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4.75/5 (sur 4 notes)

Né(e) à : Rueil , le 19/05/1876
Mort(e) à : Montreux (Suisse) , le 20/12/1947
Biographie :

Stéphane-Georges Lepelletier de Bouhélier, dit Saint-Georges de Bouhélier, né à Rueil (Hauts-de-Seine) le 19 mai 1876 et mort à Montreux (Suisse) le 20 décembre 1947, est un poète, romancier et auteur dramatique français.

Fils du journaliste et homme de lettres Edmond Lepelletier[1], il fit ses études au lycée de Versailles, où il se lia d'amitié avec Maurice Le Blond, le futur gendre de Zola, et au lycée Condorcet. En février 1893, à l'âge de seize ans, il fonda une revue littéraire, L'Académie française, qui devint, après le deuxième numéro, L'Assomption. En janvier 1894, après un long séjour en Suisse, il entra comme employé à la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest, et en mai, il lança, avec Maurice Le Blond, Le Rêve et l'Idée. C'est alors qu'il fonda le naturisme, mouvement inspiré par le désir de concilier la vérité et la beauté dans l'art en exaltant les mystères et les splendeurs de la vie et la vertu civique : à la fin de 1895, sa revue fut rebaptisée Documents sur le naturisme, puis, en mars 1897, La Revue naturiste.

Après avoir publié des récits lyriques — La Route noire (1900), Julia ou les Relations amoureuses (1903) — et des vers philosophiques, Les Chants de la vie ardente (1902), il fit paraître La Romance de l'homme (1912), apologie de la cause ouvrière.

Bouhélier écrivit surtout pour le théâtre, en se donnant pour but de faire renaître la tragédie. Il choisit des sujets religieux (Le Roi sans couronne, 1906), politiques (La Tragédie royale, 1909), légendaires (La Tragédie de Tristan et Iseult, 1923), et, surtout, des sujets historiques (Le Sang de Danton, 1931 ; Napoléon, 1933 ; Jeanne d'Arc, la Pucelle de France, 1934 ; Le Roi-Soleil, 1938). Il obtint son plus grand succès avec Le Carnaval des enfants, pièce créée au Théâtre des Arts en 1910, et jouée par la suite à l'Odéon et à la Comédie-Française.


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Source : Wikipédia
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A Saint-Georges de Bouhélier. II


Citations et extraits (10) Ajouter une citation
Saint-Georges de Bouhélier
INSCRIPTION SUR CE QUI CAUSE LE MALHEUR

Tu te plains de la vie, elle a pourtant ses charmes
Qu'il est beau de connaître.
Il te semble, il est vrai, qu'ils ont un goût de larmes,
Mais il naît de ton être!

L'eau de pluie en tombant dans un puits plein de sable
Prend son odeur ainsi.
Toute chose qui passe en ton coeur misérable
Se charge de soucis.

Tu crois les jours sans grâce, ils te paraissent sombres,
Sans qu'aucun d'eux ne brille:
C'est en toi qu'empruntant ces couleurs pleines d'ombres
Ils deviennent stériles.

La peine qui t'emplit fait de chaque délice,
Un chagrin éternel,
Comme un objet plongé dans la vague qui glisse
Se recouvre de sel!

Rejette loin de toi cette langueur tragique
Qui toujours te dévore:
Tu verras quel bonheur l'univers communique
A l'âme qui l'adore!
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Donner l'illusion de la réalité est le but suprême de l'art.
Au Théâtre en particulier, ce principe rencontre une constante application.
Par quelque chemin que ce soit et, souvent, à l'aide de moyens très différents, l'art dramatique nous jette dans un monde de fantômes qui, bien que formés des vapeurs de nos rêveries, et plus insaisissables que le vent, nous attachent à leur destinée et, durant l'espace du spectacle, activent les battements de nos coeurs et nous font répandre des larmes plus que s'ils étaient vivants ...
(extrait de la préface de l'édition parue chez "Albin Michel" en 1933)
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Ysabeau, riant durement.- Une vachère au derrière crotté !
Une gueuse de village qui évidemment vit de sorcellerie ! (elle a l'air hagard)
Mais en attendant, il y a un fait, mon Charles va être sacré à Reims le 17 juillet et vous, qu'est-ce que vous faites pour vous opposer à son couronnement ?
Quels soldats avez-vous envoyés contre la Pucelle ?
Où lui avez-vous tenu tête ?
Avec ses bandes que commandent d'ignobles soudards, des hommes comme Gilles de Rais, la Hire et Flavy, que n'a pas fait Charles !
Quelles batailles n'a-t-il pas gagnées !
Et moi, il y a huit ans, j'ai signé avec vous le traité de Troyes et je vous ai remis tous mes intérêts....(tumulte)
Bedford, subitement impératif.- La séance est levée...
Ysabeau, bougonnant et s'en allant.- La séance est levée ! La séance est levée !
Mais en attendant rien n'est résolu, rien n'est résolu.....
Toute l'assemblée regarde sortir les princes. Fanfare.....
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Janvier 1421, nous sommes dans une salle du palais du Louvre.
On découvre le roi d'Angleterre et sa femme Catherine, Charles VI, roi de France et sa femme Ysabeau, puis le duc de Bedford, la duchesse de Bedford, sa femme et enfin le duc Louis de Luxembourg.
En face d'eux et de chaque côté de la chambre de justice sont assis les représentants du parlement, dont l'évêque Cauchon.
Une séance solennel se déroule.
Au centre de la salle, on voit le jeune duc de Bourgogne, Philippe le Bon et sa mère, la veuve de Jean sans Peur.
Ils sont là en qualité de plaignants.
Philippe debout, sa mère sur un tabouret....
(lever de rideau de la pièce extraite du n° 357 de "La Petite Illustration" parue le 8 décembre 1934)
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Retracer l'histoire de la "Comédie-Française, c'est évoquer les souvenirs les plus glorieux de notre littérature dramatique depuis trois siècles.
Sans doute ne devrait-on pas faire remonter l'origine du "Théâtre Français" ou des "Français", comme on dit aussi couramment, au delà de l'année 1689, où pour la première fois "l'hôtel des comédiens du roi entretenus par sa majesté" prit le titre de "Comédie-Française".
Mais la constitution réelle du "Théâtre Français" date de 1680, époque à laquelle, par ordre du roi Louis xiv, la troupe de l'hôtel de Bourgogne se réunit à celle du théâtre Guénégaud, situé rue Mazarine.
En 1687, le théâtre était forcé d'abandonner l'hôtel Guénégaud et de chercher un nouveau local.
Après de longues hésitations les comédiens achetèrent le jeu de paume de l'Etoile et deux maisons adjacentes.
Le tout était situé rue des Fossés-Saint-Germain-des-Prés.
Ce fut là que le "Théâtre Français" prit pour la première fois l'appellation de "Comédie Française", d'où le nom de rue de "l'Ancienne-Comédie" qui subsiste encore aujourd'hui....
(extrait d'une petite histoire de la "Comédie Française" accolée en postface de "La Petite Illustration" n° 333 parue le 14 octobre 1933)
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La tente du général Jourdan, à l'armée de la Moselle.
On découvre Carnot et le général. Debout l'un et l'autre, ils donnent l'impression de deux hommes qui, après s'être entretenus un moment, vont se séparer.
A l'écart, il y a un officier qui travaille, à la lueur d'une chandelle, penché sur des cartes.
Dehors, une sentinelle va et vient. Il fait nuit. Au loin, on bat du tambour.
(lever de rideau de la pièce extraite de "La Petite Illustration" n° 283 parue en octobre 1931)
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Premier tableau
Une salle dans le château de Whitehall, à Londres
Entrent le roi Jacques, son bâtard Berwick (quatorze ans), sa maîtresse Catherine Sedley, lord Sunderland, Barillon, ambassadeur de France et le père pètre, jésuite.
Nous sommes en juillet 1685.
Deuxième tableau
Une petite galerie donnant dans la salle des fêtes du palais de Versailles. Une tapisserie que ne cessent de soulever des valets et des pages empressés à porter des plats et des vins en dérobe l'entrée.
A la faveur de leur passage, on apercevra la table du roi avec certains de ses convives, le dauphin, Monsieur, la dauphine, Mme la duchesse d'Orléans, la marquise de Maintenon, la marquise de Montespan et, à des bouts de table, le petit duc du Maine (quinze ans), le duc de Chartres (onze ans), Mlle de Blois (neuf ans) et Mlle de Nantes (douze ans).
Mais ce ne sera là qu'une apparition fugitive.
D'autre part, des musiciens jouent, que l'on ne voit pas.
Dans un coin de la salle, un groupe de gentilshommes se tiennent debout. Tout cela est d'abord dissimulé.
Au moment où le rideau se lève, deux valets arrivent de la salle des fêtes, l'air très affairé. Ils en croisent deux autres qui traversaient la galerie, qu'ils arrêtent.
(lever de rideau de "Le roi soleil" pièce de Saint Georges de Bouhélier, parue dans "La petite illustration" en juin 1938)
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Mr de Bouhélier poursuit son oeuvre émouvante et noble. Il porte à la scène les grands moments et les héros de notre Histoire nationale.
Il les rapproche de nous et nous les fait comprendre et aimer en nous les présentant sous leur aspect véritable et humain.
Ainsi fit-il pour Jeanne d'Arc, pour Napoléon, pour Danton.
Ce n'est ni de la petite Histoire, ni de l'Histoire romancée.
C'est de la grande Histoire, dramatique, synthétisée en de puissants raccourcis, avec le soucis toujours de peindre l'homme à travers le héros.
Ainsi s'explique le succès considérable remporté par ces fresques dramatiques brossées avec autant de force que d'exactitude et, si l'on peut dire, de minutie, aussi solidement pensées et établies qu'écrites et réalisées.
(A l'occasion de la répétition générale, Charles Méré écrit dans le journal "L'Excelsior")
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La publication intégrale de cette pièce dépassant le cadre habituel de nos brochures, l'auteur a accepté de supprimer quelques tableaux de caractère plus épisodique qui n'étaient pas indispensables à la compréhension de l'ouvrage.
On les trouvera néanmoins mentionnés et brièvement résumés à la place qu'ils occupent dans la représentation.
Acte premier
Premier tableau
Dans le palais occupé par le Tsar à Vilna.
Le décor représente la salle du conseil (27 juin 1812)
(lever de rideau de "Napoléon" de Saint-Georges de Bouhélier, pièce parue dans "La petite illustration" en avril 1933)
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L'auteur du "sang de Danton" poursuit sa grande oeuvre et sa noble tâche de rénovation du théâtre par le retour aux grands sujets.
Saint-Georges de Bouhélier a traité celui-là par l'intérieur, si je puis dire.
Ce n'est pas un Napoléon de lithographie en couleurs qu'il nous montre, mais l'homme dans le surhomme, l'homme lui-même avec ses faiblesses, ses erreurs, ses fautes mêmes, les unes et les autres inséparables dans sa grandeur.
(A l'occasion de la répétition générale, Charles Méré écrit dans le journal "L'Excelsior")
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