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4.46/5 (sur 163 notes)

Né(e) à : Murcia, Espagne , le 07/08/1165
Mort(e) à : Damas, Syrie , le 16/11/1240
Biographie :

Abû 'Abd-Allâh Muhyi-d-dîn Ibn 'Arabî est est un théologien, juriste, poète, métaphysicien et maître arabe-andalous.

Il vint à Séville à l'âge de huit ans et y fit ses études. Très tôt il s'orienta vers l'étude des sciences islamiques et la fréquentation des ulémas de son époque, Il voyagea dans tout le Maghreb et y rencontra des ulémas et des chuyukhs et bénéficia de leurs enseignements.

Ibn 'Arabî séjourna deux années à La Mecque où il se rendit, pour la première fois, en 1201 et y composa son œuvre maîtresse « al-Futûhât al-makkiyya » qui comprend plusieurs milliers de pages et dont le titre complet peut être traduit par « Le Livre des révélations de La Mecque concernant la connaissance des secrets du Roi et du Royaume ».

Il eut une relation spirituelle particulière avec le cheikh Abû Madian de Tlemcen qu'il considère comme son maître.

Parmi les diverses traductions en langue française de ces œuvres, on mentionnera tout particulièrement « La Sagesse des Prophètes » par Titus Burckhardt et « Les illuminations de la Mecque » par Michel Chodkiewicz, « L'arbre du monde» et « Le Traité de l'Amour » par Maurice Gloton, « les chatons de la sagesse », par Charles André Gilis, Le Mahdî et ses conseillers de Tayeb Chouiref

Il s'établit à Damas aux alentours de 1230. Il fut sans doute, à tous points de vue, l'un des plus féconds de tous les auteurs musulmans. On lui attribue plus de quatre cents ouvrages.
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Source : www.livres-islamiques.com
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Kahina Bahloul est islamologue et depuis peu, imame. Souleymane Bachir Diagne enseigne la philosophie et s'intéresse de près aux intellectuels musulmans. Pour elle, le poids de la tradition littéraliste et orthodoxe, l'inflation des lectures normatives, amputent l'islam de sa dimension mystique et bloquent l'accès des femmes au domaine religieux. Pour lui, les mêmes tendances freinent le développement d'une pensée islamique vivante et contextualisée. Tous deux toutefois, soulignent la richesse intellectuelle de nombreux courants islamiques à travers les époques, du philosophe Averroès et du mystique Ibn Arabi, aux penseurs contemporains Mohamed Iqbal, en passant par les réformateurs du XIXème siècle comme Mohammed Abdu. L'invité des Matins de France Culture. Comprendre le monde c'est déjà le transformer, l'invité était Kahina BAHLOUL / Souleymane Bachir DIAGNE (07h40 - 08h00 - 19 Avril 2021) Retrouvez tous les invités de Guillaume Erner sur www.franceculture.fr
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Citations et extraits (85) Voir plus Ajouter une citation
Mon coeur est devenu capable d'accueillir toute forme.
Il est pâturage pour gazelles et abbaye pour moines !
Il est temple pour idoles et la Ka'ba pour qui en fait le tour.
Il est les tables de la Torah et les feuillets du Coran !
La religion que je professe est celle de l'amour.
Partout où ses montures se tournent,
l'Amour est ma religion et ma foi !
Ibn Arabi la religion de l'amour,
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 Ibn'Arabî
Dieu dort dans le rocher
Rêve dans la plante
Bouge dans l’animal
Et s’éveille dans l’homme.
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Ne prête pas trop attention aux épreuves que Dieu t’impose à travers tes biens ou les êtres qui te sont chers et dis au moment où tu subis de telles épreuves : « Nous sommes à Dieu et Lui nous revenons », ou bien dis ce que Omar Ibn al-Khattab disait : « Je n’ai jamais subi une épreuve sans constater qu’en cette occasion Dieu m’accordait trois bienfaits : Le premier, dans la mesure où elle n’était pas une épreuve touchant ma foi, le deuxième, dans la mesure où cela aurait pu être une épreuve plus terrible et le troisième, c’est que Dieu plaçait cette épreuve comme récompense pour expier nos fautes ».

Sache que le croyant s’expose en ce bas-monde à beaucoup d’épreuves parce que Dieu aime le purifier afin qu’il retourne vers Lui pur et purifié de la souillure des infractions que Dieu décrète à son encontre dans le bas-monde. Ainsi, le croyant ne cesse d’être éprouvé dans l’ensemble de ses états. En effet, il est établi à ce sujet que l’Envoyé de dieu a dit : « Le croyant est semblable à une tige de blé, tantôt le vent la fait plier et tantôt il la redresse et ainsi peut-elle se développer et grandir ». (recommandation 23)
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Dieu est donc le miroir dans lequel tu te vois toi-même, comme tu es Son miroir dans lequel Il contemple Ses Noms. Or, ceux-ci ne sont rien d'autre que Lui-même, en sorte que la réalité s'inverse et devient ambiguë.
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incipit :
C'est par le Nom de Dieu, le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux que je commence, et par Sa Lumière que je me dirige. Et "il n'y a de force et de puissance que par Dieu, le Puissant, le Sage." Dis : "Louange à Dieu pour ce qu'Il a inspiré, et parce qu'Il nous a enseigné ce que nous ne savions pas, et la faveur de Dieu pour nous fut immense !" Et que Dieu prie sur le Seigneur le plus noble, à qui furent donnés les sommes des Paroles (jawâmi' al-kalim) dans la station suprême (al-mawqif al-'azham), et qu'Il lui accorde le salut !
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L'homme est à Dieu (al-haqq) ce qu'est la pupille à l'œil [la pupille s'appelle en arabe "l'homme dans l'œil"], la pupille étant ce par quoi le regard s'effectue ; car par lui [c'est-à-dire par l'homme universel] Dieu contemple Sa création et lui dispense Sa miséricorde. Tel est l'homme à la fois éphémère et éternel, être créé perpétuel et immortel, Verbe discriminant [par sa connaissance distinctive] et unissant [par son essence divine]. Par son existence, le monde fut achevé.


ainsi l'homme se voit confier la sauvegarde divine du monde, et le monde ne cessera pas d'être sauvegardé aussi longtemps que cet Homme Universel (al-insân al-kâmil) demeurera en lui.
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Préambule :
Au nom de Dieu, le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux, et je n'ai d'assistance que par Dieu.
Louange à Dieu, qui a entraîné le coeur éperdu de ceux qui Le connaissent dans les vallées de Son amour, et qui leur a permis de parler du haut des chaires de Son orientation salvatrice (hidâya), en faisant d'eux des interprètes éloquents des connaissances !
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Tu dois t’acquitter du plus exigible parmi les Droits de Dieu, à savoir ceci : Ne rien associer à Dieu parmi ce qui relève de l’associationnisme subtil, c'est-à-dire le fait de compter sur les causes instaurées, de se fier à elles avec le cœur et d’en être rassuré, à savoir que le cœur devienne tranquille et apaisé devant ces causes. Car cela relève des pires dommages religieux chez le croyant. D’ailleurs, c’est ce qu’atteste, par mode d’allusion, la Parole de Dieu – qu’Il soit exalté- : « La plupart d’entre eux n’ajoutent pas foi en Dieu sans Lui donner des associés » (Coran, 12/106), c’est-à-dire – mais Dieu est Le Plus Savant-, que c’est là l’associationnisme subtil qui accompagne la foi en l’existence de Dieu.

Et la déficience dans la croyance en l’unicité de Dieu se rapporte aux Actes, non à la divinité, car c’est cela le polythéisme manifeste qui s’oppose à la foi dans l’unicité de Dieu, au niveau de la divinité, non pas à la fois en l’existence de Dieu. Il est rapporté dans le Hadith authentique que l’Envoyé de Dieu a dit : « Savez-vous quel est le Droit de Dieu sur les serviteurs ? Le Droit de Dieu sur les serviteurs c’est qu’ils L’adorent et ne Lui associent rien (shay’an) ». Il a usé du vocable shay’ qui est un terme indéfini et englobe ainsi le polythéisme manifeste et le polythéisme subtil. Ensuite il a dit : « Savez-vous quel est leur droit sur Dieu s’ils font cela ? C’est qu’Il ne les châtie pas ». Aussi, porte ton attention sur l’expression : « C’est qu’Il ne les châtie pas ». En effet, lorsqu’ils n’associent rien à Dieu, tout ce qui traverse leur esprit comme idées se rapporte à Dieu dans la mesure où ils ne se tournent que vers Dieu. Et lorsqu’ils font preuve de polythéisme envers Dieu, que ce soit du polythéisme qui est le contraire de la foi de l’Islam ou du polythéisme subtil qui consiste à lorgner les causes habituelles, Dieu les a déjà punis en les laissant compter sur ces causes contingentes.

Ainsi, lorsque ces causes existent, ils souffrent de l’éventualité de leur disparition et de leur déficience, et, lorsqu’ils perdent, ils souffrent de leur disparition. Autrement dit, ils ne cessent d’être malmenés, que ce soit avec l’existence des causes ou avec leur disparition. C’est que Celui sur Lequel ils s’appuient, à savoir Dieu, est capable d’entreprendre les choses par là où ils ne s’imaginent pas, comme dans cette Parole Divine : « Dieu trouvera une issue à quiconque se garde de Lui et Il pourvoit à sa subsistance par des moyens qu’il n’escomptait pas » (Coran, 65/2-3). C’est ce qu’un poète formule en vers :

A celui qui se garde de Dieu, Il lui trouve,
Comme Il l’a dit, pour son affaire, une issue,
Et le pourvoit sans qu’il ne l’escompte,
Et lui procure, devant la difficulté, une délivrance.

Ainsi, parmi les signes de la réalisation de la piété, c’est que celui qui craint Dieu avec révérence reçoit ses subsistances sans qu’il les escompte, car s’il les reçoit par là où il les escompte, il n’a pas réalisé la crainte révérencielle et n’a pas compté exclusivement sur Dieu, car la signification de la crainte révérencielle, sous certains de ses aspects, c’est d’avoir Dieu comme prémunition contre l’influence des causes et des moyens seconds dans ton cœur en comptant sur eux. Du reste l’homme est le plus averti sur lui-même et il sait intérieurement en qui il a confiance et à qui son âme se fie. Il n’a pas à se dire : Dieu m’a ordonné de travailler pour la famille et m’a imposé d’assurer leurs dépenses, car il est indispensable d’agir sur les moyens par lesquels Dieu assure habituellement les subsistances.

En effet cela ne contredit pas ce que nous avons dit. Car nous t’interdisons seulement de compter sur ces moyens avec ton cœur et de te fier à eux. Nous ne te disons pas : N’agit pas en usant de ces moyens. Du reste je me suis endormi en notant ces indications et en revenant à moi je me suis mis à répéter ces deux vers que je ne connaissais pas auparavant :

Ne compte que sur Dieu
Car Tout est dans la main de Dieu.
Ces moyens seconds ne sont que Ses voiles
Ne sois donc qu’avec Dieu.

Regarde donc en toi-même : Si tu trouves que le coeur se fie à ces moyens, tu dois faire des reproches à ta façon de croire et sache que tu n’es pas comme il faut ; et si tu trouves que ton coeur est calme devant Dieu et qu’il t’est égal que ces moyens seconds existent ou n’existent pas, sache alors que tu es cet homme comme il faut, qui a cru, qui n’a rien associé à Dieu, que tu es rare parmi les rares et que si Dieu te pourvoit par là où tu ne l’escompte pas, c’est une bonne nouvelle de la part de Dieu annonçant que tu fais partie de ceux qui se gardent de Dieu et Le craignent pieusement. Parmi les secrets de ce verset, il y a ceci : Même si Dieu te pourvoit par le moyen habituel qui est à ta disposition et sous ton pouvoir tout en étant pieux et en craignant Dieu, c’est-à dire que tu as recours à Dieu comme rempart et protection parce qu’Il est le Garant, tu es à vrai dire pourvu par là où tu ne l’escomptait pas, car il ne te vient pas à l’idée que Dieu te pourvoit ; or ce que tu as et ce que tu obtiens est nécessaire.

Autrement dit, Il ne t’a pourvu que par là où tu ne l’escomptait pas, même si tu consommes et puises ce qui es dans tes mains.

Sache cela car il a une signification subtile que ne ressentent que ceux qui sont vigilants et attentifs à Dieu et ne cessent de surveiller leur intérieur et leurs coeurs, car la prémunition procède de Dieu et empêche le serviteur d’aboutir aux moyens seconds pour compter sur eux en raison de son appui sur Dieu – qu’Il soit exalté et magnifié. C’est cela le sens de la Parole divine : « Trouvera une issue à quiconque ». Voilà l’issue de la piété et de la crainte révérencielle dans ce verset. Et ceci constitue une recommandation de Dieu pour Son serviteur et une indication pour ce dernier sur ce qu’il est réellement. (recommandation 15)
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Mon coeur est devenu capable de toutes les formes,

Une prairie pour les gazelles, un couvent pour les moines

Un temple pour les idoles, une Kaaba pour le pèlerin,

les tables de la Thora, le livre du Coran,

Je professe la religion de l’Amour, et quelque direction

Que prenne sa monture , l’amour est ma religion et ma foi
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"Je crois en la religion
De l'Amour,
Où que se dirigent ses caravanes
Car l'amour est ma religion et ma foi."
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