Je voulais que notre premier album montre notre manière de jouer à nous. Ça n'avait pas forcément besoin d'être parfait...Au bout du compte, un album n'est rien d'autre qu'un journal intime, quand on entend la musique de quelqu'un, ça nous dévoile une partie de son âme...
L'autre moitié d'un homme est une femme... et il ne faudrait pas l'oublier !
C’est comme ça que Mitch, Noël et moi, on s’est retrouvés ensemble, en ne se connaissant absolument pas, et tout est arrivé en même temps. Au bout de quatre jours, on jouait à l’Olympia à Paris. On a joué quatre chansons, et l’accueil a été génial.
Les choses que je trouvais belles étaient toujours les mêmes : les couchers de soleil, la rosée dans l'herbe. Quand on cherche le vrai bonheur, on se tourne vers les jours les plus heureux qu'on a vécus enfant. Vous vous rappelez quand vous jouiez sous la pluie ?
Mais le milieu est tenu par des gens qui ne pensent qu'à faire du commercial. Ceux de la promo te prennent pour une machine à fric, ils voient le moyen de gagner vite et font de toi l'esclave du public, et ils insistent jusqu'à vous épuiser, le public et toi. C'est pour ça que les groupes éclatent. Quand ils n'en peuvent plus.
On jouait exactement ce qu'on voulait jouer. Ce qui donnait du plaisir. Et les gens avaient d'aimer ça. Quelquefois le public hurlait tellement que ça terrifiait. J'avais envie de dire : 'Pas si fort'. Mais j'aimais ça. Ça me donnait envie de pleurer.