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3.47/5 (sur 283 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : San Diego
Biographie :

Karen Thompson Walker est diplômée de UCLA et de l'université Columbia, où elle a suivi un cursus sur l'écriture littéraire.

Elle a bénéficié en 2011 de la bourse prestigieuse du Sirenland Fellowship et obtenu te prix de la fiction décerné par le magazine artistique new-yorkais Bomb.

Ancienne éditrice chez Simon & Schuster, elle a écrit L’Age des miracles, son premier roman, le matin avant de partir travailler.

Originaire de San Diego, elle vit actuellement à Brooklyn avec son mari.

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Karen Walker présente l'héroïne son roman L'Âge des miracles Interview vidéo de Karen Thompson Walker, à l'occasion de la parution de son roman L'Age des miracles, paru aux éditions Presses de la cité. Entre roman d'anticipation et d'apprentissage, L'Age des miracles est un livre visionnaire sur la capacité d'adaptation de l'Homme, poussée ici à son paroxysme.


Citations et extraits (60) Voir plus Ajouter une citation
Dans la vie, on n'a qu'un seule obligation : mourir, répondit Mme Pinsky, citant l'une de ses maximes préférées. Tout le reste relève du choix.
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Mon père finit par lever les yeux de son journal, non sans avoir posé l'index à l'endroit où il avait interrompu sa lecture. Comment aurions-nous pu soupçonner que la mécanique céleste avait enfin égalé la véhémence de la rhétorique maternelle ?
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Je suis toujours ébahie par l'étendue de notre ignorance d'alors.
Nous avions des fusées, des satellites et les nanotechnologies. Des bras et des mains robotisés, des engins qui arpentaient la surface de Mars. Nos véhicules aériens non pilotés, contrôlés à distance, pouvaient repérer des voix humaines à trois kilomètres. Nous savions recréer de la peau synthétique, cloner des brebis. Le coeur d'un mort pouvait pomper le sang d'un étranger. Nous avancions à pas de géant dans les domaines de l'amour et de la tristesse - nous disposions de médicaments pour simuler le désir, pour dissiper le chagrin. Nous accomplissions toutes sortes de miracles : rendre la vue aux aveugles et l'ouïe aux sourds, faire apparaître des bébés dans les ventres de femmes infertiles. A l'époque du ralentissement, des chercheurs qui travaillaient sur des cellules souches étaient sur le point de guérir la paralysie - il y avait fort à parier que les paraplégiques auraient rapidement pu remarcher.
Et malgré tout, l'inconnu surpassait encore le connu. Nous n'avons jamais déterminé l'origine du ralentissement. La source de notre souffrance est restée, à tout jamais, mystérieuse.
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Les véritables cataclysmes relèvent toujours de l'imprévu, de l'impensable, de l'inconnu.
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J'aurais dû savoir, déjà, que ce ne sont pas les désastres qu'on anticipe qui finissent par advenir... mais ceux auxquels on ne s'attend jamais.
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On prétend que les humains ont à leur disposition des centaines de langages pour se comprendre les uns les autres, qu’ils peuvent déceler des messages dans les mouvements les plus infimes du corps, dans les expressions les plus fugaces d’un visage, pourtant, étonnamment, ce matin-là, j’avais communiqué avec une efficacité incroyable l’opposé de ce que je désirais le plus au monde.
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C'était le collège, l'âge des miracles, celui où les élèves prennent près de dix centimètres durant l'été, où les poitrines s'épanouissent d'un coup, où les voix plongent et s'envolent. Nos premières imperfections apparaissaient, mais on les corrigeait. Une mauvaise vue disparaissait grâce à la magie des lentilles de contact. Des dents de travers étaient réalignées grâce à un appareil. Une peau boutonneuse se voyait purifiée par l'application de produits chimiques. Certaines filles devenaient belles. Certains garçons devenaient grands. Quant à moi, je continuais à ressembler à une gamine.
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Au début, ce temps supplémentaire qui faisait une boursouflure à la frontiére de chaque journée est passé inaperçu, telle une tumeur grossissant imperceptiblement sous la peau.
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Difficile de croire qu'à une certaine époque pas si lointaine on imprimait chaque année, dans ce pays, d'épais almanachs indiquant, entre autres, l'heure précise du lever et de coucher du soleil pour les trois cent soixante-cinq jours à venir. Je suis convaincue que nous avons perdu autre chose avec la disparition de cette cadence régulière, une croyance générale en la fiabilité de certaines réalités.
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Il n'y avait aucune image à montrer à la télévision, ni immeubles en feu, ni ponts effondrés, ni bouts de ferraille tordue, ni terre brûlée, ni maisons emportées par un glissement de terrain. Aucun blessé. Aucun mort. Ce fut, au début, une tragédie invisible.
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