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Nationalité : France
Né(e) à : Brașov, Autriche-Hongrie , le 09/09/1899
Mort(e) à : Beaulieu-sur-Mer , le 08/07/1987
Biographie :

Brassaï, pseudonyme de Gyula Halász, est un photographe, dessinateur, peintre, sculpteur et écrivain.

Né d'un père hongrois et d'une mère arménienne, sa famille emménage en 1903 à Paris. Il étudie la peinture et la sculpture à l'école des beaux-arts de Budapest, avant de rejoindre la cavalerie austro-hongroise pour y servir durant la Première Guerre mondiale. En 1920, il se rend à Berlin où il travaille en tant que journaliste, tout en suivant les cours de l'académie des beaux-arts Berlin-Charlottenburg.
Halász déménage en 1924 à Paris où il se lie à Henry Miller, Léon-Paul Fargue et Jacques Prévert. Il reprend sa carrière de journaliste. En utilisant son lieu de naissance, Gyula Halász se forge dès 1923 le pseudonyme de Brassaï qui signifie "de Brassó".

C'est sous ce nom qu'il s'impose comme celui qui a su capturer l'essence de la ville dans ses clichés, publiant un premier recueil en 1932 intitulé "Paris de nuit" qui reçoit un grand succès. En dehors de ses photos du Paris interlope et sombre, Brassaï s'est aussi intéressé à la haute société, aux intellectuels, à la danse et à l'opéra. Il photographia nombre de ses contemporains, tels Salvador Dalí, Pablo Picasso, Henri Matisse, Alberto Giacometti et certains des écrivains majeurs de l'époque : Jean Genet, Henri Michaux. Il est également l'auteur de photographies de mode, entre autres une série commandée par Carmel Snow du couturier Christian Dior. Ses photographies offrirent à Brassaï une célébrité internationale.
En 1956, son film "Tant qu'il y aura des bêtes" gagne un prix à Cannes, puis en 1974, il est élevé au rang de chevalier des Arts et des Lettres, avant de recevoir en 1976, la Légion d'honneur. Il gagne le premier Grand Prix national de la photographie, deux ans plus tard, à Paris. Il est exposé aux Rencontres d'Arles, (France), lors des soirées de projection au Théâtre Antique, en 1970 pour "Brassaï" de Jean-Marie Drot, et en 1972 pour "Brassaï si, Vominino" de René Burri.

En plus de ses œuvres photographiques, Brassaï écrivit dix-sept livres et de nombreux articles, dont en particulier "Histoire de Marie" (1949), publié avec une introduction de Henry Miller.

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Source : wikipedia
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Présentation de l'exposition " Brassaï, pour l'amour de Paris " qui s'est déroulée du 8 novembre 2013 au 29 mars 2014 à l'Hôtel de ville de la capitale.


Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
 Brassaï
Qu'est-ce que le banal, sinon le merveilleux déchu par l'habitude ? Si tout peut devenir banal, alors tout peut redevenir merveilleux.
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On ne peut vraiment suivre l'acte créateur qu'à travers la série de toutes les variations.
Picasso
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Henry Miller: (...) j'ai lu aussi son texte nostalgique :
" Banlieue de Paris"
Moi: Avec les belles photographies de mon ami Robert Doisneau. Cendrars a-t- il eu une grande influence sur vous ?
Henry Miller: John Cowper Powys et Céline exceptés, aucun écrivain contemporain ne m' a autant apporté. J'ai été fasciné par l'homme et aussi par son oeuvre...Reporter scrupuleux de la vie et en même temps poète sensible, Cendrars a trouvé- chose rare - un dénominateur commun entre le verbe et la vie, la littérature et l'action...Toujours à l'affût de l'inconnu, de l'inattendu, il peut dire: " J'ai vécu !".Comme ma vie paraissait terne, triste, dépourvue d'événements à côté de la sienne ! Je l'enviais...

( p.41)
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Un matin, un homme d'une quarantaine d'années, haut de stature et fier de port, vêtu d'un complet de bonne coupe, entra dans le bureau de Minotaure. Ses yeux clairs et limpides d'azur bleu, largement ouverts, rayonnaient de tendresse et de douceur un peu féminine, sous le front haut, dans la carnation rose d'un visage allongé, curieusement asymétrique. De toute sa personne se dégageait aisance et souplesse et une indéfinissable délicatesse. Pourtant, quelque résignation s'insinuait dans son regard souriant. On nous présenta. Sa voix sourde et un peu voilée, si directe, si prenante, déclina un nom: Paul Eluard.
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Nous remontons le boul'Mich' et l'allée de l'Observatoire. Chemin faisant, Michaux me confie que les arts plastiques l'attirent de plus en plus, qu'il s'adonne maintenant presque exclusivement à la peinture...
HENRI MICHAUX: J'en ai assez de la poésie ! Elle est le parent pauvre des arts... Silencieuse et sans écho... Le verbe n'est qu'une allusion. Les artistes qui travaillent avec leurs mains sont beaucoup plus heureux... L'objet qu'il créent a un corps visible, palpable; il est un écho... Quelque chose de concret qui, détaché de vous, vous répond. Le poème est muet, il ne vous renvoie rien...
MOI: Si vous allez pas là, vous devriez écarter aussi la musique... Tant qu'on ne la joue pas n'est-elle pas un amas de notes? Et vous arrivez à ce paradoxe que la musique est l'art le plus dépourvu d'échos...
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Il aimait répéter, après Flaubert, que la vie ne fournit que l'accidentel et que la tâche de l'artiste est de transformer cet accidentel en immuable. Il disait aussi qu'il fallait partir de la réalité la plus quotidienne pour arriver au surréel. Que la recherche humble et sincère de cette réalité conduit insensiblement au fantastique.

(extrait de l'introduction de Roger Grenier)
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 Brassaï
On se demande parfois si la vie a un sens... Et puis on rencontre des êtres qui donnent un sens à la vie.
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J'ai lu aussi les livres de Ferrer, de Montessori, de Pestalozzi. La question de l'éducation m'a passionné. J'approuve Rousseau. Il était contre les pédagogues, contre la scolarisation et comme moi, il préconisait le retour à la vertu primitive. Je ne voyais pas l'utilité de bourrer le crâne de connaissances scolaires. Je ne voulais apprendre que ce qui me paraissait d'un intérêt vital. Je devais tout découvrir par moi-même. Il n'existe qu'un seul bon pédagogue: la vie. (p.33-34)
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Je me rends compte du besoin que j'ai, écrivit-il, d'avoir des gens autour de moi à qui parler, du besoin des livres, de théâtre, de musique, de café, de boisson, etc. C'est affreux d'être civilisé ! Quand on arrive au bout du monde on n'a rien pour vous aider à supporter la terreur et la solitude. (Tropique du Capricorne, pp.444-445)
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Je suis repassée aussi chez ma tireuse de cartes
Tout de suite elle a vu mes ennuis dans la boule de cristal
"tous vos ennuis viennent d'une femme"
Elle l'avait deviné, c'était ma concierge
"tous vos ennuis viennent d'une femme"
Mais rassurez-vous ! Laissez-la baver....
Foutez ses lettres à la poubelle...
et surtout signez rien....Cette personne tombera malade...Vos ennuis seront stoppés...rassurez-vous ! Elle montera pas sur le bout de vos pieds !"
Alors pour cent sous elle m'a insoufflé la chance.
C'est pas un conte de fou !
J'ai senti une fraîcheur passer sur mon crâne.
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