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3.87/5 (sur 151 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Hong Kong , le 22/10/1918
Mort(e) à : Paris , le 27/01/2022
Biographie :

René de Obaldia est un poète, romancier et dramaturge français, né à Hong Kong.

Fils d'un consul panaméen (José Clémente de Obaldia) et d'une mère d'origine picarde (Madeleine Peuvrel), il grandit à Paris où il fait ses études au lycée Condorcet avant d'être mobilisé en 1940. Fait prisonnier, il est envoyé au stalag VIII C (Sagan). Il fut rapatrié comme grand malade en 1944.

Il collaborera à de nombreuses revues littéraires avant de publier, en 1952, Les Richesses naturelles, suite de "récits éclairs" dont la singularité attire sur lui l'attention de la critique. Il publie son premier roman Tamerlan des cœurs en 1956.

Il commence sa carrière dramatique grâce à Jean Vilar, en 1960, qui donne au Théâtre national populaire sa première grande pièce, Génousie, puis avec André Barsacq qui crée au Théâtre de l'Atelier Le Satyre de la Villette. Cette comédie le place aux côtés de ses aînés, Jacques Audiberti, Ionesco, Beckett. Il est, depuis quelque 50 ans, l’un des auteurs de théâtre français les plus joués sur la planète, et l’un des plus internationaux (traduit en 28 langues).
Il sera aussi le parolier de Luis Mariano et le partenaire de Louis Jouvet au cinéma.

Il a été élu à l'Académie française le 24 juin 1999, au fauteuil 22, succédant à Julien Green. Il est également citoyen d'honneur de Waterloo.
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Source : academie-francaise.fr
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Vidéo de

© Photographie de Louis Monier. “Genousie”, de René de Obaldia. Première diffusion le 29 décembre 1957 sur les ondes de la Radiodiffusion Française. Réalisation Alain Trutat. « Le pire des malentendus vient peut-être de ce que nous parlons la même langue. » La Genousie est un pays imaginaire d’où vient la splendide nouvelle femme du célèbre Hassingor, écrivain. Elle ne parle presque que le genousien, ce qui est évidemment est propice aux malentendus et aux fantasmes les plus variés… Cette comédie est la première pièce de théâtre de René de Obaldia. Elle fut créée à la radio en 1957. Avec : Maurice Escande (Hassingor), Jean Marie Serreau (Dr de Suff), Ludmilla Hols (Mme de Suff), Sophie Mallet (Mme Jonathan), Michel Etcheverry (Jonathan), André Thorent (le professeur Vivier), Jacques Hilling (le domestique), Jacques Dufilho, (le fantôme), Mildred Clary (guitare), Silvia Monfort (Irène Hassingor), Pierre Pernet (Christian Garcia), Madeleine Lambert (madame de Tubéreuse) Thèmes : Création Radiophonique| Théâtre| Grands Classiques| France Culture| Genousie| René de Obaldia Source : France Culture

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Citations et extraits (132) Voir plus Ajouter une citation
Aussi, lors de ma réception à l'Académie française où je succédais à Julien Green, j'avais souligné comment celui-ci avait été hanté par le Malin, et m'était revenu à l'esprit le mot merveilleux de Cocteau : " Sans le Diable, Dieu n'aurait jamais atteint le grand public" (p. 11)
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René de Obaldia
Le secret ...

Sur le chemin près du bois
J’ai trouvé tout un trésor :
Une coquille de noix
Une sauterelle en or
Un arc-en-ciel qu’était mort.

A personne je n’ai rien dit
Dans ma main je les ai pris
Et je l’ai tenue fermée
Fermée jusqu’à l’étrangler
Du lundi au samedi.

Le dimanche l’ai rouverte
Mais il n’y avait plus rien !
Et j’ai raconté au chien
Couché dans sa niche verte
Comme j’avais du chagrin.

Il m’a dit sans aboyer :
« Cette nuit, tu vas rêver. »
La nuit, il faisait si noir
Que j’ai cru à une histoire
Et que tout était perdu.

Mais d’un seul coup j’ai bien vu
Un navire dans le ciel
Traîné par une sauterelle
Sur des vagues d’arc-en-ciel !
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Moi, j'irai dans la lune ( René De Obaldia)

Moi, j'irai dans la lune
Avec des petits pois,
Quelques mots de fortune
Et Blanquette, mon oie.

Nous dormirons là-haut
Un p'tit peu de guingois
Au pays du grand froid
Où l'on voit des bateaux
retenus par le dos.

Bateaux de brise-bise
Dont les ailes sont prises
Dans de vastes banquises.
....
Blanquette sur mon cœur
M'avertira de l'heure :
Elle mange des pois
Tous les premiers du mois,
Elle claque du bec
Tous les minuit moins sept.
.....




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René de Obaldia
Mallarmé est intraduisible, même en français.

Jules Renard

(Perles de vie, Grasset, 2017 /p. 67)
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GRAND'MERE

Grand'mère
Se courbe toujours vers la terre
Et au début
Je me demandais ce qu'elle avait perdu?

Mais elle n'a rien perdu du tout
Elle a plein de tours polissons
Et si elle plie comme ça les genoux
A les rentrer dans le menton
C'est pour mieux jouer à saute-mouton.
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Pourquoi se déplacer, puisque c'est soi-même qu'on emporte en voyage ?

Sénèque

(p. 44)
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Il faut beaucoup de temps pour devenir jeune.

Pablo Picasso

(p. 33)
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Chers lecteurs,
Je vais bientôt me quitter. Oui, disparaître de cette planète. Et il m'est venu à l'idée, encouragé par mon cher éditeur, de rassembler moultes pensées, citations (la plupart méconnues), engrangées tout au long de mon existence, et de vous les léguer en héritage, dans l'espoir que pour vous aussi, elles seront source de réflexions, méditations, voire matière à rire et à pleurer.
« Tout au long de mon existence ». Existence riche en métamorphoses : poètes, romans, théâtre, mémoires (Exobiographie) aussi, de nombreux voyages. Oui, « Monsieur le Comte » a essuyé bien des longitudes et des latitudes.
Mais que ce soit à Ouagadougou, Florence, San Francisco ou Reykjavik, l'homme n'est-il pas soumis à l'incongruité de l'existence et, en fin de compte, infiniment pathétique ?
Certaines des ces citations m'ont bien sûr frappé plus que d'autres. Ainsi, de Fernando Pessoa : « Aujourd'hui, je me sens aussi lucide que si je n'existais pas » ; de Chesterton : « Les anges volent par ce qu'ils se prennent eux-mêmes à la légère » ; de Kafka : « J'ai peu de choses en commun avec moi-même » ; de Nerval : « Je voyage pour vérifier mes songes. »
Aussi, lors de ma réception à l'Académie française où je succédais à Julien Green, j'avais souligné comment celui-ci avait été hanté par le Malin, et m'était revenu à l'esprit le mot merveilleux de Cocteau : « Sans le Diable, Dieu n'aurait jamais atteint le grand public. »
Chers lecteurs, chers obaldiens, à vous, selon vos affinités, vos humeurs, de vous approprier une perle rare.
Je vais maintenant prendre congé de vous non sans vus gratifier cette fois d'un proverbe bantou : « Mon ami n'est pas mort puisque je vis encore. »
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René de Obaldia
« Le geai gélatineux geignait dans le jasmin »

Voici, mes zinfints
Sans en avoir l'air
Le plus beau vers
De la langue française.
Ai, eu, ai, in
Le geai gélatineux geignait dans le jasmin...
Le poite aurait pu dire
Tout à son aise :
« Le geai volumineux picorait des pois fins »
Eh bien ! non, mes infints
Le poite qui a du génie
Jusque dans son délire
D'une main moite
A écrit :
« C'était l'heure divine où, sous le ciel gamin,
« Le geai gélatineux geignait dans le jasmin »
Gé, gé, gé, les gé expirent dans le ji.
Là, le geai est agi
Par le génie du poite
Du poite qui s'identifie
À l'oiseau sorti de son nid
Sorti de sa ouate.
Quel galop !
Quel train dans le soupir !
Quel élan souterrain!
Quand vous serez grinds
Mes zinfints
Et que vous aurez une petite amie anglaise
Vous pourrez murmurer
À son oreille dénaturée
Ce vers, le plus beau de la langue française
Et qui vient tout droit du gallo-romain:
« Le geai gélatineux geignait dans le jasmin. »
Admirez comme
Voyelles et consonnes sont étroitement liées
Les zunes zappuyant les zuns de leurs zailes.
Admirez aussi, mes zinfints,
Ces gé à vif,
Ces gé sans fin
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J'interdis la télévision à mon chien. Pas question de l'abêtir.
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