle reste dedans

(p. 132)
Commenter  J’apprécie          260
Les drames s'amorcent ainsi, dans l'imprécise lourdeur d'instants dont nous ne saisissons l'importance qu'après coup, quand il n'y a plus rien à faire.
Commenter  J’apprécie          260

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Andrée A. Michaud (1239)Voir plus

Quiz Voir plus

Le Temps des miracles

En 1992, Koumaïl et Gloria habitent dans:

l'Usine
l'Immeuble
le Bâtiment
la Gare

15 questions
175 lecteurs ont répondu
Thème : Le temps des miracles de Anne-Laure BondouxCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..