AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Spinoza (690)


 Spinoza
les sentiments de douleur ou de plaisir forment le soubassement de notre esprit, esprit qui est une seule et même chose que le corps.
Commenter  J’apprécie          30
Il est sûr que de même que la lumière manifeste elle-même et les ténèbres ; de même la vérité est norme d'elle-même et du faux.
Commenter  J’apprécie          30
Car l'ignorant, outre qu'il est poussé de mille façons par les causes extérieures et ne possède jamais la vraie satisfaction de l'âme (animi), vit en outre presque inconscient de lui-même, de Dieu et des choses, et sitôt qu'il cesse de pâtir, il cesse aussi d'être. Au contraire, le sage, -considéré comme tel-, dont l'âme s'émeut à peine, mais qui, par une certaine nécessité éternelle, et conscient de lui-même, de Dieu et des choses, ne cesse jamais d'être, mais possède toujours la vraie satisfaction de l'âme. Si, il est vrai, la voie que je viens d'indiquer paraît très ardue, on peut cependant la trouver. Et cela certes doit être ardu, qui se trouve si rarement. Car comment serait-il possible, si le salut était là, à notre portée et qu'on pût le trouver sans grand peine, qu'il fût négligé par presque tous ? Mais tout ce qui est très précieux est aussi difficile que rare. [p.388]
Commenter  J’apprécie          20
On établit que dans un État libre chacun a le droit de penser ce qu'il veut et de dire ce qu'il pense.
Commenter  J’apprécie          20
 Spinoza
Je consens que ceux qui le veulent meurent pour ce qu'ils croient être le bien, pourvu qu'il me soit permis à moi de vivre pour la vérité.

Lettre à Henri Oldenburg, 1661
Commenter  J’apprécie          20
DE DIEU

DÉFINITIONS

I. J’entends par cause de soi ce dont l’essence enveloppe l’existence ; autrement dit, ce dont la nature ne peut être conçue sinon comme existante.

II. Cette chose est dite finie en son genre, qui peut être limitée par une autre de même nature. Par exemple un corps est dit fini, parce que nous en concevons toujours un autre plus grand. De même une pensée est limitée par une autre pensée. Mais un corps n’est pas limité par une pensée, ni une pensée par un corps.
Commenter  J’apprécie          20
Plus cette connaissance – que les choses sont nécessaires – s’applique aux choses singulières que nous imaginons plus distinctement et plus vivement, plus grande est la puissance de l’esprit sur les sentiments, ce qu’apprend aussi l’expérience même. Nous voyons, en effet, que la tristesse de perdre quelque bien s’adoucit, sitôt que l’homme qui a perdu ce bien considère qu’il n’aurait pu être conservé d’aucune façon. De même encore nous voyons que personne n’a pitié d’un petit enfant, parce qu’il ne sait pas parler, marcher, raisonner, et qu’il vit tant d’années presque sans avoir conscience de lui-même. Mais si la plupart naissaient adultes, et un ou deux, petits enfants, alors on aurait pitié des enfants, parce qu’on considérerait alors l’enfance non comme une chose naturelle et nécessaire, mais comme un vice ou une faute de la Nature. Et nous pourrions faire plusieurs autres remarques de cette sorte.

(p. 359 de l’édition Folio Gallimard)
Commenter  J’apprécie          20
[…] bien que l’indignation prenne l’apparence de l’équité, on vit cependant sans loi là où il est permis à chacun de juger les actes d’autrui et de venger son droit ou celui d’autrui.

(p. 344 de l’édition Folio Gallimard)
Commenter  J’apprécie          20
Si les hommes naissaient libres, ils ne formeraient aucun concept du bien et du mal, aussi longtemps qu’ils seraient libres.

(p. 331 de l’édition Folio Gallimard)
Commenter  J’apprécie          20
L’homme libre, c’est-à-dire celui qui vit selon le seul commandement de la Raison, n’est pas conduit par la crainte de la mort, mais désire le bien directement, c’est-à-dire qu’il désire agir, vivre, conserver son être selon le principe qu’il faut chercher l’utile qui nous est propre. Et par conséquent il ne pense à rien moins qu’à la mort ; mais sa sagesse est une méditation de la vie.

(p. 331 de l’édition Folio Gallimard)
Commenter  J’apprécie          20
Un bien qui nous empêche de jouir d’un plus grand bien est en réalité un mal ; car bon et mauvais se disent des choses en tant que nous les comparons entre elles ; et (pour la même raison) un moindre mal est en réalité un bien. C’est pourquoi, sous la conduite de la Raison, nous désirerons (appetemus) ou (seu) rechercherons seulement un plus grand bien et un moindre mal.

(p. 329-330 de l’édition Folio Gallimard)
Commenter  J’apprécie          20
Ce qui conduit à la société commune des hommes, autrement dit ce qui fait que les hommes vivent dans la concorde, est utile ; et au contraire, est mauvais ce qui introduit la discorde dans l’État.

(p. 307 de l’édition Folio Gallimard)
Commenter  J’apprécie          20
[…] il est rare que les hommes vivent sous la conduite de la Raison ; mais c’est ainsi : la plupart se jalousent et sont insupportables les uns aux autres. Néanmoins ils ne peuvent guère mener une vie solitaire, de sorte que la plupart se plaisent à la définition que l’homme est un animal politique (sociale) ; et, de fait, les choses sont telles que, de la société commune des hommes, on peut tirer beaucoup plus d’avantages que d’inconvénients. Que les Satiriques rient donc autant qu’ils veulent des choses humaines, que les Théologiens les détestent, et que les Mélancoliques louent, tant qu’ils peuvent, la vie inculte et sauvage, qu’ils méprisent les hommes et admirent les bêtes : les hommes n’en feront pas moins l’expérience qu’ils peuvent beaucoup plus aisément se procurer par un mutuel secours ce dont ils ont besoin, et qu’ils ne peuvent éviter que par l’union de leurs forces les dangers qui les menacent de partout ; pour ne pas dire d’ailleurs qu’il est de beaucoup préférable, et plus digne de notre connaissance, de considérer les actions des hommes que celles des bêtes.

(p. 298-299 de l’édition Folio Gallimard)
Commenter  J’apprécie          20
Nous appelons mauvais ce qui est cause de tristesse, c’est-à-dire ce qui diminue ou contrarie notre puissance d’agir. Si donc une chose était mauvaise pour nous par ce qu’elle a de commun avec nous, elle pourrait donc diminuer ou contrarier cela même qu’elle a de commun avec nous, ce qui est absurde. Nulle chose donc ne peut être mauvaise pour nous par ce qu’elle a de commun avec nous ; mais, au contraire, dans la mesure où elle est mauvaise, c’est-à-dire dans la mesure où elle peut diminuer ou contrarier notre puissance d’agir, elle nous est contraire.

(p. 293 de l’édition Folio Gallimard)
Commenter  J’apprécie          20
Une chose singulière quelconque, dont la nature est entièrement différente de la nôtre, ne peut ni aider ni contrarier notre puissance d’agir, et, absolument parlant, aucune chose ne peut être bonne ou mauvaise pour nous, à moins qu’elle n’ait quelque chose de commun avec nous.

(p. 292 de l’édition Folio Gallimard)
Commenter  J’apprécie          20
[…] nous ne savons avec certitude rien qui soit bon, sinon ce qui conduit réellement à comprendre ; et au contraire rien qui soit mauvais, sinon ce qui peut empêcher que nous comprenions.

(p. 291 de l’édition Folio Gallimard)
Commenter  J’apprécie          20
La dépréciation de soi (abjectio) consiste à avoir de soi, par tristesse, une moindre opinion qu’il n’est juste. […] ces sentiments, à savoir l’humilité et la dépréciation de soi, sont très rares. Car la nature humaine, considérée en soi, leur résiste autant qu’elle peut, et ainsi ceux que l’on croit les plus effacés et les plus humbles sont généralement les plus ambitieux et les plus envieux.

(p. 253-254 de l’édition Folio Gallimard)
Commenter  J’apprécie          20
Du seul fait que nous avons considéré une chose dans la joie ou dans la tristesse, ce dont elle n’est pas la cause efficiente, nous pouvons l’aimer ou la haïr.

(p. 196 de l’édition Folio Gallimard)
Commenter  J’apprécie          20
[…] la plupart des erreurs consistent en cela seul que nous ne donnons pas correctement leurs noms aux choses. […] Et voilà l’origine de la plupart des controverses : les hommes n’expriment pas correctement leur pensée ou ils interprètent mal la pensée d’autrui. En fait, lorsqu’ils se contredisent le plus, ils pensent les mêmes choses ou bien des choses différentes, de sorte que ce qu’ils considèrent chez autrui comme des erreurs et des absurdités n’en est pas.

(p. 167 de l’édition Folio Gallimard)
Commenter  J’apprécie          20
 Spinoza
Tout ce qui est précieux est aussi difficile que rare.
Commenter  J’apprécie          20



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Spinoza (1709)Voir plus

Quiz Voir plus

quiz star wars niveau 1 (facile)

comment s'appelle le fils d'anakin skywalker?

han
luke
r2-d2
jabba

10 questions
331 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}