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3.95/5 (sur 264 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 07/01/1867
Mort(e) à : Paris , le 19/08/1941
Biographie :

Caumery, de son vrai nom Maurice Languereau, est un libraire, éditeur, écrivain et scénariste.

En 1885, il entre à la librairie Blériot Frères, une maison d'édition créée en 1859, que vient d'acheter son oncle Henri Gautier (1855-1938). Il ne quittera plus cette profession.

Pendant la guerre, Maurice Languereau commence à administrer seul la librairie et devient, en 1917, associé à part entière, les éditions Gautier se nommant alors Gautier-Languereau. Il sera, un temps, président du Cercle de la Librairie.

Parallèlement à ses activités d'éditeur, Maurice Languereau créa en 1905 avec son oncle la "Semaine de Suzette", périodique illustré spécialisé pour les jeunes filles.

C'est dans le numéro du 2 février 1905 que parut pour la première fois la bande dessinée "Bécassine" dont le texte était coécrit par Jacqueline Rivière (rédactrice en chef du périodique) et Maurice Languereau, avec les dessins de Joseph Pinchon (1871-1953). Le succès fut immédiat.

En 1913, il prend le pseudonyme de Caumery, anagramme de son prénom, et va signer jusqu'en 1939 tous les épisodes prépubliés dans la "Semaine de Suzette" et édités en 25 albums. Il en poursuivra l'écriture jusqu'à sa mort en 1941.

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Source : www.bedetheque.com
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Caumery et Pinchon. Bécassine au studio.


Citations et extraits (32) Voir plus Ajouter une citation
M. Proey-Minans chez qui Bécassine et Zidore se rendirent en quittant la gare, est passionné pour la phrénologie, qui est l'étude des caractères d'après les bosses du crâne. Quand nos deux voyageurs entrèrent dans son bureau, ils le virent occupé à écrire tout en consultant fréquemment une tête de plâtre sur laquelle étaient tracés des carrés et de nombreuses inscriptions.
(...)
« Verriez-vous, mon enfant, un inconvénient à ce que je vous palpasse le crâne ?
- M'sieu peut bien palpasser tant que ça y dira.
- Veuillez donc retirer votre coiffe. »
Bécassine s'exécuta.
Alors, M. Proey-Minans promena lentement ses doigts sur la boule qui sert de tête à Bécassine.
« Parfait ! murmurait-il : voici la bonté, le dévouement, la simplicité d'esprit... Quel document pour l'ouvrage que je prépare ! »
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Après le dîner Loulotte m'a dit : " Un mauvais point, Bécassine : t'as raté ton virage, et t'as versé. [la soupe]" Je suis aussi l'élève de Loulotte. C'est elle qui me fait répéter le Code de la Route, c'est-à-dire tout ce qu'il faut faire ou ne pas faire si l'on veut éviter d'attraper des contraventions et des amendes. Elle prend le livre, elle m'interroge, je réponds presque toujours de travers, alors, elle me dit : "Vous ne savez pas votre leçon, allez au coin, mademoiselle." J'y vais, et nous rions toutes les deux.
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Annaîck Labornez, destinée à la célébrité sous le nom de Bécassine, eut pour première demeure la métairie que ses parents cultivaient à Clocher-les-Bécasses, non loin de Quimper.
Sa naissance ne fut pas signalée, comme celle des héros de l'antiquité, par des tremblements de terre et des pluies de feu. On remarqua seulement à cette épôque un fort passage d'oiseaux sauvages: oies, canards et bécasses.
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« Je mets la main à la plume pour écrire ce qui suit, qu'est peut-être les dernières lignes que je tracerai, vu que je me demande si les chagrins et l'inquiétude vont pas me conduire avant l'âge au trépas et même plus loin.»
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Annaïk Labornez, destinée à la célébrité sous le nom de Bécassine, eut pour première demeure la métairie que ses parents cultivaient à Clocher-les-Bécasses, non loin de Quimper....

L'Oncle Corentin - grand chasseur, un peu original, et qui a toujours le mot pour rire - fut désigné comme parrain d'Annaïk. "-une belle fille, dit-il en la faisant sauter dans ses bras, et qui pèse son poids. Dommage qu'y ait c'nez... ou, plutôt, qu'y ait pas d'nez....".
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mais si je faisais les choses comme il faut, je ne serais pas Bécassine.
(p. 44, “M. Proey-Minans géographe…”).
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Bécassine a commis quelques erreurs regrettables en soignant les blessés. C'est ainsi qu'un jour, chargée de faire prendre deux cuillerées de potion calmante au malade n°5 , elle a administré cinq cuillerées au malade n°2... lequel a dormi pendant 48 heures d'un sommeil léthargique.
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« Dis-moi Zidore, pourquoi qu'y faut être inquiète en ce moment quand on est française ?
- Parce qu'il va peut-être y avoir la guerre, Mam'zelle Bécassine.
- La guerre ! Avec qui ?
- Avec tous les Boches de la Bochie !
- Ah ! » fait Bécassine.
Elle croit devoir prendre la figure de quelqu'un qui a compris, et elle n'a rien compris du tout. La guerre elle ne sait pas au juste en quoi ça consiste ; les Boches et la Bochie, elle n'en a jamais entendu parler. Mais elle se ferait hacher menu plutôt que d'avouer son ignorance.
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Vers le milieu de juillet 1914, Mme la marquise de Grand-Air s'installa dans sa propriété qu'elle possède aux environs de Dieppe. Sa petite fille Yvonne et son neveu Bertrand l'accompagnaient.
Bécassine qui avait eu un congé, rejoignit sa maîtresse le matin du samedi 1er août. Elle la trouva fatiguée et soucieuse.
< < C'est-y des fois que Madame aurait des ennuis ? demanda t-elle.
- Pas des ennuis, Bécassine, de graves inquiétudes. Il faudrait ne pas être française pour ne pas se sentir inquiète en ce moment.> >
Bécassine qui n'a pas lu les journaux, reste abasourdie. Elle se cherche des motifs d'inquiétude et ne s'en trouve pas. Pourtant, elle est française, bien française.
Elle va demander l'explication du mystère à l'office où sont réunis la cuisinière Marie, le jardinier Firmin et le jeune Zidore, son préféré, son confident. Eux aussi sont mornes et sombres.
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< < Dis-moi, Zidore, pourquoi qu'y faut être inquiète en ce moment quand on est française ?
- Parce qu'y va peut-être y avoir la guerre, Mam'zelle Bécassine.
- La guerre ! Avec qui ?
- Avec tous les Boches de la Bochie !
- Ah ! > > fait Bécassine.
Elle croit devoir prendre la figure de quelqu'un qui a compris, et elle n'a rien compris du tout. La guerre elle ne sait pas au juste en quoi cela consiste ; les Boches et Bochie, elle n'en a jamais entendu parler. Mais elle se ferait hacher plutôt que d'avouer son ignorance.
Vite, elle monte dans la chambre d'Yvonne, se rappelant qu'il y a sur la table un atlas. Elle regarde longuement les cartes, la table alphabétique ; pas de Boches, pas de Bochie. Pourtant Mlle Yvonne lui a dit que tous les peuples du monde ont leur nom marqué là-dedans. Alors sa figure s'illumine et elle se précipite au salon.
Maîtres et domestiques y sont assemblés, très émus.
< < C'est la guerre dit Bertrand, qui vient du village. La mobilisation est affiché. Je pars demain.
- Moi, j'vais, m'engager, > > crie Zidore, Mme Grand-Air pleure doucement. Son chagrin navre Bécassine ; mais elle va la calmer.
Elle s'approche de sa maîtresse, et lui parlant à l'oreille :
< < Faut pas que Madame se fasse du mauvais sang comme ça. Possible qu'y aura la guerre, mais comme c'est avec des gens qui n'existent pas, ça ne présente guère de risques.> >
L'excellente Mme de Grand-Air, pour lui laisser passer une nuit paisible, n'a pas détrompé tout de suite Bécassine ; le lendemain seulement, elle lui a révélé que la Bochie c'est l'Allemagne, que la guerre sera terrible. Et Bécassine fond en larmes.
Mais Bertrand et Isidore entreprennent de la consoler.
< < Vous faites pas de bile, Mam'zelle Bécassine
- On les aura, les Boches
- Ben sûr qu'on les aura, avec des z'héros comme vous, > > affirme Bécassine, riant à travers ses larmes.
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