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Citations de Prix Clara (59)


L’infini était là, si proche et pourtant si loin, à la fois à portée de main et à des milliers de kilomètres. Le ciel vertigineux s’étendait au-dessus de leurs têtes, les encerclant, les dominant, les recouvrant d’une immensité bleu nuit.
(Funambules. Émilie Mahé, page 25)
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C’est vrai qu’on est bien tous les deux, vieillissant côte à côte, suivant une même routine sous le ciel gris : œufs, boulot, cigarette, télé, cognac. J’aime bien quand il boit son cognac, avachi dans son grand fauteuil en tissu rouge. La chaleur emplit la pièce, l’odeur de tabac s’incruste dans mes narines, je perds la notion du temps, moi-même assise dans mon fauteuil, le corps mou, épuisée, le souffle court comme après avoir couru sous la pluie, semblable à une première taffe de clope. Il ne fait pas attention à moi, ses yeux vissés sur la télévision, mais moi, je fais attention à lui. Il est immobile, ancré d’une telle façon qu’on pourrait croire que le mobilier fait partie de son corps.
(Le repas du dimanche soir, Luna Dauger, pages 96-97)
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- Amusez-vous bien ! Et surtout : soyez sages…
Éloïse soupire. Le fameux « soyez sages » commun à tous les parents, de toutes les époques, de tous les pays, de tous les âges. Comme quoi, une simple phrase peut réunir tout individu quel qu’il soit. Elle lui fit le sourire le plus candide possible et claqua la porte derrière elle.
(Funambules. Émilie Mahé, page 18)
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Il (Armin) avait su, par un ami rencontré à la porte de Pantin, que les bibliothèques étaient de merveilleux endroits ouverts aux migrants, où ils pouvaient passer tout leur temps et rester au chaud. En particulier, la bibliothèque de la Villette, qui offrait des cours de français et d’informatique aux migrants.
(La silhouette de l’ombre, Camille Benveniste, page 87-88)
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Je suis effrayée par le parcours de ces demandeurs d’asile, les mois voire les années passées à fuir leur pays, essayant juste de survivre, exploités et ballotés d’un pays à l’autre. Arrivés en France, ils croient être au bout de leurs peines et découvrent alors qu’ils ont encore tout à faire. Ils dorment dans le froid, sont volés, roués de coups, et malgré cela restent si positifs et souriants. C’est une vraie leçon de vie, eux qui sont parfois à peine plus âgés que moi ! Durant cette période où nous, Français, avons tendance à nous plaindre d’atteinte aux libertés individuelles, eux voient leurs vies volées par les talibans.
(Camille Benveniste, page 56)
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Tes dessins sont somptueux. Il n’y a pas de proportions, liberté de toutes normes et pourtant tout y est puissamment réussi.
(Ta bohème, Bertille Bricou, page 125)
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Ils s’endormirent donc, avec d’un côté l’infini d’un ciel grondant, et de l’autre, des phrases laissées en suspens, comme des funambules accrochés à leurs fils.
(Funambules. Émilie Mahé, page 45)
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Elle t’offre un sourire croissant au beurre, le genre de chose qu’Alice dirait. Cette fille, c’est une fantaisie dérangeante, un surréalisme en retard. Tu lui retournes son sourire.
(Ta bohème, Bertille Bricou, page 128)
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Tandis que sa fille parle, Sahar regarde Armin. Il devient un beau jeune homme, bien bâti, pense-t-elle non sans une certaine fierté. Ses yeux brillants couleur noisette lui donnent un air doux, presque timide, et sa mâchoire carrée, qui contraste avec son regard, lui donne un charme farouche. Le fils de Sahar a des cheveux d’un noir particulier, couleur ébène. Ils sont bouclés et certaines mèches retombent gracieusement sur son front.
(La silhouette de l’ombre, Camille Benveniste, page 61)
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- On ne peut pas croire qu’on aime quelqu’un ; ce serait mentir à l’autre et… se mentir à soi.
(Funambules. Émilie Mahé, page 43)
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Écrire a toujours été une évidence. Toujours. Les mots ouvrent une infinité de portes, donnent corps aux rêves les plus fous, apaisent les flots de l’inspiration en la laissant voguer au gré des histoires. Ils permettent de s’évader, plus loin, sans cesse. L’écriture est exigeante, mais elle vous procure ce sentiment d’être libre et unique.
(Ève Renard, page 144)
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T’es un enfant du béton, une fleur à la lisière du trottoir là où poussent les mauvaises herbes. Tu t’engouffres dans la gare. Tu aimes aussi son odeur, aigre, une odeur de pisse et de cuivre. Tu montes sur le quai, la chaleur de l’été te caresse la peau. C’est d’une violence douce, un peu lourde. T’aimerais te barrer loin… Pour aller où ?
(Ta bohème, Bertille Bricou, page 114)
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J'ai l'impression de me déconnecter d'elle, j'ai l’impression d'être ringarde, sans abonnés donc sans intérêt. J'utilise beaucoup mon téléphone, mais je n'ai jamais été attirée par les réseaux sociaux. (Timothée Peraldi dans Influenceuse)
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[Capucine, 17 ans, auteur d'une des nouvelles] :
A présent, "écrire" rime pour moi avec "courir" car, comme dans ce sport que je pratique, il faut s'entraîner régulièrement, y consacrer du temps, et surtout chercher à se dépasser. (p. 6)
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Peut-on vraiment faire taire le chant des pierres?
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[Berlin Est, 1966]
Mes vieux souliers, cent fois ressemelés, persistent à prendre l'eau. Je n'ai pas de quoi en acheter de neufs. Il paraît qu'à l'Ouest, c'est l'abondance ; sont-ce des mensonges pour discréditer le parti, ou y a-t-il du vrai dans ce qu'on raconte sous le manteau ? J'essaie souvent d'imaginer ta vie là-bas, mais le manque de renseignements fiables me rend la tâche difficile. L'américanisation des pays occidentaux est-elle très avancée ? La liberté y est-elle totale ?
(p. 82)
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[Adolescente dépressive]
Un jour de plus à enfiler comme une perle sur un collier. Un jour, il faudra le fermer et alors tout sera fini. En attendant, quelque part le fil s'est cassé, il a fallu faire un noeud et maintenant il faut recommencer à enfiler les perles même si on a juste envie de le terminer, ce putain de collier. (p. 101)
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Ils s’endormirent donc, avec d’un côté l’infini d’un ciel grondant, et de l’autre, des phrases laissées en suspens, comme des funambules accrochés à leurs fils.
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Je suis un chat. J'ai plusieurs noms. Je suis le vent dans mes poils, la terre sous mes pattes, l'eau sur mes babines et le soleil sur ma fourrure. Je suis le chasseur et la proie. Je suis un chat.
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Les garçons sont des épines dans mon pied. Ils me gonflent. Ils sont immatures. Ils m'adulent uniquement parce que j'ai un physique avantageux.... Ils me protègent des mesquineries des autres filles.
(Claire Kozlow, dans Imagine Girls like girls).
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