Le front est une ligne mortelle et ensorcelante. La guerre fait naître un monde de sentiments inconnus, insoupçonnés. Ces heures plus qu'humaines ont le parfum définitif de l'absolu. C'est une fenêtre à laquelle on respire un air chargé de ciel, une région au bord du monde, tout près de Dieu. C'est peut-être là seulement qu'on meurt dans la plus totale liberté.