Citations de Cosey (148)
- Mais comment espères-tu attirer des clients ? Personne ne passe ici ! Vous n'aurez pas foule...
- C'est encore mieux, non ? On n'a pas l'intention de se crever au travail !!
(...)
- Et les vacances des poissons rouges dans la baignoire !
L'écho du fracas se répéta longtemps dans la vallée. Enfin, ce fut le silence, un silence total. Méme les cris du torrent, plus bas, s'étaient tus. Un nuage blancs s'élevait majestueusement. De microscopiques cristaux de glace dansaient en suspension dans l'aire, jouant avec la lumière.
Je pensai à Pan, le Grand Pan, dieu de la Nature, personnification de l'Univers. Le fils d'Hermès et de la nymphe Dryope n'était pas mort.
Je me demandais si Dragan aurait reconnu, lui aussi, le signe du dieu grec oublié.
"Seul ce qui est né mourra."
- Veux-tu qu'on partage quelques muffins avant ton départ?
- Ne m'en veux pas, Homer, mais... Tu vois, lorsqu'on a aimé un bon bouquin... Je ne pense pas qu'il soit nécessaire de rencontrer l'auteur.
L'Italie est comme un artichaut qu'il faut manger feuille à feuille.
"Et pour les jours suivants, pas la moindre des plus petites améliorations prévue avant le 24 décembre."
Ouaip, ce serait rien si y avait pas chaque année le même dilemme... comment trouver des idées de cadeaux originaux pour Noël ? Comment éviter les sempiternels gants pour Mickey... l'immuable parfum pour Clarabelle, le chapeau pour Dingo, l'écharpe pour Horace et l'os à moelle pour Pluto !
Et les factures qui s'accumulent depuis le début du mois ne vont pas me permettre de faire des folies !
[Dans le village hivernal déserté, menacé par les craquements du glacier, Melvin Z. Woodworth entre dans la maison du "Régent" (instituteur du village) par l'escalier de bois extérieur pour accéder à sa bibliothèque] :
" La maison du Régent. "... " Magnifique ! " ... " Voilà ce qu'il me faut. "
[Repartant dans la neige avec ses pensées, plusieurs gros livres reliés sous les bras] :
" Dickens, Rabelais, Mallarmé et un jeune Ramuz -- du pays -- me tiendraient compagnie. "
- Je ne sais pas pourquoi, mais avec toi, on a l'impression de se promener dans un rêve...
- Possible... Mais j'ignore comment se réveiller.
- Peut-être que tu vis dans un vers du Mahabharata... ?
- Parfois. Et certains jours dans une chanson de Dylan. Peut-être qu'on se réveille lorsqu’on a assez dormi ?
Souvent, en promenade, devant un plan d'eau, face au blanc d'une montagne au loin, je tombe amoureux. C'est un amour nostalgique, le souvenir de quelque chose d'inaccessible, comme avec les couleurs.
Le Vautour et l’Epervier !
Perché au sommet d’un baobab, un vautour se lamentait.
- Mon Dieu, vous ne m’avez pas autorisé à tuer pour manger. Vous savez que je me nourris de charogne. Mais voilà trois jours que je n’ai rien avalé… Je vous en prie, mon Dieu, faites que je mange aujourd’hui.
A cet instant, un épervier vint se poser à côté du vautour :
- Pourquoi te lamentes-tu ? Et pourquoi prier ? Regarde-moi : je suis fort et puissant, je tue chaque jour pour manger, et je n’ai pas besoin pour cela de l’aide divine... Veux-tu une démonstration de ma puissance ? Vois ce perdreau qui picore des termites sous cette souche… Je vais le tuer et le manger !
L’épervier s’élança en direction de sa proie. Mais à l’instant où il allait être saisi, le perdreau se déroba brusquement. Emporté par son élan, l’épervier heurta violemment la souche, et se cassa le cou.
Le charognard qui avait assisté au drame vint se poser sur le cadavre de l’épervier, et s’assura que son ami était bien mort.
Puis, levant les yeux au ciel, il remercia Wênnaam, Créateur de toutes choses, avant de se mettre à manger.
L'anéantissement de tous les mondes équivaut au soupir d'une orchidée.
Ah monsieur d'Ormesson,
Vous osez déclarer
Qu'un air de liberté
Flottait sur Saïgon
Avant que cette ville s'appelle Ville Ho-Chi-Minh.
Le monde est aveugle. Rares sont ceux qui voient correctement.
- C'est une bibliothèque. On y conserve ces objets en papier pleins de petits signes qui, lorsqu'ils sont présentés dans un ordre convenu, semblent parler dans notre tête, mais on n'entend rien avec les oreilles !
- Je me méfie des gens qui lisent...
L'impression que les seuls moments où j'ai été moi-même, authentique, c'était sur les plateaux lorque j'interprétais un personnage. Là, j'étais sincère.
Dans les meilleurs moments de tournage, on était comme un banc de poissons. On avançait tous dans la même direction, sans besoin de communiquer ...
Le village semblait m'appartenir, et malgré la menace qui se précisait d'heure en heure, cette sensation de souveraineté solitaire était plutôt excitante.
Première lune de cette année du dragon de feu. Le vent chantait dans les sapins. L'après-midi la glace du lac craquait au soleil. On aurait dit un enfant qui croque un bonbon la bouche fermée.