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3.98/5 (sur 30 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) à : Montréal , 1975
Biographie :

Évelyne de la Chenelière, auteure et comédienne née à Montréal en 1975, a écrit plusieurs pièces de théâtre, dont Des fraises en janvier, créée à Carleton, puis produite à Montréal par le Théâtre d’Aujourd’hui et reprise par la Compagnie Jean Duceppe. Également produite en traduction anglaise au pays et en allemand, la même pièce a aussi été traduite en écossais par Rona Monroe. Cette nouvelle création de Strawberries in January, est présentée lors de l'édition 2006 du Festival d’Edimbourg. On a pu voir la pièce Au Bout du fil au Théâtre de Quat’Sous, et la production du Théâtre Le Clou de L’héritage de Darwin, un texte pour jeune public, à la Maison Théâtre à Montréal. Au Nouveau Théâtre Expérimental, Evelyne de la Chenelière a créé trois spectacles : Henri & Margaux et Nicht retour, Mademoiselle, conçus avec Daniel Brière, ainsi qu'Aphrodite en 04, conçu avec le regretté Jean-Pierre Ronfard. Cette dernière pièce a été reprise sous le titre Désordre public à l’Espace Go en avril 2006. Une autre pièce Bashir Lazhar a aussi fait l'objet de traductions anglaise et allemande. Sa dernière création, Chinoiseries, montée en juillet 2005 à Carleton, dans une mise en scène de la chorégraphe Catherine Tardif, fait l'objet d'une tournée au printemps 200
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Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89velyne_de_la_Cheneli%C3%A8re
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Bibliographie de Évelyn de La Chenelière   (11)Voir plus

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Vidéo de

Évelyne de la Chenelière, "Car Je est un autre", UdeM, le 1er mars 2012


Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
La cirrhose du foie de ta mère, puis son cancer, puis ses yeux jaunes, rien n'est venu à bout de son désir d'alcool. Toujours davantage, toujours du chaud dans la gorge, toujours, à tout moment, insatiable, brûlant d'un feu inextinguible,ta mère a joui longtemps de son suicide. le bruit des glaçons qui s'entrechoquent doucement, leur craquement quand ils fondent, le bruit des frêles cascades coulant de la bouteille au verre, ce sont les bruits de ton enfance.
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Vous deviez avoir un cours d’anglais. Mais qui vous enseigne l’anglais? Ah, c’était madame Lachance… Oui, mais moi, je ne parle pas l’anglais… Oui, j’ai beau remplacer madame Lachance, je ne parle pas anglais… D’ailleurs, je trouve bien ambitieux de vous faire apprendre une deuxième langue alors que vous ne maîtrisez pas la première… Tant que vous ne saurez pas bien parler français, ça ne vous donne rien d’apprendre l’anglais. Parce que vous connaissez trop peu de mots en français. Il vous faudra beaucoup plus de mots pour survivre, pour donner l’impression que vous maîtrisez la situation, pour faire croire que vous ne doutez pas, pour embrouiller les autres et ainsi les manipuler pour obtenir ce que vous voulez d’eux. Non, ce n’est pas ce que je voulais dire, bien sûr que non.
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...ils ont la révolte au bout de leurs lèvres tachées de vin rouge, les bien-pensants qui s'insurgent devant les inégalités sociales, en se préservant de tout blâme, perpétuant néanmoins un jeu impitoyable dont ils sont à la fois les maîtres et les vainqueurs, tout en prenant bien soin, surtout, de dire combien ce jeu est impitoyable, avec une sorte de regret dans la voix, et de fatalité aussi, se confondant avec les misérables dont ils s'improvisent les porte-parole, le soir, à table, alors que plus tard, repus, ils s'endorment loin de la misère du monde...
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J'ai rencontré deux fois dans ma vie des livres qui exprimaient ma propre pensée, qui semblaient avoir été écrit pour moi. La première fois c'était Le Livre de l'intranquilité de Pessoa. Maintenant il y a La Concordance des Temps. Un grand merci à l'auteur. Ce livre exprime un désarroi profond face au monde moderne, une déconnexion, un hurlement silencieux en face d'une vie sans but.
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Moi je veux juste un tableau noir avec des yeux qui le regardent. Juste un tableau sur lequel je peux effacer et recommencer et des mains un peu petites qui s’agitent comme des drapeaux, toujours impatientes avec la petite bosse de corne à l’intérieur du majeur parce qu’elles auraient trop écrit, et un tableau qui a une seule page et plein de dessins dessus et moi je serai celui qui efface pour recommencer, et ceux qui voudront s’ennuyer je les laisserai regarder par la fenêtre sans les gronder parce que je sais comme il est bon de regarder par une fenêtre en sachant que quelqu’un est entrain d’effacer le tableau pour recommencer.
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Qui sommes-nous réellement les uns pour les autres? Des miroirs avantageux, qui poétisent nos moindres tares, jusqu'à ce qu'ils soient fatigués de nous rendre plus beaux que nature, jusqu'à ce qu'ils se ternissent ou volent en éclats, brisant notre reflet pour toujours. Et alors on tente en vain de le recomposer, mais les morceaux se mêlent, et notre visage ne sera plus jamais le même. Plus jamais.
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Qui sommes-nous réellement les uns pour les autres? Des miroirs avantageux, qui poétisent nos moindres tares, jusqu’è ce qu’ils soient fatigués de nous rendre plus beaux que nature, jusqu’à ce qu’ils se ternissent ou volent en éclats, brisant notre reflet pour toujours.
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Il se penchait dangereusement au-dessus de sa chaussure. J'ai eu peur qu'il perde l'équilibre, qu'il se fracasse le nez ou un autre os et qu'il meure en tentant de renouer son lacet. La courtoisie, en général, est indiquée, mais il y a des sortes de courtoisies qui soulignent l'incapacité de l'autre, qui mettent en lumière son inconscience, à vouloir faire comme avant, comme quand on est jeune et qu'on se penche nonchalamment sur son lacet, sans se douter que cette position deviendra périlleuse un jour, à cause de l'usure de tout et de son squelette. Donc, comme je suis d'une culture où vieillir est honteux, je n'arrivais pas à décider s'il valait mieux aider mon prochain ou ignorer son vieux squelette.
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Ce matin, encore une fois, je suis resté surpris de n'être pas mort dans mon sommeil, et comme d'habitude je ne savais pas si je devais m'en réjouir ou m'en désoler. Il ne faut surtout pas voir mon manque d'intérêt pour la vie comme quelque chose de dramatique. ( Mystérieusement, on condamne ceux et celles qui ne considèrent pas la vie comme un cadeau.)
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Vous les enfants vivants vous devez égayer les cours de récréations. Dans le monde entier c’est ce qu’on vous demande. Alors vas-y. Lance quelques cris aigus, faut pas lâcher ton rôle d’enfant qui fait l’oiseau qui fait la mouette, il faut continuer jusqu’à ce que d’autres te remplacent dans la cour de récréation.
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