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4/5 (sur 5 notes)

Nationalité : Mexique
Né(e) à : Mexico , 1962
Biographie :

Né à Mexico en 1962, JUAN MANUEL SERVÍN se décrit volontiers comme un écrivain et un journaliste autodidacte. Auteur d’articles et d’essais pour de nombreux journaux mexicains, il a reçu le prix Fernando Benítez de la presse culturelle pour son texte « Les héritiers du diable ». Issu d’un milieu modeste, il commence à écrire en 1989 mais s’interrompt en 1993 lorsqu’il quitte le Mexique pour les États-Unis. Sans papiers, il y vit de petits boulots dans des restaurants, des stations essence et des greens de golf. Désirant découvrir l’Europe, il vécut de vagabondages d’abord en Irlande, puis en France pendant trois ans. Cette période de sa vie, marquée par le chômage et l’anonymat, est aussi celle qui le conduit à renouer avec ces aspirations d’écrivain. S’il ne se définit pas aujourd’hui comme journaliste au sens traditionnel du terme, Juan Manuel Servín se considère comme un écrivain ayant besoin du journalisme pour raconter des histoires marquées par une certaine immédiateté. Bénéficiaire du programme de résidence artistique Mexique-Colombie en 2005, il devient membre du Système National de Créateurs d'Art en 2006. Il est l’auteur de plusieurs romans dont Por amor al dólar (Planeta-Joaquín Mortiz 2006) et Al final del vacío (Mondadori 2007), et de recueils de nouvelles : Periodismo Charter (Nitro/Press-Conaculta, 2002), Revolver de ojos amarillos (Almadía 2006, réédité en 2008).
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Source : http://www.lesallusifs.com/livres/livre.php?id=77
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Bibliographie de Juan Manuel Servin   (1)Voir plus

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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Comment se fait-il qu'au point où j'en suis de ma vie je n'aie que des relations anecdotiques avec les femmes? Je ne manque jamais de les inviter à manger deux ou trois fois avant qu'on aille à l'hôtel un certain nombre de fois, jusqu'à ce que je m'ennuie. Je joue franc jeu avec elles: je leur dis que la seule chose que je souhaite c'est qu'elles constituent un repos après toute une journée de travail, et qu'elles me prennent de la même manière. Mais elles ne veulent pas, si il n'y a rien qui nous lie, elles refusent. Qu'elles me racontent leurs chagrins ou leurs espoirs, ça m'est assez égal, même si c'est toujours la même chanson qu'elles serinent. Je les frustre. J'entends sans écouter. Leur servir de fronton pour renvoyer leur problèmes, je m'en fiche, tant qu'elles ne refusent pas d'aller à l'hôtel.
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Chaque fois que je pensais à entrer dans une salle de cinéma, mes souvenirs me ramenaient à une époque où j'étais, comme aujourd'hui, sans travail et où mes rares économies étaient parties en entrées de cinéma, en gargotes et en flasques de vodka accompagnées de jus d'orange. Tous les jours, la même séance. Je me fichais pas mal du film, je pouvais entrer en matinée ou en soirée. L'important c'est que j'aie ma dose. Je ne quittais pas le cinéma avant de l'avoir finie. Une fois, je m'étais endormie, soûl à entre être assommé, jusqu'à ce qu'on vienne me réveiller pendant un entracte. On m'accusait d'être le responsable de la forte odeur d'urine. Je ne le nie pas, il m'était arrivé de pisser dans le récipient de jus d'orange, mais rien que deux ou trois fois, pas plus.
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J'ai regardé par la fenêtre et fixé mon regard sur le paysage. Il y a eu un moment pendant lequel j'ai cru avoir pleine conscience du lieu où je me trouvais: les choses apparaissaient à mes yeux comme des ombres hermétiquement enveloppées de brouillard, m'empêchant de voir complètement une lune incapable d'éclairer la nuit à cause des nuages gonflés d'eau sur le point de crever.
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Les idées n’étaient plus à moi, c’était le produit d’un lourd fardeau qui m’obligeait à griffonner dans mon esprit des actions qui n’avaient lieu nulle part. Un âne transportant de l’eau dans le désert.[...]
Nous parlions en susurrant n’importe quoi. Les mots n’étaient qu’un outil pour ouvrir la coquille de l’amande. (…) Nous étions si proches que son haleine humectait mon nez et ma bouche. Du tabac et une haleine d’estomacs habitués à jeûner.
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