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3.81/5 (sur 246 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Blackmore , le 15/11/1877
Mort(e) à : Ypres , le 19/04/1918
Biographie :

William Hope Hodgson est un écrivain anglais réputé pour ses nouvelles et ses romans fantastiques.

Âgé de 14 ans, il s'enrôle en 1891 comme mousse dans la marine marchande. Après quatre années d’apprentissage, il intègre en 1895 une école d’officiers de Liverpool et en sort avec un diplôme de Lieutenant deux ans plus tard.
Il monte une chambre noire sur le bateau sur lequel il navigue et photographie avec talent la mer et les phénomènes climatiques.

C’est également à cette période qu’il s’adonne au body-building, au judo et à divers sports au point de devenir un homme renommé en Angleterre pour sa force physique. Il abandonne la vie maritime en 1899, retourne à Blackburn, au nord de Liverpool et ouvre une salle de culture physique jusqu'en 1904, puis donne des conférences sur ses expériences en mer, à partir de ses clichés de typhons et tempêtes.

Hodgson décide de se consacrer à la création littéraire en 1904, année de la faillite de sa salle de musculation. Sa première histoire, un conte fantastique mettant en scène une statue tueuse et intitulée "The Goddess of Death" paraît en avril 1904 dans le "Royal Magazine".

En 1907, son premier roman "Les Canots du Glen Carrig" ("The Boats of the Glen Carrig"), les aventures fantastiques de marins naufragés, est publié et remporte un vif succès.
En 1908, est publié "La Maison au bord du monde" ("The House on the Borderland"), chef-d’œuvre du genre fantastique, puis en 1909 "Les Pirates fantômes" ("The Ghost Pirates").

Il déménage à Londres en 1910. Désargenté, la publication de ses romans ne lui ayant que très peu rapporté, il se met à écrire des œuvres commerciales, voire alimentaires. La première aventure de Thomas Carnacki, chasseur de fantômes, sorte de détective du surnaturel, paraît en janvier 1910.

En 1913, il se marie avec Bessie Farnworth, rédactrice d’un magazine féminin. En 1914, sort "Men of the Deep Waters", recueil qui comprend onze nouvelles, dont sept fantastiques, et deux poèmes. De nouveau, la critique est favorable, mais le public ne suit pas.

Hodgson suit une instruction de lieutenant à la Royal Field Artillery (RFA). Il entre dans le service en 1915. Victime d’une grave blessure à la tête lors d’une chute de cheval, il retourne à Borth. Il se remet de sa blessure et est renvoyé au front en octobre 1917.
Le 19 avril 1918, sur le mont Kemmel, près d’Ypres, en Belgique, il est tué par un éclat d’obus allemand.

site : http://williamhopehodgson.wifeo.com/
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Citations et extraits (58) Voir plus Ajouter une citation
Il m'avait dit, alors que les voiles s'éployaient toujours de nuit. Je me rappelai l'emphase avec laquelle il avait prononcé ces deux mots. Et, me la rappelant, j'eus peur. Car, tout à coup, je compris à quel point il était absurde qu'une voile, même mal attachée, déferlât par un temps aussi calme. Je m'étonnai de n'avoir pas deviné plus tôt, sous le phénomène, quelque chose de singulier. Des voiles ne s'éploient pas par un beau temps, avec une mer d'huile, et le bateau stable comme un roc. Il savait, ou, tout au moins, pressentait quelque chose qui à ce moment-là, m'échappait encore.
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- Je vais vous dire à quoi ressemble cette odeur, monseur, déclara le second.
Cela me rappelleune vieille épave sur laquelle je suis monté une fois dans l'Atlantique-Nord ...
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Les enfants ont terriblement besoin de dormir. Je me souviens d’avoir été un enfant. Je suppose que c’est la croissance.
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Combien de temps nos âmes sont-elles ainsi restées entre les bras de la joie, je en peux le dire. Mais, subitement, je fus arraché à ma facilités par l’affaiblissement de la lumière pâle et douce qui éclairait la Mer du sommeil.
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- Il y a trop d'ombres sur ce maudit paquebot !
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Une idée s'impose à moi avec de plus en plus d'insistance : j'habite une bien étrange maison, une maison terrible. Et j'ai commencé à me demander si j'agis bien sagement en y restant. Cependant, si j'en partais, où donc pourrais-je aller pour trouver la solitude, le sentiment de sa présence, sans lequel ma pauvre vieille vie ne serait pas tolérable ?
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De cet instant jusqu’à deux heures du matin, il ne se passa rien. Mais, peu après deux heures, comme je le constatai en approchant ma montre de la faible lumière des lanternes sourdes, je ressentis une nervosité absolument extraordinaire. A la fin, je me penchai vers le propriétaire et lui chuchotai que j’avais l’étrange sensation que quelque chose allait se produire et de se tenir prêt avec sa lanterne. Au même moment, je voulus prendre la mienne. Mais, alors que je tendais la main, la nuit qui emplissait le couloir parut soudain prendre une couleur violet foncé. Ce n’était pas (j’insiste bien !) comme si une lumière brillait dans les ténèbres, mais absolument comme si le noir naturel de la nuit avait changé de couleur, si je puis m’exprimer ainsi, de l’intérieur. Vous me suivez ? Alors surgissant de cette nuit violette, traversant cette obscurité colorée de violet, apparut en courant un enfant nu.
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Ce n’était pas un bruit de pieds traînant par terre, rien qui ressemblât au bruit qu’on fait en marchant ni même à un battement d’ailes de chauve-souris ; j’y avais en effet pensé au premier abord, sachant que les vampires ont la réputation de hanter la nuit les endroits lugubres. Ce n’était pas non plus le sifflement d’un serpent, mais cela nous faisait plutôt penser au bruit que ferait un linge humide qu’on frotterait sur le plancher et les cloisons étanches. C’est au moment où cette chose a frôlé l’autre face de la porte derrière laquelle nous écoutions que nous avons été le mieux en mesure de vérifier l’exactitude de cette comparaison. Vous pouvez être sûr que nous nous sommes tous les deux reculés, fous de terreur.
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L’homme écrivait, afin d’apaiser son esprit en exprimant son chagrin ; et Naani avait pu lire les mots et les comprendre, bien que pour son esprit à présent éveillé ils eussent été écrits dans un langage inconnu. Elle ne pouvait cependant se souvenir que d’une courte ligne, et du nom écrit au-dessus : Mirdath ; et elle me dit qu’il était étrange qu’elle eût rêvé de ce nom, tout en supposant que mes premiers appels l’avaient gravé dans son subconscient.

Je lui demandai alors de me dire, en subissant mentalement l’équivalent d’un tremblement, ce dont elle se souvenait des écrits de cet inconnu athlétique et affligé. Et, peu après, sa voix lointaine prononça :

« Mon amour, tes pieds foulent les ténèbres… » Elle ne se souvenait de rien d’autre, mais c’était suffisant. Et, enivré par une sensation de triomphe étrange et folle, je lui récitai la suite en projetant ma pensée. Mon esprit sentit que ces mots l’atteignaient avec violence et ravivaient ses souvenirs. Elle vacilla un court instant, muette face à une telle nouveauté et une telle certitude. Puis son esprit s’éveilla, et la peur et l’étonnement la firent presque pleurer.

Et, immédiatement, la vibration emplit l’air autour de moi. Et cette voix était à la fois celle de Mirdath et celle de Naani ; et les pleurs de son esprit
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vrai dire, je ressentais la même chose au tréfonds de mon être ; c’était en quelque sorte comme si nous connaissions les moindres habitudes et dispositions d’esprit de l’autre, et découvrir tout ce que nous avions en commun fut une source de joie intarissable. Rien ne nous surprenait cependant, si ce n’est de trouver ces révélations agréables totalement naturelles. J’avais conscience que ma chère cousine avait été plus que tout impressionnée par la façon dont j’étais si facilement venu à bout des trois bandits de grand chemin. Elle me demanda sans détour si je n’étais pas un nouvel Hercule, et quand un orgueil fort compréhensible m’incita à en rire, elle tâta un de mes bras pour se faire une idée plus précise de ma musculature. Un bras qu’elle lâcha très vite en hoquetant après avoir constaté sa fermeté. Puis elle resta à mes côtés sans mot dire, pensive, sans plus s’écarter de moi. Mais si ma force était pour elle à l’origine de grands émois, j’étais pour ma part ébahi et émerveillé par la beauté qu’elle avait exhibée de façon absolument exquise tout au long du dîner, à la lueur des chandelles. Et les jours à venir me réservaient une abondance d’autres plaisirs. J’alimentais mon bonheur de la façon dont elle prenait plaisir aux mystères du soir, au charme des nuits, à la joie de l’aube, et dans toutes les choses semblables. Et ce premier soir, des moments qui resteront à jamais gravés dans ma mémoire, alors que nous nous promenions sans but dans le parc, elle laissa échapper — l’esprit ailleurs — que c’était une nuit pour les elfes. Elle s’interrompit aussitôt, comme convaincue que je ne pouvais la comprendre, alors qu’il s’agissait d’un de mes thèmes de rêverie de prédilection… Ce qui me permit de lui répondre très posément que la tour du Sommeil croîtrait très certainement et que je sentais tout au fond de moi-même que toutes les conditions requises étaient réunies pour permettre la découverte de la tombe des Géants, de l’arbre à la Grande Tête peinte ou… Je m’interrompis car elle m’avait agrippé le bras avec des mains tremblantes ; mais, lorsque je voulus lui demander de quoi elle souffrait, elle m’ordonna en un souffle de ne pas m’arrêter. Sans trop comprendre de quoi il retournait, je déclarai que je n’avais voulu parler que du jardin de Lune, un très vieux fruit de mon imagination. Lorsque j’eus tenu ces propos, lady Mirdath cria quelque chose d’une voix étrange et basse, puis elle m’imposa de m’arrêter pour pouvoir me faire face. Après quoi elle m’interrogea avec gravité, et je répondis à ses questions avec un sérieux égal au sien. Je me sentais soudain surexcité, car j’avais la conviction qu’elle connaissait, elle aussi, ce lieu imaginaire. Elle me déclara qu’il lui était familier mais qu’elle avait cru être la seule à connaître cette étrange contrée onirique. Je découvrais que j’avais parcouru en rêve les mêmes pays qu’elle. C’était merveilleux… absolument merveilleux ! Ce qu’elle me répéta maintes et maintes fois. Puis, tout en marchant, elle précisa que c’était une mystérieuse force intérieure qui l’avait incitée à m’appeler, plus tôt cette nuit-là, lorsqu’elle avait vu que je m’arrêtais sur la route. Elle considérait que ce n’était guère surprenant. Informée depuis longtemps de notre lien de parenté, elle m’avait souvent vu passer à cheval et s’était renseignée à mon sujet. Peut-être avait-elle trouvé irritant de constater que je faisais si peu cas d’elle. Mais, ne l’ayant pas encore rencontrée, j’avais alors bien d’autres choses à l’esprit.
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