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3.56/5 (sur 148 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : New York , le 16/05/1961
Biographie :

Jean Hanff Korelitz est romancière, poète, essayiste, critique littéraire.

Elle est diplômée du Dartmouth College et du Clare College de l'Université de Cambridge.

En 1996, elle publie son premier roman, "Un jury sur mesure" ("A Jury of Her Peers").

Son roman, "Les premières impressions" ("You Should Have Known"), a été publié en 2014. En 2020, il a été adapté en mini-série sous le titre "The Undoing", avec Nicole Kidman et Hugh Grant.

Romancière et poète, elle écrit également pour la presse.

Jean Hanff Korelitz est mariée avec le poète irlandais Paul Muldoon (1951) depuis 1987. Le couple vit à New York avec leurs deux enfants.

site de l'auteur: http://jeanhanffkorelitz.com/
page Facebook : https://www.facebook.com/jeanhanff.korelitz/

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Jacob Finch Bonner a connu son heure de gloire comme romancier avant de sombrer dans l'anonymat. Il enseigne désormais l'écriture dans une université du Vermont. Un jour, un de ses étudiants, Evan, lui dévoile l'intrigue du livre qu'il ambitionne d'écrire. Une intrigue géniale. le best-seller assuré. Quelques années plus tard, Jacob apprend la mort d'Evan, qui n'aura pas eu le temps de concrétiser son projet. Aussi décide-t-il d'utiliser à son profit l'idée fantastique de ce dernier. Et c'est un triomphe. Mais au plus haut de sa gloire, Jacob reçoit un e-mail anonyme, terrifiant : Vous êtes un voleur. Jacob va alors tout faire pour identifier son interlocuteur avant que quiconque apprenne ce qu'il a fait. Pour cela, il va revenir dans le Vermont, pour enquêter sur la vie et la mort d'Evan. Il ne sait pas encore à quel point le jeu va s'avérer dangereux. L'intrigue parfaite ? c'est celle de ce roman, véritable piège qui dévore peu à peu son lecteur. Avec ce coup de maître, Jean Hanff Korelitz, à qui l'on doit déjà la série diffusée sur HBO The Undoing, avec Nicole Kidman et Hugh Grant, confirme qu'elle est le nouveau phénomène du thriller psychologique. « le meilleur thriller de l'année – et de loin ! » The Washington Post En savoir plus : https://bit.ly/3sqIBDU Où nous trouver ? Facebook : https://www.facebook.com/lecherchemidi.editeur Twitter : https://twitter.com/lecherchemidi/ Instagram : https://instagram.com/cherchemidiediteur

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Citations et extraits (33) Voir plus Ajouter une citation
Il n’y a pas de victime, dit Grace. Écoutez, je suis thérapeute depuis quinze ans. J’ai maintes fois entendu les femmes décrire leurs premiers échanges avec leur compagnon et leurs premières impressions de lui. En les écoutant, je me disais toujours : vous le saviez depuis le début. Elle savait qu’il n’arrêterait jamais de regarder les autres femmes. Elle savait qu’il était incapable d’économiser de l’argent. Elle savait qu’il la méprisait – et ce dès leur première discussion, dès leur deuxième rendez-vous ou encore le soir où elle l’avait présenté à ses amis. Mais elle a choisi de « dé-savoir » ce qu’elle savait. Elle a mis ses premières impressions et sa sensibilité sous le tapis. Elle s’est persuadée que ce qu’elle percevait intuitivement d’un homme qu’elle connaissait à peine était faux, une fois, je cite, « qu’elle a appris à mieux le connaître ». Ce réflexe qui consiste à ne pas tenir compte de notre instinct est extraordinairement puissant. Et peut avoir de terribles conséquences sur la vie d’une femme. C’est vraiment un processus de « dé-savoir ». Nous refusons de nous rendre à l’évidence, alors même que nous regardons une autre femme qui s’est bercée d’illusions en nous disant : « Comment ne pouvait-elle pas savoir ? » Il faut être aussi lucide sur soi-même que sur les autres, mais avant de se faire avoir, pas après.
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Où était Jonathan ? Où était-il et pourquoi ne la rappelait-il pas pour lui dire qu’il allait bien ? Et comment osait-il disparaître d’une manière aussi inconsidérée ? Qu’était-elle censée dire à leur fils ? Jonathan y avait-il pensé ? Qu’était-elle censée dire à son père ? Et puis merde, à Eva qui avait besoin de savoir combien d’assiettes elle devait disposer sur la table.
Elle ne se souvenait pas d’avoir été autant en colère contre lui. Et aussi terrifiée.
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Grace n’avait jamais pensé que Jonathan pouvait la quitter. Jamais. Même pas il y a quelques années, pendant les trois jours (et trois nuits) de calvaire qu’elle s’était infligés. Toujours pas maintenant. En fait, pas une fois depuis leur première rencontre, lorsqu’elle avait poussé un soupir de reconnaissance, de désir et de soulagement dans le sous-sol du dortoir de la faculté de médecine de Harvard. Il y a longtemps, une patiente lui avait dit ce qu’elle avait pensé lorsqu’elle avait rencontré son futur mari : « Quel soulagement. Je peux enfin arrêter de chercher. » Elle avait aussi ressenti cela. Fini ! s’était-elle dit à l’époque, même si la petite voix du pragmatisme avait été étouffée par son désir immédiat pour lui.
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Je pensais que mon livre pourrait aider les gens. Je pensais que j’avais quelque chose à leur dire sur la façon dont les femmes choisissent leur compagnon. Á l’évidence, c’est faux. Je suis une conseillère conjugale dont le mari a une maitresse. Qui a peut-être tué sa maitresse. »
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Quiconque accomplit quoi que ce soit dans la vie a quelqu'un qui meurt d'envie de l'anéantir.
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(...) son père et sa mère étaient chrétiens, et pas des chrétiens du type « Jésus vous aime. », mais plutôt du type « L'enfer a une chambre prête spécialement pour toi. »
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« Je pensais que mon livre pourrait aider les gens. Je pensais que j’avais quelque chose à leur dire sur la façon dont les femmes choisissent leur compagnon. Á l’évidence, c’est faux. Je suis une conseillère conjugale dont le mari a une maitresse. Qui a peut-être tué sa maitresse. »
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Combien de fois, en repensant à cette nuit-là – la dernière d’une période qu’il considèrerait toujours par la suite comme « l’avant » -, souhaiterait-il ne pas s’être fourvoyé à ce point ? Combien de fois, malgré la bonne fortune stupéfiante qui avait découlé de l’un de ces dossiers, souhaiterait-il avoir quitté ce bureau froid et impersonnel, retracé ses traces de pas boueuses dans le couloir, être retourné dans sa voiture et avoir refait les heures de trajet jusqu’à New-York et sa vie d’échecs ordinaires ? De trop nombreuses fois, mais c’était sans importance. Il serait alors trop tard pour y changer quoi que ce soit.
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- Où est votre fils ? dit O'Rourke.....
- Avec ses grands-parents. Il est en vacances.
- Ah J'ai rencontré votre père. .....
- Non, dit Grace. Ses autres grands-parents. Il est à Long Island avec les parents de Jonathan.
O'Rourke s'arrêta et se tourna vers elle.
- C'est...Eh bien, je suis surpris. Quand nous leur avons parlé, ils nous ont dit qu'il ne vous voyaient jamais.
-Nous avons dîné ensemble à New York le mois dernier. Ils avaient l'air d'aller très bien et ils l'ont invité à venir chez eux deux jours. Henry voulait y aller.
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– En fait, la maladie a provoqué son suicide. Voilà ce qui s’est passé. Et sa mère, ma patiente, était, comme tu peux l’imaginer, très triste. Et, après cet événement, elle cherchait un moyen de trouver un peu de paix. Un jour, elle m’a dit : « Pour le restant de mes jours, je sais quelle est la première chose que l’on dira de moi quand je quitterai une pièce. » Et je me souviens d’avoir pensé : oui, c’est vrai, c’est ce qu’on dira. Mais on ne peut rien y faire. Nous ne pourrons jamais contrôler ce que disent les gens quand on quitte une pièce. Nous ne devrions même pas essayer. Notre boulot, c’est juste de… d’être dans la pièce et d’essayer de ne pas trop penser à ce qui s’y dit quand nous n’y sommes pas. Quelle que soit la pièce dans laquelle on se trouve, juste, être là, conclut-elle maladroitement.
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