Ce que nous pensons de nous-mêms peut être notre prison.
(p.16)
Nous sommes capables de peur et de courage, de générosité et d'égoïsme, de vulnérabilité et de tenacité. Ces opposés ne s'annullent pas, mais nous fournissent une large palette de réponses à la vie.
(p.29)
Peu d'entre nous sont capables de s'aimer comme ils sont.
(p.104)
Je me souviens avoir lu, dans un livre concernant l'Espagne, qu'il y a un endroit, dans l'arène, une endroit différent pour chaque taureau , où celui-ci se sent en securité. S'il arrive à joindre cet endroit, il s'arrête et peut faire appel à toutes ses forces. Il n'a plus peur.
En tauromachie, cet endroit s'appelle la Querencia. Chez les gens, la Querencia est un endroit en notre monde intérieur. Parfois c'est un point de vue, un endroit d'où vivre, différent pour chaque personne. Souvent, c'est juste un endroit de paix intérieure.
(p.121)
Quand c'est nécessaire, nous pouvons choisir l'inévitable.
(p.93)
Etant donnée la nature de la vie, il se peut qu'il n'y ait pas de sécurité, seulement l'aventure.
(p.83)
Il est possible d'avoir une bonne vie, même quand elle n'est pas facile.
(p.76)
Chacun de nous est incomplet. Si la vie est un chemin, tous les jugements sont provisoires. On ne peut rien juger avant que ce ne soit terminé. Personne n'a gagné ni perdu avant la fin de la course.
(p.105)
Un seul moment d'amour inconditionnel peut déjà remettre en question la conviction d'en être indigne.
(p.101)
Notre présence sur Terre n'a qu'un seul but : nous faire croître en sagesse et nous apprendre à aimer mieux. Nous y accédons par la perte comme par le gain, par la possession et par le dénuement, par la réussite et par l'échec. Il suffit de présenter le cœur grand ouvert.
Dire oui à la vie c'est d'abord accepter d'y gouter sans a priori et sans poser de conditions exclusives. C'est faire confiance en sa capacité à accueillir la joie et ses conséquences. C'est participer à l'aventure au lieu de vouloir que les choses se déroulent selon nos intentions.
Si nous pensons n'avoir rien à raconter , c'est parce que nous n'avons pas suffisamment prêté attention à notre vie. Elle est souvent bien plus riche de sens que nous ne le pensons.
Peut-être que le monde est en réalité une grande communauté soignante dans laquelle nous sommes chacun le thérapeute de l'autre. Peut-être que, sans le savoir, nous sommes tous des anges.
Les accidents et les catastrophes naturelles nous donnent souvent l'impression que l'existence est fragile. Je sais que la vie peut brusquement changer de cours et s'interrompre sans crier gare, mais elle n'est pas fragile. Il existe une différence en impermanence et fragilité.