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3.69/5 (sur 1215 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Washington , le 18/02/1957
Biographie :

George P. Pelecanos est un écrivain et scénariste américain, auteur de plusieurs romans policiers dont l'action se déroule dans sa ville natale.

D'origine grecque, il naît et grandit dans un quartier ouvrier (avec une forte population noire) où son père tenait un snack-bar.

À dix-sept ans, un évènement inattendu va changer le cours de son existence : il blesse accidentellement un ami au visage avec une arme à feu. Celui-ci échappera de peu à la mort et Pelecanos prend alors conscience de la fragilité de la vie humaine et de la facilité avec laquelle le destin frappe parfois à la porte.

Il fait quelques études de cinéma à l'université de Maryland, achevées en 1980, et enchaîne les petits boulots : d'abord dans le snack de son père, puis en tant que barman, cuistot, ou encore vendeur de chaussures.

En 1981, retour au cinéma chez Circle Film, où il organise la distribution de films tels que "The Killer" (1989) de John Woo, ou "Un ange à ma table" (1990) de Jane Campion. C'est aussi l'époque où il se met à écrire, surtout la nuit.

En 1990, il tente l'aventure de l'édition avec un premier roman, "Liquidations" ("A Firing Offense"), qui sera d'abord refusé, puis finalement édité en 1992. Dès lors le succès arrive rapidement et il va enchaîner les romans, au rythme d'au moins un chaque année.

Pelecanos a également travaillé à l'écriture et la production pour HBO de la série télévisée américaine "Sur écoute" ("The Wire", 2002-2008) pour laquelle il est nommé pour un Emmy Awards et remporte un Edgar. Il est aussi le scénariste de "Treme" (2010-2013) produit par HBO, qui raconte les aventures de plusieurs musiciens à la Nouvelle-Orléans après le passage de l'ouragan Katrina.

Depuis 2006, Pelecanos vit dans une banlieue aisée de Washington, à Silver Spring avec sa femme et ses trois enfants.
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Source : www.polarnoir.fr
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Violences, bavures, corruption au sein de la police de Baltimore : comme souvent chez David Simon et George Pelecanos, l'histoire est authentique. Avec “We Own This City”, les créateurs de la culte “The Wire” reviennent ausculter, de l'intérieur, les arcanes des forces de l'ordre d'une des plus grandes villes du Maryland. Construite sur deux temporalités, la mini-série HBO, diffusée sur OCS en France, est adaptée de l'enquête au long court de Justin Fenson, journaliste d'investigation au “Baltimore Sun”, où David Simon a aussi travaillé. Ces six épisodes à la réalisation très nerveuse prennent à bras le corps la thématique du racisme systémique dans la police en retraçant les méfaits d'une équipe en roue libre, galvanisée par une hiérarchie qui n'a d'yeux que pour la politique du chiffre. --- Retrouvez-nous sur les réseaux sociaux ! Facebook : https://www.facebook.com/Telerama Instagram : https://www.instagram.com/telerama Twitter : https://twitter.com/Telerama

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Citations et extraits (126) Voir plus Ajouter une citation
Clagget appuya sur la gâchette. Le gros fut projeté en arrière, se cogna contre le mur de parpaings et fit dégringoler un tableau d'affichage qui y était accroché. Clagget déchargea tout son flingue — c'était bon, ça, ça lui faisait du bien — et regarda le gros bondir à droite, à gauche, comme une perche en cale sèche. un bout d'os brisé dépassait au milieu de ses épaules déchiquetées. Clagget se demanda mollement où était passée la tête du mec.
Il remit le flingue dans la jambe de son pantalon. Tout en se dirigeant vers la porte, il essuya un truc sur sa joue qui ressemblait à une limace tiède et le balança de côté.

Chapitre 1.
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Wilton Cooper avala sa dernière gorgée de bière, écrasa la cannette et la balança par-dessus son épaule sur le siège arrière. Il replaça le haut-parleur dans son support, sortit de sa tire, passa devant les rangées de voitures et se dirigea vers le champ sombre qui se trouvait derrière la baraque du projectionniste. Avec tout ce qu'il avait avalé, il avait une sérieuse envie de se vidanger la bonde et il était pas question de faire la queue dans les chiottes des hommes.
Cooper gémit un peu quand jaillit son jet puissant. […] Il se secoua la pine et la rangea bien à sa place. C'est là qu'il vit un jeune blanc qui venait de l'extrémité opposée du champ et qui se dirigeait vers la porte arrière du bunker du projectionniste.
Le gars avait une coiffure afro énorme et mitée, aussi grosse que celle de Doctor J. Il portait des pattes d'eph jaune citron et une chemise en rayonne imprimée sortie par-dessus. Sa chemise était à l'extérieur parce qu'il avait glissé un fusil à canon court — ou à canon scié, Cooper n'arrivait pas à savoir — dans la jambe de son pantalon, le long de sa hanche droite.
Cooper connaissait la chanson. Il avait fréquenté des petits braqueurs qui débarquaient comme ça dans les débits de boissons et les banques.

Chapitre 1.
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- Vous autres, les gars, vous revenez de la guerre, et parce que vous en avez réchappé, vous pensez que tout et tout le monde doit se mettre à genoux devant vous.

Tout vous est dû, dans un joli paquet cadeau, avec un ruban autour, rien que pour vous. Parce que vous avez survécu, vous croyez que vous êtes immortel.

Mais je vais vous dire un truc : c’est juste un répit qu’on vous a accordé. Un simple répit.
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- T’es bête de l’avoir laissée filer. C’est vraiment une fille bien. Votre différence de couleur y est pour quelque chose ?
- Oui, avoua Quinn en s’efforçant de sourire. Enfin, comme disait mon père, les femmes c’est pareil que les tramways. Si on en rate un, on peut toujours attraper le suivant. Pas vrai ?
- C’est pas mal trouvé, dit Strange. T’essaie de faire bonne figure mais les tramways du genre Juana, on n’en croise pas beaucoup dans nos rues.
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Ah, ces grecs, si vous leur coupiez les mains, y avait fort à parier qu’ils ne sauraient plus parler.
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- J'imagine que t'as jamais écouté Band of Gypsys, alors ? reprit Rasheed.
Et voilà ! Clay ferma les yeux, respira profondément. Puis il les rouvrit sur le poster Rufusized accroché au mur, s'attarda sur Chaka Khan - rien à dire, elle était vraiment bien roulée - pour se détendre un peu.
- Si, je l'ai déjà écouté. Et alors ?
- Avec Buddy Miles à la batterie ? Jimi décolle, il joue complètement funk, c'est clair. " Machine Gun" et tout ça. Et toi, tu dis qu'il a pas sa place dans la section Soul ? Tu sais bien qu'il se dirigeait de plus en plus vers le funk quand il...
- Mais tu te prends pour qui ? Amazing Kreskin ou une connerie comme ça ? Le mec est mort et toi tu vas me dire vers où il se dirigeait ? Moi, je te dis que là où il en était, quand il est mort, c'était du rock et que c'est là qu'on va ranger ses disques tant qu'on est dans ma boutique. Tu piges ?
- Je pige, Patron, dit Rasheed, avec un pseudo-accent blanc. Je pige bien tes vibratos de basse.
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- C'est bien de son âge, ce film qu'elle regarde ? demanda-t-il .
- C'est Grease
- Je sais. Mais Travolta donne des coups de hanches, et notre fille l'imite.
- Elle danse, c'est tout.
- C'est comme ça qu'on dit, maintenant ?
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- Là, vous m’avez eu, dit Karras en levant les mains pour faire mine de se rendre.

C’est vrai, j’ai une femme. Je suis marié, comme un ivrogne est lié à sa bouteille.
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J'ai une blague pour toi, short.
- J'écoute.
- Qu'est-ce que le père de Marvin Gaye lui a dit juste avant de le descendre ?
- j'en sais rien..
D'un seul mouvement, tout en fluidité, Tutt sortit son flingue, l'arma et le pointa sur le visage de Monroe.
- C'est le dernier 45 que t'entendras.
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Il se leva et fit les cent pas dans la pièce. Il était à cran. Il avait envie d'une femme. Il se rendit dans sa chambre, s'allongea sur un matelas de camping et fit des abdos jusqu'à en avoir mal. Suivis de séries de vingt-cinq pompes, en alternant les appuis...
(Poche, p.208)
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Je viens de découvrir Pelecanos et je ne m'en remets pas !

Je m'appelle Nick Stefanos, détective privé, j'ai du mal à convaincre mon pote Billy Goodrich que je fais ce qu'il m'a demandé, uniquement .....?.....

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