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4.69/5 (sur 456 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Le Magazine littéraire est un magazine ou plutôt une revue littéraire. Il se définit comme "le journal des livres et des écrivains".

C'est un mensuel paraissant depuis 1966, anciennement dirigé par Jean-Jacques Brochier d'Italiques (ORTF) puis Jean-Louis Hue, aujourd'hui par Joseph Macé-Scaron.

Chaque mois, un dossier consacré à un auteur, un philosophe ou à un courant littéraire constitue une partie importante du magazine. La littérature plus contemporaine fait l'objet de critiques et d'interviews.

La nouvelle formule du Magazine Littéraire répond ainsi à une double exigence : renforcer sa vocation d’outil encyclopédique et affirmer le rôle de ce magazine comme acteur de premier plan sur la scène culturelle française. Pour cela, Le Magazine Littéraire s'est dotée d’un site internet complet.
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Source : Wikipédia
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Citations et extraits (35) Voir plus Ajouter une citation
On a mal compris « Les Mots » : c'est un adieu à la littérature. Pourquoi est-ce si bien écrit ? Parce que Sartre l'a voulu, et parce que la littérature ne se détruit que par la littérature. Le charabia n'atteint pas la langue. Sartre l'a avoué à certains : « Les Mots », c'est un pastiche d'autobiographie, au sens où « Don Quichotte » est un pastiche des romans de chevalerie, où Voltaire dans Candide, se moque de tout le monde. On voit bien que le jury Nobel s'y est mépris, puisqu'il a attribué le prix à Sartre malgré ses avertissements et que cela s'est terminé par un refus notoire.

1765 - [p. 90] Sartre et Les Mots, de Michel-Antoine Burnier
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pour moi, le mal absolu [...]c'est l'ignorance d'autrui, de la possibilité de la différence. C'est le degré zéro de la curiosité. On est incapable de voir en dehors de soi tant on croit déjà tout savoir et avoir tout compris. Non content d'être ignorant, on ne désire pas connaître pour ne pas affronter ce qui nous remet en question et peut-être en danger. C'est dans cette citadelle du soi bête et violent que réside le mal absolu.
Mathias Enard
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L'Inde est constituée de vingt-huit états et compte presque autant de langues officielles. C'est une mosaïque de peuples et de religions. Face à cette immense diversité, chaque livre d'un écrivain indien est comme une picèe d'un gigantesque puzzle.

Jean-Claude Perrier
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Sillonner les rues si droites et pourtant si imprévisibles de la Grosse Pomme revient dès lors à suivre les lignes de force qui structurent non seulement un continent et une société, mais aussi l'imaginaire d'une vaste constellation littéraire, éternelle et mouvante.

Introduction au dossier
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Dans mon pays, il y a toujours eu, depuis l'apparition du genre, de grands romans écrits par des femmes, qui ont été lus, étudiés et admirés par les femmes autant que par les hommes. La Grande-Bretagne est peut-être la seule nation où cela a été le cas, et nous devrions en être fiers. A.S Byatt

Comment, devant un tel déferlement, ne pas s'interroger sur la richesse et la force du roman britannique au féminin? Sur son histoire, ses origines, ses influences? Sur l'existence, si ce n'est d'écoles, du moins de familles d'idées et d'écritures permettant d'établir des ponts entre des oeuvres à priori disparates?
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Chant d'Oriane

Sans monsieur le soleil
Je resterais contente
Dans le frais de la nuit
Je baignerais mon corps

S'il le faillait encore
J'irais dans le silence
Et les voix de jadis
Me parleraient tout bas

Qu'on me coupe les mains
Cela n'est pas grand'chose
J'aurai l'odeur des roses
Tout le long des chemins

Mais las, sans votre cœur
Je ne suis plus personne
Et plus rien ne résonne
Du monde à qui je meurs.

928 - [p. 19] Le Chevalier de Neige
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L'idée de solitude revendiquée dans les théories romantiques de ces écrivains allemands doit être différenciée de la solitude insurmontable, existentielle et fatale qui relève d'un mal d'être. autant celle-ci est destructrice, autant l'autre est bénéfique. Pour les frères Schlegel et Novalis, tous les efforts de l'homme doivent être, pour "se former" individuellement, de tendre vers l'invisible, le mystère, afin de se trouver en harmonie avec la création divine. La solitude est l'auxiliaire de l'itinéraire spirituel à entreprendre. Mais solitude intérieure qui permet une maturation, et qui n'exclut pas les relations sociales, une succession d'amitiés, d'amours, car la "formation" du Moi passe par le commerce avec autrui.
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Le "dor" est donc plus ambigu que la nostalgie : il est tourné aussi bien vers le passé que vers l'avenir ; le regret de l'impossible retour in illo tempore n'est pas obligatoire. C'est un désir mêlé de souffrance, une aspiration qui ne connaîtra pas d'accomplissement, car celui qui l'éprouve se situe dans une indétermination dont il ne connaît pas les possibilités de réalisation. Il ne peut que les pressentir, mais il n'en exige pas la manifestation. L'objet du "dor" est fondamentalement indéfinissable. Vivre ce qu'on souhaite advenir comme une douce souffrance est plus important que de voir ses souhaits accomplis, car la qualité de cette langueur est supérieure à ce qu'on peut obtenir par la satisfaction de ses désirs.
Cioran emploie rarement le mot roumain "dor", sauf pour se livrer à une sorte d'exercice de ce qu'il appelle "l'appréhension de l'essence des peuples par leur façon de participer au vague" ("Oeuvres", p. 607)
("Triste avec méthode", par Constantin Zaharia)
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Empêcher la lecture est une barbarie pratiquée par les institutions qui veulent nous subjuguer. (Le feuilleton de Charles Dantzig)
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La solitude est inséparable de la condition humaine, et de son activité la plus particulière, la création esthétique. Poétique dès Ovide et les malheurs de l'exil, religieuse avec la vogue de l'érémitisme aux débuts du christianisme, jusqu'à son dernier avatar, Port Royal, naturaliste et déiste avec Rousseau ou Senancour, théâtrale pour les romantiques français, métaphysique pour Holderlin et les poètes allemands, jusqu'à Handke, et, chez nous, Blanchot et les héros de l'absurde qui errent dans beckette, Ionesco ou Adamov, philosophique quand Kierkegaard balance: ou bien...ou bien, la solitude est en chacun de nous, malheur indispensable, enrichissant, fécond. Quand elle n'est pas triste fatalité sociologique.
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