Citations de Matthew J. Kirby (21)
Owen avait besoin de savoir.
Non, il savait déjà, il en avait la conviction, mais il fallait qu’il trouve la preuve. Pour convaincre les autres, et même ses grands-parents, de l’innocence de son père. Le système judiciaire avait échoué et tout le monde s’en fichait. Son père avait été envoyé en prison pour un meurtre qu'il n'avait pas commis et il y était mort d'une stupide péritonite sans qu'Owen ait pu lui dire au revoir. Désormais, c’était à lui de découvrir ce qui s'était réellement passé.
- Mais j'ai vécu les souvenirs d'un Assassin.
- Et alors ? Ça ne fait pas de toi un Assassin. T'as déjà oublié ce que Monroe t'a dit ?
- C'est pas ça. Je ne suis pas à l'ouest, je leur fais confiance.
- A tous ?
- Je fais confiance à leur credo.
- Cette situation nous bousille le cerveau.
- Oui, vraiment, confirma Owen. C'est comme un brouillard mental qui nous empêche de remettre les choses à leur place. Tous ces souvenirs, ces identités, on s'y perd...
L'endroit semblait laissé à l'abandon depuis plus de cent ans. La maison en bois était en partie recouverte d'un revêtement pareil aux écailles d'une bête immense, mais grisâtre, abîmé et usé. Une terrasse courait le long de la façade et, dans un coin, une tour surmontée d'une couronne en fer forgé surplombait le toit. A son sommet, une fenêtre noire évoquait l'œil d'un cyclope. Des planches barraient les autres fenêtres et la porte d'entrée.
- Nous y sommes, annonça Griffin.
- C'est ça ? demanda Owen en examinant les lieux.
- On est chez la famille Adams ? plaisanta Javier.
Sean et toi, et les autres, vous pensez que l'Animus vous donne la liberté, mais c'est une prison pour moi. Le passé est une prison, où on n'a aucune décision à prendre, et je ne veux pas y vivre.
Il y aura toujours quelque chose que tu aurais pu faire différemment.
Le destin n'est qu'une façon de désigner le résultat d'un choix et ses conséquences. C'est à ces dernières que nul ne peut échapper. Après avoir fait un choix. Chaque action est suivie d'une réaction.
Je me dis que ma musique est importante, qu'elle sert à quelque chose. Mais il est vrai qu'une balle ne coûte presque rien et cause des dégâts bien plus importants que toutes mes chansons réunies.
"Je comprends à présent que c'était inévitable. Quel idiot j'ai été de croire le contraire. Le sort a fait de moi l'enfant d'un esclave. Puis, le fils cadet d'un roi. A présent, à moi de découvrir ce qu'il fera de moi en Angleterre." # Geirmund
Le chemin passe par la peur. Le dévouement et la foi. Trouvez le chemin, et je vous attendrai au sommet.
Je suppose que vous pouvez lui donner un nom si vous voulez. Je l'appelle juste Chien. Nous avons traversé ensemble les plus sombres des routes. Et les plus belles aussi.
Mais Östen jura de se venger. Un jour, il montrerait au chef des Jomsvikings le vrai sens du mot férocité.
- Nous savons où nous sommes, répondait Natalya. Mais nous ne savons pas où nous allons.
- Si cela veut dire être perdus, c'est que nous le sommes tous, déclara la femme.
- Où voyagez-vous ? interrogea Owen.
- Où ? répéta la femme en fronçant les sourcils, comme si, de nouveau, elle ne comprenait pas la question. Je marche sur le Chemin, c'est tout.
- Donc, vous errez, reformula Grace en adressant un regard à Owen.
Natalya comprit qu'ils pensaient tous la même chose.
- Oui, "errer", c'est le mot juste, je crois.
Je crois qu'il existe un mot pour ce qui ne tourne pas rond chez vous.
Vous devez accepter votre peur ! cria-t-il. Rappelez-vous le Serpent, et entrez dans sa gueule !
- C'est un très bon signe. Tu seras bientôt à nouveau toi-même.
- Non, je serai même mieux que moi-même.
Parce que la véritable arme, c'est l'Assassin, asséna Griffin. Les gouvernements tuent sans discernement avec leurs drones et leurs bombes. Les Templiers acceptent les morts d'innocents, qu'ils considèrent comme des dégâts collatéraux dans la poursuite de leur objectif. Mais nous ne sommes pas comme eux. Les Assassins ne tuent que ceux qu'ils ont décidé de tuer, et suivant les préceptes de notre code d'honneur. Nous affrontons nos cibles ouvertement et sans lâcheté. Si nous permettions que des vies soient arrachées sans raison, nous ne vaudrions pas mieux qu'eux.
- C'est la guerre !
- Pas la mienne.
- Quelle importance ? Tu as été propulsée sur le champ de bataille, que tu le veuilles ou non, et maintenant, tu es en plein centre ! Tu sais ce qui arrive aux gens qui se retrouvent paralysés pendant les combats ?
Je vous ai toujours répété l'importance de connaître vos origines. Votre peuple, votre famille. Les efforts qu'il a fallu déployer pour que vous arriviez là où vous êtes. C'est une occasion en or, c'est mieux que tout ce que j'aurais pu vous enseigner. Vous êtes... acteurs de votre histoire.
Il me semble que, si vous accusez la victime qui se fait agresser, vous êtes également le genre d'homme qui accuse le thermomètre quand il fait chaud. Absurde, pour un policier.