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Critiques de Marvel (178)
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Astonishing X-Men 68

Astonishing X-Men n°68 – Janvier 2011



Astonishing X-Men (2°) 35 “Exogenetic, part 5” par Warren Ellis au scenario, Phil Jimenez et Andy Lanning aux dessins et Frank d’Armata aux couleurs.



Dernier numéro de l’arc Exogenetic et dernier numéro de la revue américaine, les astonishing X-Men (Cyclope, Tornade, Wolverine, le Fauve, Armor et Emma Frost) accompagné de l’agent Brand arrivent dans le repère du généticien Kaga.



L’épisode se lit facilement, mais on n’y prend pas beaucoup de plaisir. L’ensemble est honorable mais aurait pu se dérouler sur dix pages au lieu de vingt-quatre. Par contre, j’ai trouvé le travail sur les visages féminins particulièrement affreux, ces dames ressemblant à des messieurs aux paupières fardés.

Note : 10/20



Necrosha : The Gathering « Blink » « Wither » « Senyaka » « Mortis » « Eliphas » par Craig Kyle au scenario, Ibraim Roberson, Gabriel Hernandez Walta, Leonardo Manco et Kalman Andreasofszky aux dessins et Soto Color aux couleurs.



Des épisodes plutôt inégaux sur les alliés de Séléné. Cela va de l’inconsistant « Senyaka », au franchement laid « Blink » en passant par l’inutile « Wither », le plutôt moyen « Eliphas » et le convenable « Mortis ». Bref, l’avantage de ces cinq épisodes est de permettre de mieux cerner certains personnages comme Mortis ou Eliphas et d’en apprendre plus sur leurs intentions. C’est bien le seul mérite de cette suite de mini-épisodes.

Note : 7.5/20



X-Force (3°) 23 « Necrosha, part 4 » par Chris Yost au scénario, Cam Smith, Mateus Santolouco et Clayton Crain aux dessins et Soto Color aux couleurs.



Les alliés de Séléné attaquent Utopia pour récupérer la dague. De son côté Hrimhari a fait appel à Hela pour aider Rahne.



Un épisode difficilement compréhensible. Il est dur de dire si la traduction est mauvaise ou si le texte d’origine est pitoyable. Ce qui est sûr c’est que les scènes sont mal coupées, la mise en page anarchique, la peinture affreuse la plupart du temps et le tout est très brouillon. X-Force n’est pas une grande série mais se laisse lire en général, étant plutôt dans le domaine du divertissement d’action, de gore, etc. Mais cet épisode est simplement nul.

Note : 6/20



Nation X 1 « Iceberg – Cold Shoulder » par Chris Yost au scenario, Michele Bertilorenzi aux dessins et Antonio Fabela aux couleurs.



Les réflexions « philosophiques » d’Iceberg sur Utopia en tant que membre des premiers X-Men et de sa responsabilité envers les mutants.



L’épisode est correct, mais le problème est qu’on l’a déjà lu. Des dizaines de fois. Il n’apporte donc pas grand-chose de nouveau... Côté dessin et couleurs, on a l’impression de lire un épisode raté d’un magazine pour enfant des années 1980.

Note : 7/20 (3.5/10)



Moyenne du magazine : 7.5/20
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Astonishing x-men 69

Astonishing X-Men n°69 – Février 2011



Dernier numéro de la revue qui redémarre en mars sous le nom X-Men Universe (version 2).



X-Force (3°) 24 « Necrosha, part 5 » & 25 « Necrosha, part 6 » par Craig Kyle et Chris Yost au scénario et Clayton Crain aux dessins et aux couleurs.



J’ai oublié d’inscrire l’avertissement dans la critique de X-Men 169, mais il ne faut pas lire X-Men 169 (les épisodes sur Dazzler) avant de lire ce qui suit. X-Men 169 est sorti le 1er février et Astonishing X-Men le 4, pour autant il faut lire ce dernier avant ce premier. C’est un des miracles de l’édition Panini car l’épisode de Dazzler spoile la fin de Necrosha ce qui nous donne un beau malus pour ce magazine !



Ces deux épisodes de X-Force se concentre donc sur la fin de Necrosha avec l’équipe qui attaque Séléné et son armée de mort-vivants et de volontaires (dont la sœur de Dazzler).

L’histoire est plutôt faible, beaucoup d’action, peu de suspense, une fin prévisible et sans grand intérêt sans oublier un graphisme des plus horribles. L’originalité de Crain est totalement desservie par une mise en couleur trop sombre qui nous empêche de percevoir les détails qui, pourtant, en tournant le magazine dans tous les sens par rapport au soleil ou à la lampe, sont bien présents. D’un fouillis scénaristique et graphique, ces numéros sont une bien triste conclusion à cet arc qui pourtant part d’une série dont les premiers épisodes étaient prometteurs et dont l’idée de base était intéressante : une équipe de tueurs sous les ordres directs de Cyclope, tranchant avec le classique « les X-Men ne tuent pas » (y compris les Broods à l’époque Claremont).

Une horreur.



Note pour l’épisode 24 : 7/20

Note pour l’épisode 25 : 6.5/20



Cable (3°) 20 « Brood, part 3 : Checkmate » par Duane Swierczynski au scénario, Gabriel Guzman aux dessins, Mariano Taibo à l’encrage et Thomas Mason aux couleurs.



La conclusion de l’arc sur les Broods avec Emil qui tente de sauver Hope, Cable bloqué dans un Acanti (vaisseau vivant des Broods) et Bishop qui essaie encore et toujours, comme Coyote avec Bip-Bip, de tuer la jeune Hope.

La série est allée en faiblissant jusqu’à être tirée par les cheveux avec cette période de Broods dont les scénaristes ont vainement espéré qu’ils feraient vendre du papier. Mais la série Cable s’arrête au numéro 25, les 21 à 24 seront publiés dans X-Men HS n°1 en mars et le 25 dans X-Men Universe 25 de mars aussi. Le graphisme n’est pas mauvais mais ne correspond pas vraiment à cet univers futuriste et sombre, le transformant presque en dessin-animé pour les moins de 12 ans. De toute manière, le scénario a également évolué dans ce sens...

La série Cable ne marquera pas les esprits et on ne s’en souviendra que si Hope joue un rôle important dans le monde mutant.



Note : 8/20



X-Men : Hope « A girl called Hope » par Duane Swierczynski au scénario, Steve Dillon aux dessins et Matt Hollingsworth aux couleurs.



Paru en back-up dans diverses revues et réuni par Marvel dans un one-shot publié aujourd’hui par Panini, cette histoire est une compilation de fragments de moments de vie. Ceux de Hope et de son père adoptif Cable.

Le scénario est sympa, les dessins de Dillon aussi mais on oublie rapidement tout cela lors d’une image qui risque d’avoir des retombées incroyables si cela s’avère vrai. Hope pourrait bien avoir des pouvoirs que l’on a déjà croisés auparavant... Je n’en dirai pas plus pour ne pas spoiler ceux qui n’auraient pas encore lu ce numéro. Mais cela promet.



Note : 13.5/20



Moyenne du magazine : 9/20
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Avengers - Le roman du film

Un numéro qui tient quand même ses promesses : nous distraire !
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Avengers, Tome 2 : Zone Rouge

Le mont Rushmore a été attaqué. Un nuage rouge dévaste la foule de touristes pris par surprise qui subit cet acte terroriste. L'Amérique vient d'être frappée en son sein et les Avengers sont chargés de découvrir l'origine de cette attaque chimique. Sur le front, Captain America et son équipe rentrent dans la zone rouge alors qu'à l'arrière, Iron Man et Black Panther tentent de coopèrer pour trouver un remède à cette peste rouge.



Avengers : zone rouge de Geoff Johns et Olivier Coipel (entre autres) est un run qui mêle intrigue politique et menace terroriste. Derrière cet écho aux attentats du 11 septembre, le scénario cache une critique légère du pouvoir établi tout en donnant la part belle à des justiciers indépendants de tout contrôle. D'une certaine façon, les avengers deviennent les gardes fous de dérives potentielles du pouvoir. Si Ivan Reis n'a pas encore la prestance de ses travaux actuels, Olivier Coipel se montre déjà à l'aise avec les codes du comics américain.La spontanéité de son dessin donne toute sa puissance à une intrigue oppressante et passionnante



Chronique complète :
Lien : https://www.mtebc.fr/avenger..
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Avengers, Tome 2 : Zone Rouge

Le scénario de Geoff Johns marche à merveille en réussissant à faire ressentir à chaque page la situation d’urgence. Nerveux et totalement maitrisé, il réussit à sérieusement accrocher le lecteur.
Lien : http://www.actuabd.com/Aveng..
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Avengers, Tome 3 : A la recherche de miss H..

C'est mon premier COMICS, et je suis épaté.

Quel rythme, quels dessins, quels personnages !!!

Ça bouge, ça saute, ça virevolte, ....c'est à lire, absolument !
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Captain America : Le soldat de l'hiver

Bon, j'avoue, c'était bien pour faire plaisir à mon fils que j'ai lu ce roman. Mais pour être tout à fait honnête, je n'ai pas aimé du tout !!! Sniff, sniff. Lui au moins, il a retrouvé un de ses super-héros qu'il a retrouvé avec plaisir...
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Captain America : Le soldat de l'hiver

Un modèle du genre pour découvrir ou redécouvrir un grand moment des aventures de Captain America.
Lien : http://bulles-et-onomatopees..
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Captain America : Le soldat de l'hiver - Av..

Au dessin, Steve Epting, assisté sur certains épisodes par Mike Perkins et Michael Lark, sait se montrer efficace. Un tome indispensable pour tous les amateurs de Captain America.
Lien : http://www.bdencre.com/2014/..
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Dark Reign N°16 : La Chute

Dark Reign n°16 – Janvier 2011



Ce dernier numéro de la revue, qui s’achève en même temps que le règne de Norman Osborn, nous livre quatre épisodes, deux des Thunderbolts, un des Dark Avengers et un des Secret Warriors.



Thunderbolts 142 « Untitled » et 143 « Untitled » par Jeff Parker au scénario, Miguel Sepulveda et Wellinto Alves au dessin et Frank Martin aux couleurs



Ces deux épisodes sont riches en action et se déroulent durant le siège d’Asgard. On y voit l’équipe s’entredéchirer autour de la lance d’Odin. Paladin, l’Homme-Fourmi et le Fantôme d’un côté contre Scourge, Mister X et Grizzly de l’autre. Au milieu de tout cela, nous retrouvons les Mighty Avengers sans Hank Pym, toujours en train de régler ses problèmes avec Ultron.

Donc, de l’action, mais c’est à peu près tout. Tout le monde tire sur tout le monde, mais l’histoire n’avance guère que dans le chemin auquel nous nous attendions. Quelques scènes intéressantes comme l’Homme-Fourmi qui s’attaque au Grizzly ou les interventions de Cho et Vif-Argent contre Mister X mais au final on ne retient réellement que les dernières planches du deuxième épisode.

On oublie vite l’ensemble.

Note pour Thunderbolts 142 : 9/20

Note pour Thunderbolts 143 : 11/20



Dark Avengers 16 « Untitled » par Brian M. Bendis au scenario, Mike Deodato au dessin et Rain Beredo aux couleurs.



Le siège d’Asgard touche à sa fin et l’on voit (à peu près) de ce qu’il advient de certains Vengeurs Noirs tels qu’Opale ou Bullseye.

L’ensemble n’est pas trop mauvais, la scène entre Victoria Hand et Steve Rogers est plaisante bien qu’éclipsée par la scène finale avec Norman Osborn. Mais le tout est décousu et servi par un travail informatique sur les dessins et couleurs des plus déplaisants. Les personnages semblent artificiels, les visages sont laids (notamment Thor et Victoria Hand).

Note : 10/20



Secret Warriors 16 « Wake the beast, part 6 » par Jonathan Hickman au scenario, Gianluca Gugliotta au dessin et Sunny Gho d’IFS aux couleurs



Cet épisode nous raconte comment l’Hydra et le Léviathan vont entrer en guerre et lance les Secret Warriors dans le jeu. Pas vraiment de scoop là-dedans...

C’est la série que je préfère dans ce magazine et je suis bien content de la retrouver dans Marvel Stars même si, malheureusement, la série s’arrête au n°24 faute de ventes suffisantes aux USA. Cet épisode est très bien mené par Hickman, sert de conclusion très honorable à cet arc en six épisodes et prologue au prochain arc the last ride of the Howling Commandos. Même si je ne trouve pas les dessins de Gugliotta parfaits, ils servent parfaitement l’univers que Hickman nous propose et les couleurs rendent également justice à ce travail. Une belle équipe artistique est à l’œuvre dans cette série que je conseille.

Note : 13,5/20



Moyenne du magazine : 11/20

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Deadpool Team-up, Tome 2 :

Depuis que la sortie du film Deadpool est annoncée, ce personnage m'intrigue particulièrement et je me suis promise de le lire en comics avant de voir l'adaptation cinématographique. Je le découvre donc pour la première fois avec Team-up, tome 2 : Amis pour la vie et j'en sors enchantée et accro !



Deadpool est un héros complétement dément. Sa répartie est extra, ses actions défient toute logique, il est provoquant et dingue. On l'adore ! Et puis, comment ne pas s'attacher à lui quand il "kiffe" de se faire tabasser par le célèbre Thor et qu'il lui demande ensuite un autographe ou encore quand il fait tout pour sauver la vache de l'enfer. De plus, l'humour est omniprésent, les nombreuses références culturelles (Indiana Jones, Peter Pan, Doctor Who, Die Hard...) et la présence des cases jaunes et blanches, qui pourraient être interprétées comme des discussions avec lui-même (vive la schizophrénie) ou avec des tierces personnes (scénaristes ?), ajoutent beaucoup d'humour au personnage. Enfin, le fait qu'il puisse briser le quatrième mur, ce qu'il fait allègrement dans l'épisode de La vache, est une vraie démonstration des pouvoirs illimités de ce héros pas comme les autres.



Ces six épisodes ont été réalisés par différentes équipes artistiques. On note le changement de trait dans le dessin, toutefois l'ensemble reste de qualité et assez homogène. Notre héros va faire équipe avec différents acolytes et affronter des criminels, plus ou moins connus et charismatiques, mais qui, assurément, valent le détour ou du moins servent de faire-valoir à Deadpool.



En conclusion, si ce personnage vous intéresse, lancez-vous, vous ne le regretterez pas et en redemanderez !
Lien : http://wlatetedanslesetoiles..
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Deadpool Team-up, Tome 2 :

Avec beaucoup de libertés, entre gags bien lourds et références tous azimuts, les auteurs se frottent à un genre bien plus léger qui change des autres séries plus sérieuses et parfois ennuyeuses.
Lien : http://www.bdencre.com/2013/..
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Décennies : Marvel dans les années 40 - La Torc..

Ce tome est le premier d'une série de 8 pour célébrer les 8 décennies d'existence de l'entreprise Mavel. Il contient les histoires mettant en scène Human Torch ou Sub-Mariner contenues dans Marvel Mystery Comics 7 à 10 initialement parus en 1940, et Human Torch Comics 3, 5B, 8 et 10 initialement parus en 1940-1942. Les histoires de Sub-Mariner ont été réalisées par Bill Everett, et celles de Human Torch par Carl Burgos, avec d'autres créateurs : John H. Compton, Al Fagaly, Carl Pfeuffer, Ed Hamilton, John Jordan pour les épisodes 3, 8 et 10 de Human Torch Comics. Ce tome commence avec une introduction d'une page évoquant rapidement le choix de faire un tome par décennie pour l'anniversaire des 80 ans, d'avoir un recueil thématique par décennie, ainsi qu'une vague évocation des origines des 2 personnages, et la mise en avant que ces rencontres constituent les premières formes de crossover de l'univers partagé Marvel qui débutera vraiment en 1961 avec le premier épisode de la série des Fantastic Four.



Marvel Mystery Comics 7 - Namor se tient devant le roi d'Atlantis et lui indique qu'il va s'attaquer à New York. Il décide de s'y rendre seul et se livre à des actes de sabotage contre des navires, le métro, s'en prend au maire lui-même dans son bureau. Il finit par partir, après que Betty Dean l'ait mis en garde contre Human Torch qui travaille pour la police. Marvel Mystery Comics 8 - Sub-Mariner continue de se livrer à des actes malveillants, inondant le tunnel sous la rivière Hudson, abattant un avion, libérant les animaux du zoo. Human Torch finit par intervenir et un premier affrontement a lieu sur le pont George Washington. La même histoire est ensuite racontée du point de vue de Human Torch jusqu'au même affrontement. Marvel Mystery Comics 9 - Sub-Mariner est allé récupérer des bonbonnes de gaz sur l'épave d'un avion gisant au fond de l'eau, et il les emmène au sommet de la statue de la Liberté. Il y est rejoint par Human Torch et le combat reprend entre eux. Sub-Mariner réussit à estourbir Human Torch et à l'entraîner au fond de l'eau où il l'emprisonne dans une bulle d'air.



Human Torch 5 - La seconde guerre mondiale fait rage. Dans une maison, The Patriot, The Angel, Toro et Human Torch sont réunis à table pour dire au revoir à Casey, un reporter qui part pour le front en Europe pour Consolidated Press. En pleine mer, Sub-Mariner assiste à un combat naval opposant avions et navires, des nazis contre des communistes. Il constate que tous les débris se retrouvent au fond de l'océan, devenu une véritable poubelle. Il pénètre dans un refuge sous-marin où il retrouve sa mère saine et sauve. Il y entre une femme réfugiée, s'appelant Rathia. Elle explique sa ville a été détruite par des charges sous-marines. Elle enjoint Sub-Mariner de réunir un conseil de guerre. Il suit son exhortation et il décide de se lancer dans une offensive de grande envergure contre le monde de la surface. Il prend contact pour savoir où se rend Casey. Ce dernier lui répond sur le front russe. Sub-Mariner lui conseille ne pas y aller ; le message est également lu par Human Torch et Toro. Casey se retrouve à couvrir une bataille le long du fleuve Dniestr. Il se produit un énorme tourbillon au milieu du fleuve emportant soldats, tanks et canots à moteur. Alors qu'une lame de fond balaye les 2 rives, Human Torch et Toro arrivent juste à temps pour sauver Casey de la noyade.



Ces histoires portent le poids des ans qui fait ressortir avec force l'inanité des intrigues. En additionnant l'ensemble des forces armées allemandes décimées au cours de ces épisodes, il semble que l'Allemagne n'avait plus un seul soldat à mettre sur un champ de bataille par la suite. Sub-Mariner s'attaque à plusieurs reprises à New York, tue des civils, mène une campagne militaire pour devenir empereur de toute la planète. Il n'empêche qu'il n'est jamais puni pour ses actes, et que Human Torch est toujours prêt à renouer les relations avec lui. Human Torch mène une compagnie de soldats anglais dans un tunnel sous-marin qui est inondé. Il ne tente à aucun moment d'essayer de sauver ne serait-ce qu'un seul soldat, et ce massacre n'est plus jamais mentionné dès la page suivante, n'occasionnant aucune culpabilité chez Human Torch, aucune demande d'explication de la part de l'armée britannique.



Le lecteur de comics est habitué aux inventions farfelues, mais il ne pensait pas qu'il soit possible d'avoir des sortes de ventilateur géant n'ayant visiblement besoin d'aucune source d'énergie et pouvant être déplacés sans difficulté. Il sait également que le comportement des personnages est parfois sujet à caution surtout quand le scénariste a besoin d'un rebondissement pratique pour remplir quelques pages de plus. Là, cet art atteint un sommet inouï : Human Torch s'avère capable de retenir sa respiration des dizaines de minutes durant quand Sub-Mariner l'entraîne sous l'eau, et Sub-Mariner ne trouve rien de mieux que de l'enfermer dans une bulle d'air sous l'eau lui permettant ainsi de s'enflammer à nouveau. Dans ce contexte, le lecteur ne s'étonne pas de passer de bataille fantaisiste en bataille absurde n'ayant jamais existé, ou que Human Torch passe par l'Afrique pour rallier la Grande Bretagne en partant de la Méditerranée car ça permet de dire le bonjour à Ka-Zar. L'avertissement donné à ce dernier débouche sur une scène d'Arche de Noé, aussi surréaliste qu'opportune pour remplir quelques pages de plus.



D'un autre côté, le lecteur ne s'attend pas à une narration moderne. Pour autant, les couleurs sont claires, visiblement refaites pour cette édition, sans aller jusqu'à les moderniser. Les traits de contour sont nets et précis, avec une reprographie de grande qualité. La narration visuelle s'avère un peu plus saccadée que dans les comics modernes, tout en utilisant les mêmes raccourcis pour dessiner plus vite : des gros plans sur les visages, des arrière-plans représentés sporadiquement. Les dessins en eux-mêmes sont moins détaillés, avec une approche descriptive plus naïve qu'aujourd'hui, mais pour des hauts faits tout aussi improbables et tout aussi spectaculaires. Ces hauts faits restent en phase avec l'intrigue aussi spectaculaire qu'infantile, avec des liens de cause à effet sujets à caution. Les environnements sont représentés de manière simplifiée, que ce soit les buildings de New York dessinés en 3 traits, ou le champ de bataille à la topographie basique. Les superhéros sont moins musculeux qu'à l'époque moderne. Sub-Mariner passe la plupart de son temps en slip de bain, et Toro (l'assistant adolescent de Human Torch) également, mais lui a droit à des bottes. L'histoire comprend de nombreux civils, ainsi que des militaires, même si d'autres superhéros apparaissent le temps de 2 pages dans le numéro 5 de la série Human Torch. Finalement le lecteur contemporain s'adapte rapidement à la narration visuelle, appréciant les traits fins de Bill Everett qui combine une forme de tête étrange pour Namor, avec une sorte d'élégance. Par contre, les fonds marins bénéficient d'une luminosité similaire à celle du grand jour, et l'architecture d'Atlantis fait conte de fée au rabais.



Le lecteur éprouve plus de difficulté à s'adapter à la narration en mots. Pour commencer, les scénaristes/dessinateurs ont la fâcheuse habitude de dire dans des cellules de texte ce que montrent les dessins. Le lecteur finit par se lasser de cette manie, tout en n'osant pas sauter ces cartouches, au risque de laisser passer une information. Human Torch apparaît comme un superhéros sans vie privée, qui travaille pour la police, qui n'hésite pas à tuer si nécessaire, sans arrière-pensée. En fait à cette époque, les héros n'hésitaient pas à tuer leurs ennemis, en particulier les soldats nazis tous méchants (d'opérette) sans discrimination. Bill Everett fait de Namor un individu déjà prêt à s'emporter et d'une irresponsabilité sans borne. Le lecteur ne peut vraiment pas voir en lui un héros, au point que cela en devient très déconcertant. Il est difficile d'imaginer une telle interprétation du personnage aujourd'hui. Le numéro 8 de la série Human Torch est composé d'une unique histoire de 60 pages qui met bien en lumière le mode d'écriture : le scénariste rallonge la sauce avec des péripéties invraisemblables tant qu'il n'a pas rempli son quota de pages. Arrivé au tiers du récit, le lecteur n'en peut déjà plus des invraisemblances, des illogismes, des rebondissements venant de nulle part, et du comportement des deux héros. Les 40 pages suivantes lui apparaissent interminables. Au cours des aventures, il découvre une nouvelle de 2 pages (en texte) dans laquelle les 2 héros se battent pour savoir quel est le meilleur créateur entre Bill Everett et Carl Burgos dans un moment de cassage du quatrième mur inattendus, un épisode miroir présentant d'abord l'histoire du point de vue de Namor, puis la même histoire du point de vue de Human Torch, Namor se battant déjà contre le fait que les hommes de la surface utilisent les mers comme des poubelles, ou encore 2 pages de texte dans lesquelles Adolf Hitler expose sa crainte de Human Torch et Sub-Mariner, en versant des larmes. Aussi étonnant que kitsch.



En se lançant dans ce tome, le lecteur a pour envie de découvrir les tout débuts de Marvel, au travers des superhéros de Timely. S'il veut vraiment les premiers épisodes, il faut qu'il se tourne vers Marvel Masterworks: Golden Age Marvel Comics Volume 1 qui contient Marvel Comics 1 et Marvel Mystery Comics 2 à 4. Ici, il trouve comme l'indique le titre les principaux combats entre Sub-Mariner et Human Torch, réalisés par Bill Everett et Carl Burgos. Ce tome satisfait sa curiosité, mais il n'y découvre pas de pépite : il ne vaut que pour sa valeur de témoignage d'une autre époque.
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Encyclopédie Marvel

c`est très étudient pour apprend sur Marvel
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Exiles, tome 1

Leí este cómic sobre todo por la aparición de la nueva Valkiria (inspirada en Tessa Thompson de "Thor: Ragnarok"). Una nueva saga de Exiles. La mutante Blink de otra realidad tiene un llamado de Unseen (el nuevo y trastornado Nick Fury) que siente una amenaza por llegar, sólo Blink como en anteriores ocasiones será capaz de salvar el Multiverso (conjunto de realidades de diferentes tiempos) para evitar que una poderosa entidad cósmica el "Time-Eater" los consuma. Para ello conocerá nuevos integrantes entre los que están: Wolvie, Valkiria, Iron Maid y Khan.En general fue un cómic regular, el final relativamente bueno. Aunque la historia repetitiva.
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Je suis le Docteur Strange

Un album agréable à lire, impressionant graphiquement.
Lien : http://www.actuabd.com/Je-su..
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Je suis le Docteur Strange

Après avoir vu le film (qui était excellentissime), j'étais curieuse d'en apprendre plus sur ce personnage si peu connu de Marvel. Je n'ai pas été déçu, les histoires de Doctor Strange sont passionantes.

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Je suis le Docteur Strange

Merci à Babelio, dont la dernière édition de Masse critique spéciale bande dessinée m’aura permis de découvrir tout à la fois Je suis Doctor Strange et le genre des comics. Il s’agit également d’une première bulle dans le cadre du challenge BD 2017.



Les éditions Panini comics ont fait du beau travail et celui-ci est visible à l’œil nu. Il s’agit ici d’un recueil de 320 pages, en couleurs. Chacune d’entre elle est colorisée et imprimée sur du papier de qualité. Si le prix éditeur avoisine les 20€, l’objet – une fois en main – démontre rapidement qu’il s’agit d’un prix honnête. L’on pourra toutefois regretter un goût prononcé pour les couleurs sombres déjà très utilisées par les éditeurs de comics entraînant un manque de visibilité dans les rayonnages.



Cette impression d’honnêteté revient à plusieurs reprises au cours de l’ouvrage. Des explications assez longues (sans être trop intrusives) viennent agrémenter le texte en introduisant les différentes histoires qui nous sont proposées. Il est question de l’histoire du docteur, des équipes d’auteurs qui se sont succédé des choix opérés… Les auteurs expriment clairement leur objectif : faire connaître le personnage et accompagner la sortie du film. Cette justification pourra faire sourire les plus cyniques qui reprocheront également les sélections opérées et les renvois vers d’autres ouvrages… L’aspect commercial est présent mais il reste assumé.



Pour débuter dans le genre des comics, les aventures du docteur Strange ne sont pas forcément les plus indiquées. Il est question de magie, de créatures et de mondes étranges, de dessins et des formes souvent éthérées. Tout cela donne une ambiance très particulière, psychédélique, qui s’adresse à un public difficile à trouver. Si les adultes devraient être plus réceptifs, ils risquent d’être dépités par les nombreux échanges étrangement enfantins ! Si l’on n’accroche pas, il va être difficile d’aller au bout de cette lecture qui du coup se révélera particulièrement longue.



Au vu des objectifs fixés, il est délicat de reprocher d’avoir retenu tel ou tel histoire ou d’avoir privilégié telle ou telle époque. A priori les auteurs nous permettent d’accéder ici à une bonne variété. Malgré quelques lacunes (d’autant plus agaçantes qu’elles annoncent systématiquement plusieurs épisodes qui se suivent), le panel est assez varié : Cléa, L’ancien, Wong, Dormammu, un nouveau Raspoutine sans oublier Mordo sont notamment de la partie.



Hélas, il n’est pas certain que toutes les histoires parviennent à faire l’unanimité (notamment celles dessinées par Craig Russel ou les récits intitulés Le feu au poudres, La Terre a disparu ou encore Automédication). D’autres frisent le ridicule, notamment lorsque le maître des arts mystiques affronte Dracula ou lorsqu’il s’allie à Spiderman et enfin lorsqu'il lutte avec Hulk et ses amis.



Stan Lee rencontre le docteur Strange nous offre un grand moment, notamment grâce aux dessins, sublimes et à l’histoire, plutôt amusante pour un hommage. Les premiers chapitres, ceux qui présentent le personnage, restent les plus intéressants. D’autres restent assez intéressants (notamment grâce à Dane Whitman), mais dans l’ensemble les épisodes les moins immersifs semblent être de loin, les plus nombreux…



Voici donc un ouvrage que l’on réservera aux curieux qui ont découvert le film et qui désirent en savoir davantage en optant pour une approche éclectique, de manière à avoir une idée générale avant de spécialiser sur telle ou telle période. Cela dit il faudra vraiment adhérer à l’univers atypique et ne rien connaître du maître des arts occultes pour apprécier cette plongée dans son univers…
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Je suis le Docteur Strange

Une porte d’entrée dans un monde atypique et une opportunité de profiter de planches étonnantes de grands noms des comics (Steve Ditko, Gene Colan).
Lien : http://www.bdgest.com/chroni..
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Je suis le Docteur Strange

J'ai découvert le personnage de Dr Strange de l'univers Marvel grâce au film sorti en 2016. L'univers du personnage m'a de suite plu et j'ai eu envie d'en découvrir plus sur ses origines et ses ennemis. Avec cette anthologie, j'ai pu découvrir pas mal de choses sur Dr Strange !



On découvre les ennemis de Dr Strange au fil des pages et celui que j'ai le plus apprécié c'est Dracula, quand j'ai découvert le titre, j'ai rigolé. J'ai jamais lu de comics Marvel dont ils ont intégrés les vampires dans l'histoire mais en tout cas, j'ai trouvé l'épisode sympathique.



Dr Strange n'est pas un personnage qui a été apprécié par les lecteurs, les scénaristes ont essayé de le lancer plusieurs fois. Je pense que la sortie du film lui a redonné un peu d'importance.

En tout cas, je suis contente car le film est une bonne adaptation du comics dont ils se sont inspirés.



Les anthologies Panini sont de très beaux ouvrages. Je suis Doctor Strange n'est pas ma première anthologie et les avoir toutes dans ma bibliothèque embellie celle-ci.



Je tiens à remercier Babelio et les éditions Panini pour cette découverte !
Lien : http://livres-films-series.b..
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