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3.55/5 (sur 368 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Tunis , le 24/11/1954
Biographie :

Michèle Fitoussi est une journaliste et auteure.

Elle passera les cinq premières années de sa vie à Tunis, avant d'arriver à Paris avec sa famille.

Elle est diplômée de l'Institut d'Études Politiques de Paris (1975).

Après quelques petits boulots et de nombreux voyages, Michèle Fitoussi est embauché au magazine féminin "Elle". Éditorialiste et grand reporter pendant de très nombreuses années et jusqu'en décembre 2012, elle s'est intéressée aux droits des femmes et aux combats pour l'égalité en France et dans le monde.

Elle a par ailleurs publié, toujours dans le magazine, de nombreux reportages, enquêtes, interviews, en France comme à l'étranger.

En 1987 elle publie son premier roman, "Le Ras de bol des Superwomen", dans lequel elle raconte son quotidien entre activités professionnelles et domestiques et qui va devenir best-seller.

Michèle Fitoussi est l'auteur de nombreux ouvrages, romans, essais et documents. Elle a collaboré en tant que chroniqueuse au quotidien breton, Le Télégramme, jusqu’en 2010.

Elle est l'auteur chez Grasset de plusieurs romans, dont "Un bonheur effroyable" (1995), un recueil de nouvelles, "Des gens qui s'aiment" (1997), "Le dernier qui part ferme la maison" (2004), "Victor" (2007) ainsi que "La prisonnière" (1999), un livre témoignage écrit avec Malika Oufkir.

Elle a été également scénariste du film "Victor" (2009), avec Pierre Richard, basé sur son roman éponyme.

Mère de deux enfants, Michèle Fitoussi est divorcée du journaliste politique Nicolas Domenach (1950).
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Citations et extraits (96) Voir plus Ajouter une citation
Michèle Fitoussi
Rien ne remplace le bonheur de flâner dans une librairie et d'acheter des livres,que j'empile de façon compulsive alors qu'il me faudrait plusieurs vies pour en lire le dixième ....
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Longtemps j'ai eu envie que ma vie soit à l'image des images. Pas un pli. Pas une ride. Pas une vague. Je voulais des enfants parfaits, sages, bien coiffés, bien habillés, pas remuants. Je voulais une maison ordonnée, sans moquette tachée, sans fils électriques qui traînent. Je me voulais dans le décor, chaque chose à sa place, femme modèle, cliché figé.

J'ai rêvé ce que je n'étais pas. Aujourd'hui, je fonctionne à l'inverse. Famille cassée, à moitié réparée, plutôt bancale. Enfants débraillés, lacets dénoués, cheveux emmêlés, chocolat autour de la bouche. Et ça m'amuse.

On vit au jour le jour. Tant pis pour tout ce que j'avais voulu planifier. J'ai appris à m'en arranger. Je n'ai pas eu ce dont j'avais rêvé enfant. J'ai obtenu autre chose. J'avance différemment. Je sais que la vie ce n'est pas comme dans les livres. Pas comme dans ces magazines où les gens sur les photos semblent si heureux, si satisfaits.
Je ne supporte plus les mythes.
J'avais une idée très établie du bonheur. Définitive. J'ai cherché à la plaquer sur ma vie d'adulte. Ça n'a pas collé.

Aujourd'hui j'ai largué les amarres. Et ça me plait.
Tout ce que je sais de l'existence, je l'ai acquis lentement. À mes dépens. Et je n'ai pas fini d'apprendre.
Tout ça pour dire que je ne chercherai pas à t'inculquer de clichés. À te faire vivre dans les rêves. À te faire croire que le chemin est tout tracé. Je n'ai pas envie que tu succombes à l'illusion du bonheur à tout prix. Elle est souvent meurtrière.

Mais je ne veux pas t'effrayer. J'aime la vie parce qu'elle est pleine de surprises. Je voudrais que tu l'aimes aussi. Que tu possèdes comme moi, contre vents et marées, la petite flamme.

Je ne cherche pas à faire de toi l'Homme Idéal. Celui-là ne se trouve que dans les romans de gare et les sondages des journaux féminins. C'est un imposteur qui court depuis trop longtemps derrière sa stupide légende. Son ombre te fera du tort. Combats-le et combats pareillement son Idéale Compagne. Comme lui, elle n'existe pas.
[...]
Je te souhaite simplement d'être bien dans ta peau, dans ton siècle, dans ce siècle des femmes. Pas largué ni démissionnaire. Pas dominé ni dominateur. Un homme de ton temps, à l'aise dans toutes les contradictions de l'époque, assez fort pour les surmonter, assez mobile pour les contourner. Elles ne sont pas minces, loin de là. Je prie pour que tu t'y retrouves.

Je pense te donner la meilleure plate-forme pour l'envol : une enfance bourrée d'amour. Tant pis si je ne suis pas une excellente éducatrice. Je fais de mon mieux, tu l'auras compris. Je n'ai ni conseils à dispenser, ni secrets. Ni recettes, ni trucs pour aborder l'existence. Un brin d'expérience, quelques réflexions, deux ou trois constatations plus tendres qu'amères et voilà tout. Prends ce bagage comme je te l'offre. Que vas-tu en retenir ? Peu, très peu. Et sans doute rien avant d'avoir toi-même beaucoup vécu.

Je sais que tu vas rencontrer des obstacles. Que grandir n'est pas de tout repos. C'est ainsi. Il faudra t'y faire. Je t'accompagnerai aussi loin que tu le désires. Tu peux compter sur moi.

Petit garçon, tu vogues vers l'an deux mille. Bon voyage.
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SEXE FORT

Tu pleures. À la sortie de l'école, une petite fille, deux fois ton gabarit, t'a donné un coup de poing sur la tête. J'ai beau te consoler, tu pleures encore.
- Ça ne sert à rien de te plaindre, proteste ta sœur. T'auras pas moins mal.
- C'est vrai, dis-je. Tu dois être courageux. Un garçon, c'est courageux.

Tu stoppes instantanément tes sanglots. Indigné, tu me regardes les yeux encore pleins de larmes. Tu renifles.
- C'est pas vrai. Les filles sont courageuses. Les garçons, ça doit être forts.
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IDÉES REÇUES

Je ne veux pas t'élever dans les idées reçues, mais mon Dieu que c'est difficile. L'époque est championne du prêt-à-penser, surtout en ce qui concerne les relations entre les sexes.
On classe les hommes, les femmes, en catégories, comme s'ils n'étaient pas avant tout des individus avec leurs défauts et leurs qualités. On dit : les hommes sont lâches, enfantins, faibles, inconstants, paresseux, mous, égoïstes, tyranniques. On dit : les femmes sont courageuses, responsables, fonceuses... Les diktats passent. Il y a quelques années, on affirmait encore le contraire.
N'admirait-on pas les premiers pour leur force, leur courage, leur valeur morale, leur sens de l'honneur, leur goût des responsabilités ? Ne dénigrait-on pas les secondes pour leur coquetterie, leur inconstance, leur frivolité, leurs mensonges ? Comme si les qualités des uns diminuaient aussitôt celles des autres. Comme si on ne pouvait fonctionner qu'en vases communicants. Quand les uns montent en estime, les autres descendent.
Ce manichéisme à l'envers m'assomme.
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- Jusqu'à, eh bien disons, soixante-cinq [ans], à coups de chirurgie, de botox et de fric, cela pouvait encore aller. Les seniors aisés intéressaient les annonceurs, donc les magazines. Mais passé une certaine limite, leur ticket n'était plus valable. Les vrais vieux n'émouvaient personne. Une seule exception, en août 2003 [canicule], lorsque le nombre de morts avait fait exploser les compteurs. Parce qu'il y avait eu hécatombe, le voile d'indifférence posé sur les chambres de bonnes, les hôpitaux, les miroirs, s'était légèrement soulevé. Et encore. Il avait fallu attendre une bonne semaine avant de se rendre compte de l'ampleur de la catastrophe. Les gens bullaient en vacances. Les loisirs, il n'y avait plus que ça qui comptait, même si tout le monde s'était fendu de son petit couplet social. La solidarité, c'était bon pour les autres. (...)
Et puis c'est discret, un vieux, ça râle en privé, ça n'appelle pas les journaux pour se plaindre. Tu sais quel a été le consensus final ? "De toute façon, ils auraient fini par mourir. Alors un peu plus tôt ou un peu plus tard."
(p. 38)
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Sa personne et sa marque devinrent indissociables de sa collection, laquelle rassemblait aussi bien de l'art moderne européen, que de l'art africain, océanien, latino-américain, ou encore populaire. Helena Rubinstein fut d'ailleurs l'une des premières à s'intéresser à l'art de l'Amérique latine, collectionnant notamment les oeuvres du Brésilien Candido Portinari et de nombreux artistes mexicains, dont Frida Kahlo. Vers la fin de l'année 1940, la guerre s'étendant, elle décida de s'éloigner des Etats-Unis et entreprit une croisière au large du Mexique, du Panama et de l'Amérique du Sud. C'était là l'occasion d'explorer le marché latino-américain pour ses produits de beauté et ses salons, mais aussi d'acheter de l'art et des bijoux. Au Mexique, Helena Rubinstein rendit visite à Frida Kahlo et à Diego Rivera. Séduite, elle leur acheta quelques tableaux, ainsi qu'à plusieurs portraitistes naïfs et à d'autres artistes locaux, tels Jésus Ray.
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[ Elle ] était de ces personnes à qui, lorsqu'on leur fait remarquer qu'il fait beau, répondent 'moi aussi'.
Le monde entier tournait autour de son nombril. Toute dérogation au culte de son ego lui paraissait une insulte.
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- Non, madame Parienti, je suis désolée. Un régime où on peut manger des pâtes et des gâteaux et qui fasse perdre du poids, ça n'existe pas. Ou alors, ça se saurait.
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J'ai des rhumatismes, de l'arthrose comme tout le monde. Et je suis parfois dur de la feuille. Mais dans l'ensemble, je me débrouille. La solitude ratatine, vous savez. Non, vous ne savez pas. Vieillir vous paraît un monde lointain. Chaque jour qui commence, vous espérez un peu plus. Moi, j'espère un peu moins...
(p. 26)
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Personne n'a donc jamais appris [aux hommes] qu'il y a du bon dans la liberté et que sa perte ne mène qu'à la douleur?
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Elle se sentait plus émue par le regard triste d'un orphelin asiatique que par celui d'un vieillard en fin de course. Plus touchée par une petite paume qui se tendait pour réclamer de l'aide, que par cette main noueuse qui portait, avec un tremblement léger, sa fourchette à la bouche. C'était bien là ce qui la dégoûtait le plus. Sa vieillesse. (...)
Toutes ces pensées étaient injustes. D'ailleurs, elle en avait un peu honte. On ne pouvait pas mettre les vieux au rebut, au prétexte qu'ils avaient fait leur temps, ou qu'ils vous répugnaient physiquement.
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