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3.71/5 (sur 7 notes)

Né(e) : 1903
Mort(e) : 1975
Biographie :

Rédacteur aux éditions TIme-Life.

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Citations et extraits (8) Ajouter une citation
On pense également qu’il s’adonna à la peinture d’enseignes, de carrosses et de maisons. Pareil travail n’était d’ailleurs pas aussi banal qu’il peut paraître de nos jours. Les enseignes des boutiques et les flancs des carrosses des gentilshommes étaient généralement décorés de scènes élaborées et flamboyantes qui avaient exigé force habilité, à défaut d’imagination.
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La plus grande partie du temps que lui laissait sa réussite financière, Gainsborough la passait à faire des expériences artistiques. Il se mit ainsi à utiliser des procédés nouveaux pour lui, par exemple enduire une aquarelle d’un vernis pour simuler l’effet d’une peinture à l’huile appliquée en couche fine.

L’expérience la plus originale qu’il tenta fut peut-être de peindre sur une plaque de verre avec des couleurs transparentes. Pour montrer le résultat de ses travaux (environ 30 cm de côté), il les plaçait dans une boîte de bois léger contenant trois chandelles éclairant l’arrière de la plaque, un peu comme on procède aujourd’hui avec des diapositives.
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Non seulement Gainsborough avait une curieuse façon de procéder en matière d’éclairage, mais il utilisait aussi des techniques bien peu orthodoxes qui découlaient, sans nul doute, de son manque de formation magistrale. Certaines de ses brosses (il les appelait « crayons »à avant des manches de près de 2 m de long. Lorsqu’il commençait un portrait, il plaçait le modèle tout près de son chevalet. Puis il se reculait et, avec ses longues brosses, fixait la ressemblance sur la toile. Il trouvait apparemment utile de regarder en même temps et à la même distance le visage réel et sa reproduction pour faire en sorte que l’un et l’autre eussent bien la même taille. Plus tard, naturellement, il posait ses brosses à long manche et finissait sa peinture d’une façon plus conventionnelle.
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Un gentilhomme campagnard britannique trouvait normal d’accorder presque autant d’intérêt à ses chevaux qu’à sa famille. Ceux-ci faisaient d’ordinaire partie intégrante des tableaux de la vie rurale, et un animal favori voyait parfois son portrait exposé dans la salle des trophées de son propriétaire. L’affection de l’homme pour l’animal ne se limitait pas au produit de sa propre écurie ; sur les murs des châteaux, on voyait plus de peintures, de gravures et de dessins de pur-sang célèbres que de portraits des héros nationaux ou de la famille royale.
Malgré la popularité de cette branche artistique, la plupart des peintres britanniques se révélèrent de médiocres animaliers, à l’exception de George Stubbs qui éleva sa spécialité au plus haut niveau.
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Avant le début du XVIIIe siècle, l’île humide située de l’autre côté de la Manche était considérée par le reste de l’Europe comme un pays grossier et violent, plus prompt à se révolter et à répandre le sang qu’à honorer l’art et la culture.

Malgré l’instabilité politique, les Britanniques s’étaient dotés d’une littérature remarquable et quelques-uns de leurs érudits avaient acquis une réputation de premier plan chez eux et à l’étranger. Mais en peinture, à l’aune de laquelle les Européens du Continent mesuraient la réussite culturelle, les Britanniques avaient beaucoup de retard.
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L’hygiène publique était si mauvaise que, lorsque la reine Elisabeth 1re se rendit à Bath en 1590, elle en fut chassée par la puanteur d’un égout à ciel ouvert. Le XVIIe siècle ne vit guère d’amélioration. Un historien horrifié écrivait alors : «Toutes sortes de désordres y étaient portés à leur plus haut point… Les Bains étaient semblables à des ménageries, et toute réserve en était absente ; des gens des deux sexes s’y baignaient nus, jour et nuit ; et l’on jetait chiens, chats, porcs et même créatures humaines dans l’eau où certains se baignaient. »
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au milieu du XVIIIe siècle, en Angleterre, la profession d’artiste ne conférait aucun statut social. A l’occasion, Gainsborough pouvait s’habiller avec quelque élégance, et l’on sait qu’il portait une perruque, alors la marque distinctive d’une certaine situation sociale.
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Ces gens, écrit l'évêque (Diego de Landa), ... utilisaient certains caractères ou lettres, grâce auxquels ils couchaient sur les pages de leurs livres leur antiques connaissances et leurs sciences (...). Nous découvrîmes une grande quantité de livres composés dans lesdits caractères et, comme ils ne contenaient rien en quoi on ne pût voir superstitions et mensonges du Malin, nous les livrâmes tous à la flamme purificatrice. (page 126)
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