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4.19/5 (sur 43 notes)

Nationalité : Pakistan
Biographie :

Padmasambhava (du sanskrit, né du lotus) est un maître bouddhiste né dans la vallée de Swat au Pakistan, du VIIIe siècle, originaire du Cachemire ou de Kabûl, et fondateur du bouddhisme tantrique himalayen.

Au Bhoutan et au Tibet actuels, où les membres de l'école Nyingma le considèrent comme le second Bouddha, il est plus connu sous le nom de Guru Rinpoché (« précieux maître »).

Padmasambhava n'est pas seulement le fondateur du bouddhisme au Tibet, il est également à l'origine de la tradition terma ou "Trésors spirituels" transmis par ceux qui les découvrent, les Tertöns de l'école nyingmapa.

Accusé du meurtre d'un ministre malfaisant, Padmasambhava est banni de la cour et choisit alors de vivre - comme Shiva - dans les cimetières et de s'astreindre à l'ascèse et à la pratique du yoga.

Sa renommée atteint alors le Tibet et Trisong Detsen, le 38 souverain du pays, dont le royaume est assailli par des déités malfaisantes de la montagne.

Il fonde alors au Tibet le premier monastère du pays, Samye Gompa, procède à l'initiation des premiers moines et répand dans le peuple la pratique du bouddhisme tantrique.
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Citations et extraits (9) Ajouter une citation
Ce mot [de mort qui figure dans le titre courant de ce livre] dévie totalement le sens de l'œuvre qui réside dans l'idée de libération c'est-à-dire libération des illusions de notre conscience égocentrique qui oscille perpétuellement entre naissance et mort, être et ne pas être, espoir et doute, sans parvenir à l'éveil, à la paix du nirvana, cet état stable, loin des illusions du samsara et des états intermédiaires.
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Dans cette claire vacuité
où les pensées passées se sont évanouies
sans trace aucune,
Dans cette fraîcheur
où les pensées à venir ne sont pas encore :
A l’instant où s’établit le mode naturel sans fabrications,
Voici cette conscience qui, à ce moment,
est en elle-même tout ordinaire,
Et dès que vous tournez votre regard nu sur vous-même,
Ce regard qui n’a rien à voir débouche sur la clarté,
La Présence dans son évidence, nue et vive,
C’est une pure vacuité qui n’a été créée d’aucune manière.
Un état inaltéré où clarté et vide sont indivisibles,
Ni éternel puisque rien n’y existe vraiment
Ni néant puisqu’il est clair et vif.
Il ne se réduit pas à l’un,
étant présent et limpide en toutes choses.
Et n’est pas le multiple,
car tout y est d’une saveur unique dans l’inséparabilité,
Telle est cette Présence intrinsèque
et elle n’est rien d’autre.
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Les deux premiers mantra sont dénommés chant du vajra. Ils ne sont pas en sanskrit, comme la plupart des mantra, mais dans une langue d'une autre dimension appelée langue de l'Oddiyana et pafois langue des dakini. On trouve plusieurs versions du chant du vajra : soit sous deux formes distinctes comme ici, l'une, masculine, étant liée à Samantabhadra, et l'autre féminine, à Samantabhadri; soit sous une forme unique qui combine les deux précédentes, comme c'est le cas dans le Tantra de l'Union du soleil et de la lune, le Longchen Nyinghthik ou dans les écrits et terma de Namkhai Norbu Rinpoche. Chaque groupe de syllabe du chant du vajra correspond à un aspect de l'enseignement dzogchen et à un point énergétique du corps du yogi. On trouve dans le Longchen Nyingthik la signification du chant du vajra unifié :

Sans naissance ni cessation,
Sans allées, ni venues, il embrasse toutes choses.
Grande félicité, suprême doctrine immuable,
Semblable au ciel, liberté absolue sans oripeaux,
Sans origine ni support,
Sans lieu ni prise, grand phénomène
Libre depuis l'origine, immensité s'étendant à l'infini,
Sans entraves, il n'a pas à être libéré;
Immensité de l'espace céleste,
Grand phénomène flamboyant, mandala du soleil et de la lune,
Il manifeste la présence spontanée :
Montagne de diamant, vaste lotus,
Lion solaire, chant de la sagesse,
Grand son, mélodie sans pareil,
Plénitude de qualités jusqu'aux confins de l'espace,
Eveil parfait, champ où s'égalisent tous les Eveil parfaits,
Vaste Samantabhadra, cime de l'enseignement,
Et, dans la matrice spacieuse du ciel de Samantabhadri,
Clarté spatiale, Présence spontanée, Grande Perfection de toujours
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La vie passe aussi vite que les nuages d'automne ;
Parents et amis sont comme les badauds d'un marché ;
Le démon de la mort rôde, furtif, comme les ombres du crépuscule ;
L'au-delà est [pour nous] comme un poisson transparent en eau trouble ;
Le monde, comme le rêve de la nuit passée ;
Les plaisirs des sens, comme une fête illusoire ;
Et les activités ordinaires aussi futiles
Que les ondes se succédant à la surface de l'eau.
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Noble fils (un tel), maintenant que ta respiration a presque cessé, voici pour toi le moment de chercher une voie car la lumière fondamentale qui apparaît lors du premier état intermédiaire va poindre. Ton Lama t’avait déjà montré cette lumière, la Vérité en Soi (Dharmata) vide et nue, comme l’espace sans limites et n’ayant pas de centre, lucide ; c’est l’esprit vierge et sans tache. Voici le moment de le reconnaître. Demeure donc ainsi en elle. Moi aussi je te la ferai découvrir ".
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Ce vide brillant est l'essence rayonnante de votre propre conscience.
Il est au-delà de la substance, au-delà des caractéristiques, au-delà de la couleur...
L'instant de votre propre présence est vide, et pourtant ce n'est pas un vide nihiliste, mais une radiance sans entrave, brillante et vibrante...
Votre propre conscience, vaste étendue lumineuse, clarté inséparable du vide, est aussi le Bouddha de la lumière immuable, au-delà de la naissance et de la mort.
Il suffit de le percevoir.
Si vous reconnaissez cette essence brillante de votre propre conscience comme étant la nature de Bouddha, alors la contempler, c'est demeurer dans l'état d'illumination.
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Regarde la nature même du mal qu'on t'inflige. Elle est aussi insaisissable qu'un dessin tracé sur l'eau. Laisse le ressentiment s'effacer de lui-même. Lorsque les vagues tempétueuses des pensées se sont évanouies, l'esprit redevient comme le ciel sans nuage qui n'a rien à perdre ni à gagner.
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Comme le torrent se précipite vers la mer,
Comme le soleil et la lune glissent par-delà les montagnes du couchant,
Comme les jours et les nuits, les heures et les instants s'enfuient,
La vie humaine s'écoule inexorablement.
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On pourrait expliquer une centaine de points
Ou on pourrait même élucider un millier de points
Mais il y a seulement une seule chose à savoir et tout est libéré
Demeurer dans la conscience non-duelle de la nature de l'esprit.
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