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3.7/5 (sur 7746 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Nice , le 13/04/1940
Biographie :

Jean-Marie Gustave Le Clézio, est un écrivain de langue française.

De nationalités française et britannique, il est fortement imprégné par la culture mauricienne et bretonne de sa famille. Il est né d’une famille bretonne (son nom signifie "les enclos" en breton) émigrée à l’Ile Maurice au 18e siècle. Son père était un Anglais, médecin de brousse en Afrique (en fait, un homme né à l’Ile Maurice d’origine bretonne) et sa mère une Française.
Après sa licence de lettres, il travaille à l’Université de Bristol et de Londres. Autour des années 70, il voyage au Mexique et au Panama où il vit plusieurs mois auprès des Indiens.

Il connaît très vite le succès avec son premier roman publié, "Le Procès-verbal" (1963, prix Renaudot). Jusqu’au milieu des années 1970, son œuvre littéraire porte la marque des recherches formelles du Nouveau Roman.
Par la suite, influencé par ses origines familiales, par ses incessants voyages et par son goût marqué pour les cultures amérindiennes, Le Clézio publie des romans qui font une large part à l’onirisme et au mythe: "Désert" (1980), Grand prix de littérature Paul-Morand, et "Le Chercheur d’or" (1985), ainsi que des livres à dominante plus personnelle, autobiographique ou familiale ("L’Africain", 2004). Il est l’auteur d’une cinquantaine d’ouvrages de fiction (romans, contes, nouvelles) et d’essais.

Le prix Nobel de littérature lui est décerné en 2008, en tant qu’"écrivain de nouveaux départs, de l’aventure poétique et de l’extase sensuelle, explorateur d’une humanité au-delà et en dessous de la civilisation régnante".

Père de trois filles, il vit avec sa deuxième femme (depuis 1975), Jémia Jean, originaire du Maroc, à Albuquerque (Nouveau-Mexique, États-Unis) et en France.
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Source : Wikipedia
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Cette semaine, La Grande Librairie s'installe à Marseille et propose une émission exceptionnelle, en public, à l'occasion des Nuits de la lecture et des 10 ans du Mucem. Au coeur de ce musée dédié aux cultures de la Méditerranée, des écrivains, des librairies et des lecteurs pour une soirée dédiée aux mots, aux mille identités de l'espace méditerranéen, et à cette idée que la littérature est toujours un lieu de rencontres, de partage et de commun. Augustin Trapenard est donc allé à la rencontre du lauréat du prix Nobel 2008 Jean-Marie Gustave le Clézio. Il est venu présenter son dernier ouvrage, "Identité nomade" (Robert Laffont), explorant son parcours d'écrivain, ses voyages et ses affiliations. L'auteur s'interroge également sur le pouvoir de la littérature dans le monde contemporain. Un récit introspectif captivant sur l'essence de l'écriture. le tout, durant une magnifique balade à Nice, ville qui l'a vu naître.

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Citations et extraits (1797) Voir plus Ajouter une citation
J.M.G. Le Clézio
Le silence est l'aboutissement suprême du langage et de la conscience.
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J.M.G. Le Clézio
Écrire est un besoin, c'est à l'intérieur de vous-même, ça a besoin de sortir, et de sortir sous cette forme. [..] Il faut avoir lu des auteurs, les avoir digérés, avoir éprouvé le besoin de faire mieux qu'eux. Un écrivain est sans doute quelqu'un d'imparfait, qui n'est pas terminé, et qui écrit, justement, en vue de cette terminaison; qui recherche inlassablement cette perfection.
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J.M.G. Le Clézio
À l'île Maurice, mon cousin prêtre, le père Souchon, célèbre des mariages entre musulmans et chrétiennes. Il porte une chasuble moitié blanche avec un morceau de croix, et moitié verte avec un croissant. Il dit : " Vous élèverez les enfants comme vous voudrez. "

Extrait d'un billet paru dans le 1 n°41 du mercredi 28 janvier 2015
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Ils marchaient depuis la première aube, sans s’arrêter, la fatigue et la soif les enveloppaient comme une gangue. La sécheresse avait durci leurs lèvres et leur langue. La faim les rongeait. Ils n’auraient pas pu parler. Ils étaient devenus, depuis si longtemps, muets comme le désert, pleins de lumière quand le soleil brûle au centre du ciel vide, et glacés de la nuit aux étoiles figées. ….

C’est comme s’ils cheminaient sur des traces invisibles qui les conduisaient vers l’autre bout de la solitude, vers la nuit ….

Ils étaient les hommes et les femmes du sable, du vent, de la lumière, de la nuit. Ils étaient apparus, comme dans un rêve, en haut d’une dune, comme s’ils étaient nés du ciel sans nuages, et qu’ils avaient dans leurs membres la dureté de l’espace.

Ils portaient avec eux la faim, la soif qui fait saigner les lèvres, le silence dur où luit le soleil, les nuits froides, la lueur de la Voie lactée, la lune ; Ils avaient avec eux leur ombre géante au coucher du soleil, les vagues de sable vierge que leurs orteils écartés, touchaient, l’horizon inaccessible.

(p7/8)

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J'ouvre les yeux, et je vois la mer. Ce n'est pas la mer d'émeraude que je voyais autrefois, dans les lagons, ni l'eau noire devant l'estuaire de la rivière du Tamarin. C'est la mer comme je ne l'avais jamais vue encore, libre, sauvage, d'un bleu qui donne le vertige, la mer qui soulève la coque du navire, lentement, vague après vague, tachée d'écume, parcourue d'étincelles.
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J.M.G. Le Clézio
Notre seule vraie famille est celle des livres.On y éprouve un sentiment de perméabilité avec celui qui raconte: il donne tant de force, tant de frissons.
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La guerre n’a pas de sens pour les enfants. D’abord ils ont peur, puis ils s’habituent. C’est quand ils s’habituent que ça devient inhumain. (p.18)
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Je voudrais bien écrire comme on parle. Je voudrais bien écrire comme on chante, ou comme on hurle, ou simplement comme on allume une cigarette avec une allumette, et on fume doucement, en pensant à des choses sans importance. Mais cela ne se fait pas. Alors, j’écris comme on écrit, assis sur la chaise de paille, la tête un peu penchée vers la gauche, l’avant-bras droit portant au bout une main pareille à une tarentule qui dévide son chemin de brindilles et de bave entortillées.
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Et puis tout à coup, elle m'a vu. Son visage n'a pas bougé, n'a pas souri, mais j'ai vu que ses yeux s'étaient ouverts, j'ai senti le lien de son regard dans le mien, comme si j'entendais battre son cœur dans un fil.
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J.M.G. Le Clézio
"J'arrivais à un point dans ma vie d'écrivain, et dans ma vie tout simplement, où j'avais des blocages. J'avais besoin, peut-être, d'un psychanalyste. Et, au lieu d'un psychanalyste, j'ai rencontré les Embera.
J'étais en crise, j'avais beaucoup de mal à continuer d'écrire des romans, cela me paraissait inutile. Et d'avoir vécu avec des personnes qui étaient dans une difficulté matérielle si grande, qui n'avaient rien et en même temps, avaient tellement confiance dans l'être humain, cela m'a redonné le goût d'écrire"
(interview lors de la 26e Foire internationale du livre de Bogota)
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