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Citations de Spinoza (690)


(scolie suite à la proposition 18 - De la servitude humaine) "La Raison ne demande rien contre la Nature; elle demande donc que chacun s'aime soi-même, qu'il cherche l'utile qui est le sien, c'est-à-dire ce qui lui est réellement utile, et qu'il désire tout ce qui conduit réellement l'homme à une plus grande perfection; et, absolument parlant, que chacun s'efforce, selon sa puissance d'être, de conserver son être."
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 Spinoza
Un cheval est excusable d’être un cheval et non un homme ; il n’en est pas moins vrai qu’il faut qu’il soit un cheval et non un homme.
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[…] la plupart des erreurs consistent en cela seul que nous ne donnons pas correctement leurs noms aux choses.
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Nul ne sait ce que peut le corps.
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 Spinoza
L'espace est le champ de la puissance des hommes ; le temps est celui de leur impuissance.
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Et même si Jean a écrit son Evangile en grec, néanmoins il hébraïse.
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Mourir pour ceux qui le veulent, tant qu’il m’est possible à moi de vivre pour le vrai.
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La Joie est le passage de l’homme d’une moindre à une plus grande perfection.
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Je reconnais d’ailleurs que cette opinion, qui soumet toutes choses à une volonté indifférente de Dieu et admet qu’elles dépendent toutes de son bon plaisir, s’écarte moins de la vérité que l’opinion de ceux qui admettent que Dieu agit en tout en vue du bien. Car ceux-ci semblent poser en dehors de Dieu quelque chose qui ne dépend pas de Dieu, sur quoi Dieu, en agissant, porte son attention comme sur un modèle, ou vers quoi il tend comme vers un but déterminé. Ce qui revient à soumettre Dieu au destin ; on ne peut rien dire de plus absurde sur Dieu, qui, nous l’avons montré, est la première et unique cause libre tant de l’essence de toutes choses que de leur existence. C’est pourquoi je n’ai pas à perdre mon temps pour réfuter cette absurdité.
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D’une cause déterminée donnée, suit nécessairement un effet, et au contraire, s’il n’y a nulle cause déterminée, il est impossible qu’un effet s’ensuive.
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Il faut comprendre l’homme en société comme on comprend les passions. S’il existe une solution, elle sera l’œuvre de la seule raison qui élève à la hauteur du savoir les faits de la « praxis » quotidienne dans la société. Seul le savoir positif peut décider si, et à quelles conditions, l’homme peut être libre dans et par la société. Dans l’individuel comme dans le social, c’est dans la réalité même, dans l’essence éternelle de la nature humaine, qu’on pourra découvrir le moyen de fonder la sécurité, la paix de l’Etat et la vie humaine digne de ce nom. La politique ne peut changer l’homme qu’en le comprenant tel qu’il est. Au-delà du pessimisme moraliste, au-delà de la violence prétendue réaliste, Spinoza reprend l’enseignement de Machiavel et définit la science politique sur le plan du réel où ni l’utopie ni le ricanement n’ont de place, où l’on prend conscience de ce qui peut être raisonnablement, parce que d’une certaine manière cela est déjà dans la nature humaine.

-Introduction-
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L'amour est la joie, accompagnée de l'idée d'une cause extérieure.
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Sur le premier point, je réponds que l’Écriture une constamment d'un langage tout anthropomorphique, convenant au vulgaire auquel elle est destinée ; ce vulgaire est incapable de percevoir les vérités un peu hautes. C'est pourquoi, j'en suis persuadé, toutes les règles de vie, dont Dieu a révélé aux Prophètes que l'observation était nécessaire au salut, ont pris la forme de lois, et pour la même raison, les Prophètes ont forgé des paraboles.
(Lettre 2: Spinoza à Blyenbergh)
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Les mots sont créés arbitrairement et suivant le niveau du vulgaire. Aussi ne sont-ils que des signes des choses telles qu'elles apparaissent à l'imagination et non à l'entendement. Ce que montre clairement le fait qu'à toutes les choses qui sont seulement dans l'entendement, et non dans l'imagination, on a souvent imposé des noms négatifs comme incorporel, infini, etc., et qu'on exprime aussi négativement beaucoup de choses positives et inversement, par exemple : incréé, indépendant, infini, immortel, etc., sans doute parce que nous imaginons beaucoup plus facilement les contraires.
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 Spinoza
Je me voyais dans un péril extrême, et contraint de chercher un remède, même incertain. De même qu'un malade mortellement atteint et qui sent venir une mort certaine s'il n'applique pas un remède, est contraint de le chercher de toutes ses forces, si incertain soit-il, car il place tout son espoir en lui.


NDL : d'après F. Lenoir, ce remède fut la philosophie
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 Spinoza
Le remords est un sentiment de tristesse accompagné de l'idée d'une chose passée qui est arrivée contre notre espérance.
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Vous vous laissez abuser par le misérable et orgueilleux Prince des esprits malins !
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(De Dieu, appendice) Après s’être persuadé que tout ce qui arrive, arrive pour eux, les hommes ont dû juger que, dans chaque chose, le principal est ce qui leur est le plus utile, et estimer les plus excellentes toutes celles dont ils étaient le plus heureusement affectés. Ainsi ont-ils été conduits à former ces notions par lesquelles ils disent expliquer les natures des choses, à savoir le Bien, le Mal, l’Ordre, la Confusion, le Chaud, le Froid, la Beauté et la Laideur ; et du fait qu’ils s’estiment libres, sont nées les notions suivantes : la Louange et le blâme, la Faute et le Mérite.
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Si, il est vrai, la voie que je viens d’indiquer paraît très ardue, on peut cependant la trouver. Et cela certes doit être ardu, qui se trouve si rarement. Car comment serait-il possible, si le salut était là, à notre portée et qu’on pût le trouver sans grande peine, qu’il fut négligé par presque tous ? Mais tout ce qui est très précieux est aussi difficile que rare.
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Par définition, […] Dieu est « l’être infiniment infini », c’est-à-dire la substance qui consiste « en une infinité d’attributs dont chacun exprime une essence éternelle et infinie ». Or la substance est, par définition, l’être même et l’absolument intelligible, l’être qui est absolument intelligible, « ce qui est en soi et est conçu par soi ». Dieu, par définition, est donc substance, la substance qui, étant en soi et conçue par soi (excluant tout autre), n’a pas de limite, autrement dit est le tout infini. Non pas la somme empirique des êtres, mais l’être des êtres, qui les transcende en tant qu’ils sont des donnés particuliers, totalité de l’être, unité totale ou encore infinité d’être. La substance, ou Dieu, ne peut donc avoir un nombre fini d’attributs, par définition, elle est l’infinité d’attributs éternels et infinis. Elle est –en soi et pour l’esprit- positivité absolue, sans négation, être indéterminé, il-limité. Hors d’elle, rien ne peut exister, il n’y a pas d’autre qui la puisse limiter du dehors : autrement dit, elle est libre. Tout ce qui est, est en Dieu et ne peut être conçu sans lui, mais Dieu est en soi et conçu par soi.

-Introduction-
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