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Critiques de Hermann (625)
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Old Pa Anderson

BLACK LIVES MATTER!

Cette BD renvoit au film "Les fantômes du Mississippi" de Rob Reiner avec Whoopi Goldberg, qui lutte pour que justice soit faite, 25 ans plus tard... Ou encore "Mississippi Burning."





Les premières pages de la BD sont presque mutiques, comme Old Pa Anderson...





Old Par est vieux et noir.

Old Ma est morte de chagrin, à cause de l'assassinat impuni de sa petite fille. Et Old Pa n'a plus rien à perdre!





Dans un Sud raciste de l'Amérique profonde, Old Pa va se venger, l'arme à la main, contre ceux qui ont fait du mal, à sa famille.





On est écœuré par cet officier de police blanc qui terrorise 2 enfants noirs, et qui s'en vante, en buvant un verre, en rêvant au bon vieux temps de l'esclavage!

Dans les années 50-60, Blancs et Noirs ne doivent pas se mélanger, à cause de la " ségrégation raciale, et des lois Jim Crow " A la fin de l'album, des témoignages et des photos assez crues de lynchage...





"Je rêve qu'un jour, même l'État du Mississippi, un État ou l'injustice et l'oppression créent une chaleur étouffante, sera transformé en une oasis de liberté et de justice." Martin Luther King.
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Abominable

Abominable est une bande-dessinée qui regroupe plusieurs petites histoires indépendantes les unes des autres, mais sur un thème commun abominable : l'être humain dans sa noirceur la plus vilaine.



J'ai trouvé les récits assez inégales, certains m'ont ennuyés. Mais le graphisme est plutôt excellent. Ambiance froide et cruelle.
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Sans pardon

Un western violent dans lequel l'attitude d'un père voleur et assassin détermine le futur non moins glorieux de son fils... et c'est tout.

Scénario minimaliste (d'Yves H.-le fils), guère plus de texte, beaucoup de violence et effusion de sang gratuites.



Trois étoiles quand même pour cette BD one-shot d'une soixantaine de pages parce que j'aime bien les sales gueules suintantes de méchanceté dessinées par Hermann-le père... bien que les diables et gaillards se ressemblent bougrement : tronches burinées et ridées, mastocs, bas sur pattes (quand ils descendent de leurs canassons) et puant de crasse (ben non, ça ne sent pas heureusement, mais ça se voit !). Manque juste l'harmonica de Morricone...



Trois étoiles aussi pour les paysages de cette région désertique et aride de Sweetwater dans le Wyoming que Hermann en tant que bon aquarelliste à su encenser à merveille.



Oui, je préfère le père... j'espère que le fils me pardonne...
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Les Tours de Bois-Maury, tome 1 : Babette

J'avais beaucoup aimé Hermann dans l'excellente série Comanche, dans ce tome 1 l'histoire se situe aux alentours de l'an mille. Hermann privilégie plutôt les rapports humains que l'exactitude historique, mais ce tome 1 nous donne à découvrir des personnages haut en couleur. J'ai beaucoup apprécié les dessins concernant la construction de la cathédrale.



Le langage utilisé rappel celui du Moyen Âge en tous les cas l'idée que je m'en fais...



Parlons des dessins et surtout des couleurs magnifiques parfois un peu surchargées. Il y a pléthore de personnages mais cet album est à recommander pour tous ceux qui voudraient aborder «le Moyen-âge» de façon ludique.
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Jeremiah, tome 3 : Les héritiers sauvages

Une machination machiavélique pour asservir une population apeurée et désemparée tel est le thème de ce tome 3.



Hermann critique un capitalisme sauvage qui rend ce tome toujours (hélas) d'actualité.



Les dessins s'affirment, sont de plus en plus précis et les couleurs de Frémond toujours magnifique.



Un tome trois remarquable en tous points.
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Old Pa Anderson

Dans cette petite bourgade du Mississipi, Old Pa Anderson a ses petites habitudes comme aller boire une bière au Colored Café ou s'offrir les charmes d'une prostituée. Quand il rentre chez lui, Old Ma l'attend, comme d'habitude, ne voulant surtout pas savoir où il traine ainsi. Un vieux couple sans histoires, en apparence, mais qui cache de profondes blessures. Un soir, au dîner, Old Ma ne se sent pas très bien et préfère aller se coucher. Old Pa ne sait pas encore qu'elle ne se lèvera plus. À ses funérailles, il confiera à l'un de ses amis, Otis, que c'est le chagrin qui l'a tuée. Le vieil homme, tourmenté et pris de remords, s'en veut de n'avoir rien fait pour sa petite-fille, de ne pas l'avoir vengée et d'avoir laissé ses meurtriers blancs s'en tirer à bon compte. Mais, cette fois, Old Ma partie, Old Pa n'a plus rien à perdre...



L'on retrouve encore une fois le duo père/fils qui, cette fois, nous offrent un album plus qu'honorable et bien ficelé. Dans les années50, au cœur de cette bourgade rurale ségrégationniste, raciste et très violente, au fin fond du Mississipi, il n'était guère bon d'être noir. Confrontés à la haine et au racisme, les Noirs n'avaient alors d'autre choix que de courber l'échine. Visiblement, ce bon vieux Old Pa Anderson en aura décidé autrement. Même si le scénario semble somme toute classique, il n'en reste pas moins efficace et touchant. Old Pa, en justicier vengeur, est plus que jamais émouvant. Hermann, au dessin, nous gratifie de très belles aquarelles en couleur directe, notamment ces scènes de nuit, et nous plonge parfaitement dans cette ambiance poisseuse du Mississipi.

En bonus, quelques témoignages en fin d'album utiles et bienvenus...
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Les Tours de Bois-Maury, tome 2 : Eloïse de M..

Suite des aventures de Bois-Maury et de son fidèle écuyer, Olivier. Ce second tome est bien meilleur au niveau de la cohérence historique, dès le premier plan on découvre «la motte castrale» ancêtre des forteresses, construite en bois, la motte castrale correspond plus à l'époque relater dans cette BD, le château fort tel qu'on l'imagine apparaîtra plus tard en Europe.



Les couleurs piquent un peu moins les yeux, le premier tome était limite sur ce point.



Seul bémol, le scénario, qui est pour le moins compliqué à suivre (pour être gentil). Mais comme il paraît que les albums suivants sont meilleurs, je vais avancer dans cette série qui est malgré de nombreux défauts agréables à lire.
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Les Tours de Bois-Maury, tome 10 : Olivier

Fin de cycle avec ce dixième tome.



une fresque moyenâgeuse de qualité inégale, ce dernier tome est peut-être le meilleur quand à la qualité des dessins de la mise en page et du scénario.



cela dit je suis globalement déçus par ces dix premiers tomes dont on m'avait dit monts et merveilles.



pas sûr que je lise la suite, il faut se méfier de certaines critiques dithyrambique !!!



un grand auteur et une bonne idée de départ, ne se soldes pas obligatoirement par une série réussi.



plus que jamais ce n'est que mon humble avis.

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Old Pa Anderson

Quelque part dans le Sud de l'Amérique, endroit béni des Dieux à défaut des hommes qui pratiquent une politique ségrégationniste "separate but equal".

Coluche dit un jour, un lundi de mémoire, entre la poire et le dessert, que les hommes naissaient libres et égaux mais que certains étaient plus égaux que d'autres.



Old Pa Anderson traîne régulièrement sa grande carcasse entre le café et sa vieille bicoque en bois.

De loin en loin, ses rapports avec Old Ma se sont distendus.

Deux habitudes habitant sous le même toit, voilà ce qu'ils sont devenus.

Faut dire qu'avoir eu sa petite fille assassinée n'a certainement pas contribué à l'épanouissement plein et entier du foyer.

Des meurtriers blancs. Des noirs en quête de vérité. La chose est entendue. Circulez...

Lorsque survient le décès brutal de sa douce, Old Pa n'a plus rien à perdre si ce n'est sa dignité trop longtemps placée sous l'éteignoir.

Le temps est venu de raviver la flamme et d'emprunter un chemin qu'il sait déjà sans retour.



La vache ! J'ai aimé un scénario d'Yves H., fils du grand Hermann, fait suffisamment rare pour être souligné.

Je passe sur les qualités graphiques du père, qui sont toujours aussi jubilatoires, pour m'arrêter un instant, le temps de balancer anticonstitutionnellement en verlan, sur l'excellente surprise scénaristique constituée par ce Old Pa Anderson.



Nous sommes dans les années 60, État du Mississipi.

Le contexte est tendu entre les deux communautés.

Les négros, balancés à l'envi, associés aux bastonnades et pendaisons toujours en vigueur dans cet État progressiste qui n'hésita pas un instant à lancer la mode du très distingué capirote blanc, véritable symbole de grâce et d'élégance qui connut en son temps un authentique succès d'estime, il faut bien l'avouer, prouvent encore l'interminable cheminement nécessaire à la paix des braves.



Vengeance !

Bien loin de révolutionner le genre, on est bien d'accord, Yves H. développe ici un scénario touchant et abouti, deux caractéristiques qu'il se refusait alors à exploiter, de mon point de vue propre et personnel auquel je souscris pleinement.

La fin est courue d'avance mais que le cheminement est vaillant.

Personnage attendrissant assoiffé de justice, ce Old Pa convainc, cette fois-ci, en laissant augurer de réelles promesses futures.



A noter ces quelques témoignages de fin de récit tristement édifiants.
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Jeremiah, tome 1 : La Nuit des rapaces



Un grand classique d'Hermann que je n'avais jamais lu, quel plaisir de découvrir...

Les dessins sont somptueux et les couleurs très prononcés. Le scénario post-apocalyptique est original, même si dans ce premier tome on est très proche d'un Western. Le duo Jérémiah, Kurdy fonctionne bien.

Un premier tome intéressant.



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Manhattan Beach 1957

Athens, Missouri. Automne 1976. Le policier John Aig tourne inlassablement les boutons de son auto-radio. Rien ne le satisfait. D'ailleurs, il est un peu dans les nuages. Lorsqu'un bus s'arrête non loin de lui, son esprit s'évade. Il repense sans cesse à cet été de 1957. Alors qu'il était dans un car en direction de Las Vegas, une belle jeune femme, assise sur la banquette d'à côté, semble regarder au loin, derrière elle, pour être sûre qu'on ne la suivait pas. Cette fugueuse, prénommée Daisy, entraînera le jeune homme qu'il était alors hors des sentiers battus...

Aujourd'hui, John enquête sur une série de viols et de meurtres commis sur des jeunes filles. Même s'il y travaille d'arrache-pied, il ne peut s'empêcher de divaguer et de repenser à Daisy...



Le King hante ces quelques pages tout comme Daisy, cette femme que John a rencontré il y a plus de 10 ans et dont il n'arrive pas à se défaire. Passé et présent s'entremêlent, tout comme les deux femmes présentes dans la vie de ce policier. Yves H. nous plonge dans une atmosphère parfois étrange, souvent mélancolique. Hermann quant à lui nous offre de superbes planches aux couleurs automnales, le noir et blanc judicieusement choisi par Hermann pour les scènes du passé.



Manhattan Beach 1957... comme un souvenir...
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Duke, tome 5 : Un pistolero, tu seras

Duke s'affirme comme une valeur sûre.

Où l'on retrouve ce dernier, en fuite, poursuivi par la cavalerie qui ne lui veut pas que du bien.

King du six coups, il se révèle ici spécialiste du coup de blues.

De son enfance, dans cet orphelinat qu'il partagea avec son frère, refont surface moult souvenirs que le fuyard, particulièrement charitable, se propose de partager avec le lecteur un brin ému.



Abonné depuis des lustres à la revue Hermannmania, je continue de prendre un panard monstrueux à la découverte de ses planches dont je ne me lasse toujours pas.

Le scénario tient la route poussiéreuse même si l'on sent que le duo père/fils feuilletonne un chouïa.

Nonobstant cette légère contrariété, j'en ressors, une fois encore, convaincu de la supériorité désormais établie de la série Duke sur Jeremiah.

Comme quoi un père semble bien pouvoir préférer l'un de ses enfants ce qui ne laisse pas de m'faire chialer au plus haut point.
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Afrika

Je suis amoureuse d'une terre sauvage, un parfum vaudou, magie de l'amour...

Afrika, j'ai envie de danser comme toi!

Ce sont les paroles de la chanson que Rose Laurence interprète de façon si incantatoire qui me viennent en premier en écrivant mon modeste avis sur l'album d'Hermann, grand Monsieur du Huitième Art.

Sorti en 2007 et honoré du prix Coup de coeur du festival de Chambéry il mérite plus qu'un coup d'oeil!

Dès les premières planches on ne peut être que subjugué par la beauté des paysages et des portraits animaliers! Nous parcourons une réserve naturelle tanzanienne scotchés aux semelles d'un homme bourru mais néanmoins charmant, j'ai nommé Dario Ferrer. Ce dernier se trouve hélas au mauvais endroit et au mauvais moment et ce grand protecteur de la nature devient malgré lui le gibier d'une chasse à l'homme impitoyable.

Afrika, parfum de folie, magie de l'amour...

Je remercie vivement Babelio et les éditions le Lombard pour ce beau cadeau que je vais m'empresser de faire découvrir à mes amis!



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Les Tours de Bois-Maury, tome 1 : Babette

On m'a fortement conseillé cette série censément être de haute qualité, mieux tellement de référence qu'elle est recommandée par les spécialistes de l’Éducation Nationale pour l'enseignement de l'Histoire médiévale... Perso ne j'ai pas aimé tant sur le point de l'histoire que sur celui de l'Histoire, avec la désagréable impression qu'au lieu de lire une transposition du film "Le Seigneur de la guerre" j'ai lu une transposition de la série "L'Homme de Picardie" en bande-dessinée (série de sinistre mémoire, qui pour beaucoup a été synonyme d'ennui voire de dépression).

Hermann nous dépeint un Moyen-Âge brutal et cynique, violent et froid à l'image du film. Je n'ai aucun problème avec cela mais la vision misérabiliste de l'auteur est-elle plus véridique que la vision glamour qu'en a Hollywood ? Tous les roturiers sont sales et moches, victimes de la misère, la famine et la maladie, et servent de punching-ball aux nobles qui eux aussi sont sales et moches, mais ils s'en foutent parce qu'ils ont riches et puissants. Le fort agit, le faible subit... Sauf que pour m'intéresser à la période médiévale ce n'est pas vraiment cela : il y avait ainsi plus d'hygiène au Moyen-Âge qu'à l'époque moderne, et faute d'impôts royaux les paysans étaient finalement moins dans la dèche que leurs descendants du Siècle des Lumières (sans parler des mouvements communaux des XIe - XIIIe siècles, ou la renégociation des droits seigneuriaux à l'avantage des paysans au XVe siècle). Et puis sur le fond j'ai du mal à savoir ce qu'on raconte : le personnage principal est la guest star de sa propre série (et c'est un peu normal vu le peu d'entrain qu'il met à récupérer sa seigneurie de Bois-Maury), genre on suit alternativement Aymar de Bois-Maury et Germain avant que ce dernier ne disparaisse complètement après le tome 5...





Dans ce tome 1 intitulé "Babette", un chevalier un rut se met martel en tête de violer une jeune paysanne. Celui-ci est retrouvé assassiné, et tous les soupçons se tourne vers Germain le maçon qui travaille sur le chantier de la cathédrale et qui flirtait avec la jeune paysanne. Le fils du seigneur ami du violeur souhaite qu'il soit condamné et torturé avant d'être tué, le chevalier Aymar de Bois-Maury invité du châtelain et amie de la châtelaine lui souhaite qu'il ait un procès digne de ce nom.



Est-ce qu'on raconte la vie d'Aymar de Bois-Maury dont on ne sait d'où il vient, ou celle de Germain dont on se sait où il va ? Je n'en sais fichtrement rien... Ou est-ce que l'un et l'autre ne sont que des prétextes pour faire du naturalisme médiéval ? Sûrement...

Autres bémols : plusieurs protagonistes du drame ne sont jamais nommés, et c'est gênant, les phylactères sont colorés de manière flashy, et c'est pénible. Graphiquement c'est loin d'être le meilleur travail réalisé par l'auteur, et j'ai trouvé le charadesign assez quelconque pour ne pas dire très moyen... Mais je serais de très mauvaise foi si je ne signalais pas que la série ne va pas cesser de s'améliorer au niveau des dessins et des couleurs !
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Jeremiah, tome 2 : Du sable plein les dents



Second volet de la saga post-apocalyptique d'Hermann, dont le talent ne cesse de me fasciner, tant d'un point de vue scénaristique que du dessin.



Le dessin est extraordinaire la maîtrise de la matière, la poussière, la boue, les rochers rendent bien l'atmosphère de fin du monde. Les personnages dont les visages sont taillés à la serpe, rendent parfaitement le ton de cette histoire.



Les deux personnages principaux gardent une certaine naïveté (surtout Jeremiah) et Kurdy avec son humour allège le propos à bon escient.

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Les Tours de Bois-Maury, tome 3 : Germain

Troisième tome des aventures de Bois-Maury, oups, pardon je devrai dire des aventures de Germain, car Bois-Maury traverse cette histoire tel un fantôme, et c'est là que le bas blesse. On me vent les aventures de Bois-Maury et de son fidèle écuyer Olivier, qui apparaissent en second plan....



L'histoire est un pur western médiéval très bien fait, et les progrès dans les couleurs et dessins déjà entrevues dans le second tome sont encore plus nets dans celui-ci.



Au final j'ai aimé, j'aimerais juste suivre les aventures d'Aymar de Bois Maury, à suivre...
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Duke, tome 2 : Celui qui tue

Duke is back and he's not content !



Coulant des jours paisibles auprès de sa douce Peg, péripatéticienne au grand cœur (un cliché parmi tant d'autres), Duke revient aux affaires.

Faut dire qu'une méchante bande de malfaisants sème le chaos dans la région de Mullins et ça, le boss, il aime pas trop.

C'est donc flanqué de quelques pistoleros et d'une gamine, jeune rescapée revancharde des brigands susmentionnés, que notre Duke s'en revient faire parler la poudre.



Rien de tel qu'une bonne poursuite pour se mettre en appétit.

Toujours servi par un graphisme qui ravit les mirettes (valable pour l'ensemble de l'oeuvre passée et à venir d'Hermann), ce second volet fait la part belle au gunfight tout en se laissant aller à quelques jolis moments d'émotion, véritables bouffées d'oxygène dans ce vilain monde de brutes. Les personnages féminins ne font pas tapisserie ce qui nous change agréablement des univers hyper testostéronés des westerns rituels.

Petit bémol concernant les larmiches s'apparentant bien plus aux monumentales chutes du Niagara qu'à quelques perles d'eau salée.

La série est lancée et semble même se bonifier au fil des tomes !

Sinon, c'est du beau temps pour la saison. Un brin frisquet, peut-être, et encore...
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Afrika

Je remercie une fois de plus la maison d’édition le Lombard, Babelio et le Club des Chroniqueurs Signé pour nous offrir une nouvelle fois une BD si qualitative.



Un véritable voyage pour les yeux. On retrouve en effet le style sans concession de l'auteur qui décrit de manière très brutale cette vie africaine loin de tout. La tension est palpable, le rythme très présent, donnant beaucoup de dynamisme à l'histoire.



On comprend assez vite les différentes forces en présence sans pour autant que cela nécessite de connaissances en histoire et géopolitique poussée : c'est un bon point !



Le dessin en couleurs directes de l'auteur est assez incroyable, lui aussi ; et comme pour une fois les femmes n'ont pas ce physique masculin qui caractérise souvent le style de l'auteur, personne ne s'en plaindra.



Au final, un très bonne histoire, qui mérite toute votre attention. Ne passez pas à côté si vous aimez la bande dessinée !
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Jeremiah, tome 37 : La bête

Jer' et Kurdy sont dans un camion.

Ils tombent sur le Lol's Paradise.

Qu'est-ce qui reste ?

Des emmerdes, forcément...



Rarement vu deux gars aussi poissards.

Où qu'ils passent, la chance trépasse.



Bonne nouvelle, ce 37e opus relève un niveau qui flirtait régulièrement avec celui de la mer. De l'amer, itou.



Hermann aura eu la bonne idée d'accoler à ses encrages chiadés un scénar' qui tient enfin la route, fût-elle poussiéreuse, blindée de nids de poule et déjà largement usitée par le passé.

Trouver un album plutôt bon alors qu'il reprend des codes maintes fois utilisés, c'est souligner la faiblesse abyssale des dernières productions tout en faisant preuve d'une certaine clairvoyance quant au potentiel plaisir de la série déjà très largement entamé.

Cependant, à scénario convenu, force est de reconnaître une certaine légèreté de ton aussi rafraîchissante que le cynisme bienvenu qui transpire à nouveau de chaque planche.



Ce Jeremiah n'est pas inoubliable.

Il s'inscrit dans une veine plus que correcte au regard des derniers outrages scénaristiques commis et se veut assimilé à un pas de géant sur le chemin d'une nostalgie un brin retrouvée qui n'y croit plus vraiment...
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Bandits sans gloire, frères sans loi ... c'étai..

Les premiers vide-greniers font la joie du dimanche matin.

Ils annoncent la belle saison, les bains de mer et les longues balades en moto.

Ils annoncent en Bretagne l'arrivée des brocanteurs parisiens qui font, eux, le plaisir du lundi pluvieux.

Car, en Bretagne, il ne pleut que le lundi !

La pluie en Bretagne n'est qu'un alibi.

Elle permet, vautré dans son canapé, de se plonger sans remord dans le vieux livre, l'ancienne BD ou le journal poussiéreux achetés la veille ...

"Les Dalton" est un récit complet de six planches, un western dessiné par Hermann.

Trois ans avant l'arrivée de Red Dust à Greenstone Falls, il annonce la série « Comanche ».

A Coffeyville, dans le Kansas, en 1880, la famille de Louis Dalton est une grande famille de onze enfants, de huit garçons et de trois filles.

Les Dalton sont des gens paisibles.

Mais les "exploits" des Younger* ont tourné la tête de Bob.

Il ne rêve que de bagarres.

Et Emmett l'admire.

Bandits sans gloire et frères sans loi, c'est ce que vont devenir les frères Dalton ...

Publié, en 1967, dans le 963ème numéro de l'édition française du journal de Tintin, ce court récit est une pépite.

Le scénario est signé par Step.

Il n'a pas écrit une histoire pour les enfants.

L'intrigue est celle d'un vrai western avec le petit goût amère d'une violence dérisoire.

Step a su évacuer l'idée un peu éculée de l'homme révolté pour ne conserver que celle du bandit attiré par l'appât du gain.

Le récit y gagne en authenticité.

Le dessin d'Hermann, déjà, est abouti.

Le lecteur se sent chez lui.

Il croit reconnaître des silhouettes, des costumes.

Le paysage ne lui est pas inconnu.

Il s'attend à croiser Red Dust à la sortie du saloon de Coffeyville.

L'on sent que s'il insiste, Hermann va donner une dimension nouvelle au western qui pourtant n'est pas un genre nouveau dans la bande-dessinée.

Ces six planches n'en sont-elles pas la meilleure preuve ? ...



* Adeline Dalton, la mère, était la tante des frères Younger qui, quelques années plus tôt, avec les frères James, avaient constitué une redoutable bande de hors-la-loi.
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