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3.55/5 (sur 2450 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Chicopee, Massachusetts , le 20/06/1913
Mort(e) à : Landrum, Caroline du Sud , le 04/06/2011
Biographie :

Lilian Jackson Braun est une journaliste et écrivaine américaine.

Durant ses études à Detroit, elle publie des "Spoems" - poèmes sportifs consacrés au base-ball - dans un quotidien local puis dans plusieurs magazines nationaux.

Après avoir envisagé d'enseigner, elle fait finalement carrière dans la publicité et la communication. Dans le même temps, elle vend ses premières nouvelles félines à divers magazines, dont le prestigieux Ellery Queen's Mysteries Magazine.

En 1966, Lilian Jackson Braun écrit la première intrigue de la série policière qui met en scène Jim Qwilleran et ses chats détectives. Malgré l'engouement du public, elle interrompt la série jusqu'en 1986 où, à l'âge de soixante-dix ans, elle publie "Le chat qui voyait rouge" ("The Cat Who Saw Red"), qui rencontre alors un succès retentissant jamais démenti depuis.

Le tome 27, "Le chat qui jetait des peaux de banane" ("The Cat Who Went Bananas"), a reçu en 2005 le prix de la Fondation 30 millions d'amis (Goncourt des animaux).

Lilian Jackson Braun a également publié un recueil de quatorze nouvelles, dont cinq avaient été initialement publiées dans l'Ellery Queen's Magazine, entre juin 1962 et mars 1968, "Le Chat qui racontait des histoires" ("The Cat Who Had 14 Tales", 1988).

Il existe également "Légendes du comté de Moose" ("Short and Tall Tales: Moose County Legends Collected by James Mackintosh Qwilleran", 2003), un recueil de contes et histoires du comté de Moose et "La vie secrète du chat qui..." ("The Private Life of the Cat Who…", 2003), journal intime de Jim Qwilleran.
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Source : Editions 10/18
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Citations et extraits (273) Voir plus Ajouter une citation
— Je suis content que ce soit terminé. J’ai craint que nous ne figurions parmi les suspects.
— Notre profession est au-dessus de tout soupçon. On n’entend jamais parler d’un journaliste qui devient criminel. Les médecins tuent leur femme, les avocats tirent sur leurs associés, les banquiers vous roulent avec leurs agios, mais les journalistes vont au Club de la Presse et y noient leurs mauvais instincts.
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— J’ai à me plaindre, dit Qwilleran à Arch Riker, le mercredi soir, au Club de la Presse.
— Je suis au courant. Votre nom a été écrit avec un U, mais nous avons rectifié, dans la deuxième édition. Vous savez ce qui va arriver, n’est-ce pas ? À la prochaine réunion syndicale des typographes, l’orthographe de votre nom sera l’un des objets de leurs revendications.
— Ce n’est pas tout. Je n’ai pas été engagé pour être au service de votre critique d’art, mais c’est pourtant ce qu’il s’imagine. Il est parti en voyage, cet après-midi.
— Je m’en doutais, son dernier enregistrement est assez long pour donner matière à trois articles.
— D’abord, il m’a demandé de vous porter ses cassettes, puis il m’a chargé de prendre son billet d’avion et maintenant je dois nourrir son chat, deux fois par jour, changer son eau et m’occuper de ses commodités. Savez-vous en quoi cela consiste ?
— Je m’en doute un peu.
— C’est nouveau pour moi. Je croyais que les chats allaient dans la cour. C’est bien la première fois, depuis la guerre, que je suis de corvée de latrines !
— Attendez qu’Odd apprenne ça !
— Ne lui en dites surtout rien ! Ce fouinard le saura toujours assez tôt.
— Pourquoi n’avez-vous pas refusé ? Rien ne vous obligeait à accepter.
— Mountclemens ne m’a pas donné une chance. J’étais dans sa cuisine, hypnotisé par un ananas frais, des brochettes de foie de volailles et des œufs à la crème. Bien mieux, il s’agissait d’un ananas femelle ! Que pouvais-je faire ?
— C’est simple : il vous fallait choisir entre l’orgueil et la gloutonnerie. N’aimez-vous pas les chats ?
— Bien sûr, j’aime les bêtes et ce chat est plus humain que bien des gens que je connais, mais il me donne le sentiment désagréable d’en savoir plus long que moi.
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— Noël à Came-Village, dit Qwilleran au rédacteur en chef, qu’en pensez-vous ?
Assis à son bureau, Arch Riker dépouillait le courrier du vendredi et en écartait la plus grande partie. Perché au coin de la table, Qwilleran attendait la réaction de son vieil ami, sachant qu’il ne pourrait rien déceler sur son visage impassible.
— Came-Village, dit-il enfin, il y a peut-être quelque chose à en tirer. Comment vous y prendriez-vous ?
— J’irais me promener dans Zwinger Street et me mêlerais aux gens pour les amener à parler.
— Et ensuite ? demanda le rédacteur en chef, en se balançant sur son siège.
— C’est un sujet brûlant, j’y mettrais beaucoup de cœur.
Le cœur était le mot clef du Daily Fluxion. De fréquents rappels invitaient les différents rédacteurs à mettre du sentiment dans leurs rubriques, y compris celle de la météorologie. Riker approuva.
— Cela plaira au patron et ça devrait nous attirer des lecteurs. Ma femme sera intéressée, c’est une cliente assidue de Came-Village.
Qwilleran sursauta :
— Rosie ? Vous voulez dire…
Riker continuait à se balancer, avec insouciance, dans son fauteuil.
— Oui, elle y a pris goût, il y a environ deux ans, et Dieu seul sait ce que cela me coûte !
Qwilleran mordit sa moustache pour dissimuler son désarroi. Il connaissait Rosie depuis des années, alors que Arch et lui débutaient dans le métier, à Chicago.
Comment est-ce arrivé, Arch ? demanda-t-il avec douceur.
Une amie l’a entraînée, un jour, à Came-Village et cela a suffi. Je commence moi-même à partager son vice. Figurez-vous que j’ai payé vingt-huit dollars une vieille théière en étain. C’est le genre de choses auxquelles je ne résiste pas : boîtes en étain, lanternes en étain travaillé…
— Hein ! De quoi diable parlez-vous ?
— De quoi parlez-vous vous-même, Qwill ? Il s’agit de la camelote, de la brocante, qu’imaginiez-vous ?
— Je pensais à la came, à la drogue, si vous préférez. N’est-ce pas ce que vous aviez en tête ?
— Pour votre information, Came-Village est le quartier où tous les brocanteurs de la ville se trouvent réunis pour vendre leur camelote.
— Mais… le chauffeur de taxi m’a dit que l’on y trouvait des trafiquants de drogue !
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Qwilleran souhaita une bonne nuit aux Bushland et monta l’escalier. Il était à mi-étage quand il entendit des miaulements exubérants venant de sa chambre. Les siamois l’attendaient à la porte, Koko en se pavanant, Yom Yom en se frottant à ses chevilles. Il déposa l’assiette dans la salle de bains et jeta un coup d’œil sur la chambre en quête de quelques sottises. Tout semblait en ordre, sauf des lambeaux de papier déchiré dans la baie vitrée. Ce n’était que l’exemplaire du Stablechat. Koko réagissait souvent ainsi à l’encre d’imprimerie fraîche.
Après avoir savouré leur supplément, les deux chats satisfaits et repus retournèrent sur le fauteuil où se trouvait leur coussin bleu et procédèrent à leur toilette avant de s’installer. Qwilleran lut un moment avant de se coucher en se remémorant sa journée : il avait enterré Dennis Hough, acheté des pipes en argile pour les chats, découvert l’étrange lien de Polly avec Lockmaster et rencontré une charmante octogénaire. Demain il apprendrait peut-être quelque chose sur VanBrook de cette jeune femme qui désirait lui en parler. Il éteignit la lampe de chevet. Au bout de quelques minutes deux corps souples se faufilèrent dans le lit en poussant les couvertures du nez, Yom Yom du côté gauche et Koko à droite, chacun se blottissant de plus en plus contre lui de sorte qu’il eut l’impression d’être placé dans une camisole de force.
— C’est ridicule, dit-il à haute voix.
Il sauta du lit et transporta le coussin bleu qu’il posa sur le sol de la salle de bains avant de revenir chercher les deux chats qu’il porta d’une main ferme et de refermer la porte. Immédiatement les miaulements et les cris commencèrent jusqu’à ce que, craignant de réveiller Grummy au second étage, et les Bushland au rez-de-chaussée, il ouvrît la porte de la salle de bains en retournant promptement dans son lit où il attendit avec anxiété dans le noir.
Pendant un moment rien ne se produisit, puis un corps souple sauta sur le lit avec légèreté, suivi par un second. Il se mit sur le côté, le dos tourné et les deux chats se glissèrent derrière lui. Ils y restèrent toute la nuit et dormirent paisiblement en se poussant contre lui à mesure qu’il s’écartait. Le matin, il se retrouva au bord du matelas, tandis que les siamois étaient étendus de tout leur long en travers du lit.
— Comment avez-vous dormi ? demanda Bushy un moment plus tard, quand l’odeur du bacon grillé les attira tous les trois dans la cuisine.
— Très bien, dit Qwilleran. Le lit est bon. Ils ne m’en ont pas laissé grand-chose, mais ce que j’ai eu à ma disposition était confortable.
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— J’ai besoin de votre aide, Qwill. Voulez-vous aller à Rattlesnake Lake comme juge d’une compétition ?
— De jeunes beautés ?
— Non, de gâteaux. C’est financé par les Moulins John Stark. Ils font beaucoup de publicité au journal et nous avons promis d’envoyer un juge.
— Votre chroniqueuse culinaire ne peut-elle y aller ?
— Elle est à l’hôpital.
— Parce qu’elle a goûté sa propre cuisine ?
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— Voilà Bob Lessmore et Hugh Lumpton, deux piliers du club, expliqua Carmichael. Les champions de golf ont une certaine allure. On les reconnaît à leur prestance, à leur démarche, et même à l’expression de leur visage. Cela vient de la concentration, je suppose. Jouez-vous au golf ?
— Non, dit Qwilleran. J’ai toujours pensé que quelque chose plus petit qu’une balle de base-ball ne valait pas la peine d’être frappé. J’ai joué au base-ball jusqu’au jour où je me suis fracturé le genou. Je n’étais pas assez grand pour le basket-ball, pas assez fou pour le football américain et trop pauvre pour le polo.
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— J’ai remarqué que la verrière avait été réparée, dit-il au gardien.
— Ouais, plus de fuites. Ils ont tout colmaté.
— Comment vous êtes-vous entendu avec les chats en allant chercher les seaux ?
— Très bien. Je leur ai donné un beignet à la confiture. Ils ont tout mangé.
— Un beignet à la confiture ? répéta Qwilleran, interloqué.
Se méprenant sur sa réaction, Rupert excusa son apparente extravagance en précisant que le beignet rassis avait été ramassé au sous-sol où il traînait depuis plusieurs jours.
En s’efforçant de se contenir, Qwilleran dit sur un ton amical :
— Je préférerais que vous ne donniez aucune gourmandise aux chats, si vous avez l’occasion d’entrer dans l’appartement, Rupert… Ils suivent un régime strict… en raison d’ennuis rénaux.
— Oui, les chats ont souvent les reins fragiles.
— Merci d’avoir enlevé les seaux.
Qwilleran remonta au quatorzième étage avec le Vieux Rouge et fit face aux siamois :
— Vous avez dévoré un beignet rassis, et vous avez le toupet de jouer les dégoûtés quand on vous propose une boîte de conserve fraîchement ouverte si ce n’est pas du saumon rose, espèces d’hypocrites !
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Koko allait et venait sans arrêt du porche à la cuisine et de la chambre au porche.
— Il est inquiet. Une réaction instinctive et sauvage l’a poussé à attaquer le voleur, Koko est un chat civilisé, mais il est hanté par la mémoire de ses ancêtres et des jours anciens où ceux de sa race surveillaient les temples et les palais et se jetaient sur les intrus pour les déchiqueter.
— Oh ! Qwill quelle imagination vous avez ! Il sent la dinde rôtie qui cuit dans le four, voilà tout !
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— C’est ce qui arrive, quand je tire mes propres conclusions au lieu d’écouter Koko. Voyez-vous, ce chat représente cinq kilos de muscles, d’os et de fourrure, complétés par des moustaches, une longue queue et un nez de truffe, mais il est plus rusé que moi. [...]
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MERCREDI TREIZE NOVEMBRE. « Le froid continue à sévir avec un ciel couvert et des prévisions de chute de neige. »
— Ciel couvert ! s’écria Qwilleran, en s’adressant à son poste de radio, pourquoi ne regardez-vous pas par la fenêtre ? Le soleil brille comme pour le quatorze juillet !
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Il faut savoir miauler à temps !

Très rapidement, Jim Qwilleran se rend compte que son véritable travail consiste à contrebalancer celui d'un féroce critique d'art, attaché au même journal et détesté de tout le monde. Il possède aussi un chat siamois aristocratique, Kao K'o Kung - Koko pour Qwilleran - qui apprécie les vieux maîtres et sait lire les manchettes de journaux.

Le chat qui lisait à l'envers
Le chat qui flairait l'embrouille
Le chat qui avait un don

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