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3.99/5 (sur 140 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Allentown (Pennsylvanie) , le 21/04/1946
Mort(e) à : Chicago, Illinois , le 06/12/2017
Biographie :

Kathleen Karr a grandi dans une ferme à Dorothy (New Jersey).

Après des études en littérature anglaise, elle a travaillé dans le milieu du cinéma.

Elle se lance dans l'écriture sous l'influence de son mari et en 1990, ses enfants lui demandent d'écrire pour eux. Elle rédige alors "It Ain’t Always Easy" ("C'est la vie") et découvre qu'elle aime beaucoup écrire pour la jeunesse.

Ses romans ont été récompensés par plusieurs prix, aux États-Unis et au-delà. Prix Fauve jeunesse 2023 pour La longue marche des dindes.

Source : www.livres-a-gogo.be
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
C'était un magnifique jour de juin. Les champs de maïs verdissant ondulaient de part et d'autre de la route de l'Ouest. Mes dindes qui se dandinaient au milieu devaient être superbes à voir, avec leur plumage étincelant au soleil. Parole, elles ont filé comme des bolides dès qu'elles ont senti sous leurs pattes un petit avant-goût de liberté. Nous avons bien dû parcourir cinquante kilomètres le premier jour.
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-Le territoire indien? Je n'ai jamais vu d'Indiens de toute ma vie!
-Pas étonnant, Simon pas étonnant, vu que notre Etat éclairé du Missouri les a tous fichus dehors y a que'ques années. Les a expédiés un peu plus loin à l'ouest, quoi. Le gouvern'ment leur a raconté qu'il y avait là-bas plein de bonnes terres où ils pourraient s'établir pour toujours.
-Et alors? J'ai demandé.
M. Peece a soupiré.
-Eh ben alors, "pour toujours" dans l'esprit des Indiens et "pour toujours" dans l'esprit des Blancs m'ont tout l'air d'être deux notions bien différentes, Simon.
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Les animaux sont toujours plus malins que ce pensent la plupart des gens.
Et Emmett était le chien le plus malin que j'aie jamais eu le plaisir de connaître.
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Après ça, nous avons encore tiré quelques coups de feu, puis nous avons fait demi-tour pour rejoindre le camp. Sauf que, en nous retournant, nous avons constaté que nous avions de la compagnie un rang d'hommes et de jeunes gens se tenait derrière nous. Il y en avait une demi-douzaine, sortis de nulle part sans le moindre bruit. Ils avaient des cheveux longs, des pantalons de cuir, et des chemises encore plus loqueteuses que les anciennes guenilles de Jabeth. Ils avaient aussi la peau sombre, mais pas comme celle de Jabeth. Plus proche du bronze de mes dindes que du chocolat. J'ai ouvert la bouche, je l'ai refermée. J'ai recommencé.
- C'est des Indiens ?
- On dirait bien, Simon. On dirait bien, M. Peece a dit, tout à fait calme et maître de lui. (Il a abaissé le fusil qu'il tenait de la main gauche, et il a levé la main droite.) Ugh !
- Bonjour, l'un a répondu. Belle matinée pour s'exercer au tir.
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De retour à la ferme, j'ai ôté la bride d'étincelle et je l'ai brossée. Puis j'ai caressé le velours de ses longues oreilles.
- Toi et moi,on va se payer du bon temps, je lui ai murmuré. Toi, et moi, et tes frères. On va faire une longue, longue marche. On va voir le monde. Et on va devenir quelqu'un.
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-Simon,elle a repris, il m'est très pénible de te le dire, mais tu te rends bien compte...
-Oui, m'dame ?
- Tu te rends bien compte que tu viens d'achever ton CE1. Pour la quatrième fois.
- Oui , m'dame. C'a été encore plus plaisant que d'habitude.
Elle a froncé les sourcils.
- Quoi qu'il en soit...Je crois que tu as exploré jusqu'au tréfonds les arcanes du CE1, Simon. Je crois qu'il est temps pour toi de le quitter.
J'ai sauté de joie.
- Ca veut dire que je vais enfin passer en CE2 ?
- Hélas non. Tu es déjà le plus âgé de mes élèves, Simon Green. Si fort que j'ai pu apprécier ta compagnie, il est temps pour toi d'affronter le monde. De déployer tes ailes.
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"Je savais bien que j'avais oublié quelque chose ! Je voulais apporter une perche et les hameçons de papa. Et puis des vers de terre. Mais ça m'est complètement sorti de la tête. C'est parce que nous sommes partis trop vite."
"C'est pas grave, Chrissie. De toute façon, je ne crois pas que je pourrais manger ces poissons."
"Parce qu'ils sont si drôles ?"
"Non. Parce qu'ils me rendent heureux."

(page 41)
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- Je ne le chicane pas sur ce qu'il mange. Je voudrais juste mettre le doigt sur le talent qu'il a forcément. Miss Rogers disait toujours que chacun a sa place dans ce monde. Il suffit de la trouver.
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Elle regarda vers le sud où les terres s'étendaient à perte de vue. Le champ de luzerne de son père luttait en vain contre la poussière qui venait du Nebraska. Leurs terres étaient bordées par une rivière, le Cheyenne. Autrefois, il brillait de mille feux à la lumière de la lune, mais aujourd'hui ce n'était plus qu'un maigre ruisseau qui essayait laborieusement de refléter un peu de lumière.
Elle vida son verre qui n'étancha pas sa soif et se tourna vers l'ouest, où l'on voyait pointer les collines noires. Elles semblaient encore plus tristes à la lumière de la lune, silhouettes chauves qui se dressaient tout autour de la vallée. Elle observa le ciel. Pas un nuage. Pas même un nuage de poussière. Christine avait appris à lire dans le ciel depuis qu'elle était toute petite. La pluie ne viendrait pas demain. Elle retourna se coucher.

(page 9)
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Jabeth a pilé en plein milieu de la route poussiéreuse où il est resté planté comme une souche un bon moment. Puis il s'est hissé sur la pointe de ses bottes qu'il avait enfin réussi à assouplir et il a fait un bond prodigieux.
- Je suis au pays de la liberté. Je suis libre. Je suis un homme libre !
C'était étrange d'observer l'enthousiasme de Jabeth pour quelque chose à quoi je n'avais jamais beaucoup pensé avant de rencontrer mon nouvel ami. Et si, moi, je m'étais trouvé dans ses bottes ? Je suppose que j'aurais été soulagé comme lui. Et M. Peece devait penser la même chose, vu que, presque aussitôt, Jabeth l'avait arraché à son perchoir du siège du chariot et qu'à présent nous dansions tous les trois en louant le Seigneur.
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