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3.57/5 (sur 160 notes)

Nationalité : Suède
Né(e) à : Oslo , le 16/08/1958
Biographie :

Steve Sem-Sandberg est un journaliste, romancier et traducteur suédois. Il a commencé sa carrière de romancier en 1976 avec deux récits de science fiction : Sländornas värld et Sökare i dödsskuggan.

Il a reçu le prix Dobloug en 2005. Son roman "De fattiga i Łódź" traduit en français sous le titre "Les Dépossédés" est une fiction datant de 2009 qui a reçu le prix littéraire suédois Augustpriset.
Ce roman, publié chez Robert Laffont en 2011, traite du personnage de Chaim Mordechai Rumkosvki et la vie dans le ghetto de Łódź pendant la Seconde Guerre mondiale.
Le roman été finaliste pour le Prix Médicis Étranger en 2011 et le Prix Jan Michalski en 2013. Il a reçu le Prix Transfuge du meilleur poche étranger en 2015.

Il reçoit, en 2016, le prix Médicis étranger pour "Les élus".
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"Lettres de pluie" de Steve Sem-Sandberg par Delphine (librairie Gibert Joseph)


Citations et extraits (52) Voir plus Ajouter une citation
Est-ce donc à cela que ressemble le mensonge ?
Lorsqu'on se ment avant tout à soi-même.
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Mais non : rien de ce qui touche le corps ne se produit à l’aveuglette. Les recherches en génétique ont clairement démontré qu’il n’existe aucune maladie affectant l’organisme – pas même une banale infection – qui ne comporte une composante héréditaire. [….] Pour être efficace une anamnèse ne doit pas se limiter à déterminer si tel patient a déjà eu telle manifestation d’une maladie par le passé. Pour être efficace, une anamnèse doit prendre en compte toute l’histoire pathologique du patient, y compris son origine sociale et raciale. 
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Le mensonge commence toujours par le déni.
Il est arrivé quelque chose- pour autant, on se refuse à l'admettre.
Ainsi commence le mensonge.
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-Eh bien, non, vole donc ta pomme de terre, pauvre gueux !
En apaisant ta faim tu^prouves au moins que tu es un homme libre !
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Pendant la pause de midi, la jeune femme se trouvait dans la queue devant la cantine populaire rue Jakuba, munie de sa gamelle. Elle était tête nue et le soleil lui brûlait le sommet du crâne à travers les cheveux, comme si une large plaie ouverte se fût trouvée à cet endroit.
Dans la file d'attente, maintes personnes avaient eu des parents ou des amis dans les différents établissements hospitaliers du ghetto, et quasiment toutes racontaient les mêmes histoires : les enfants jetés par les fenêtres du service d'obstétrique, les personnes âgées et infirmes éventrées à la baïonnettes ou succombant sous les tirs des soldats. Seule une infime partie de ceux qui s'étaient rendus dans les hôpitaux avaient réussi à sauver leurs proches.
Selon certaines rumeurs, le Président avait obtenu des autorités, au terme de longues négociations, qu'elles épargnent une poignée de personnages particulièrement haut placés parmi les malades à conditions de déporter d'autres individus à leur place. Une nouvelle commission aurait été établie. Celle-ci était chargée d'examiner les listes des hôpitaux pour identifier tous les anciens patients y compris ceux qui avaient cherché à se faire admettre par le passé - mais dont la demande avait été rejetée, faute de contact. N'importe qui faisait l'affaire du moment qu'on pouvait le troquer contre l'un des rares irremplaçables du ghetto dont les dirigeants ne pouvaient absolument pas se passer.

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Parce que ce qu'ils voulaient, expliquerait Adrian, ce n'était pas nous rendre meilleurs, malgré tous leurs beaux discours. Non, ce qu'ils voulaient, c'était nous exterminer. Nous rayer de la surface de le terre. Et la seule véritable façon de sortir de là, c'était d'accepter de ne plus être.
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Les enfants : ils sont plus petits et faciles à traiter. Le docteur Illing répète toujours qu'il faut les considérer comme des sortes d'abcès vivants et que le "traitement" prescrit par Berlin n'est qu'une simple mesure hygiénique, un processus de désinfection naturelle.
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Les enfants,ils sont plus petits et faciles à traiter.Le dr Illing répète toujours qu'il faut les considérer comme des sortes d'abcès vivants et que le "traitement"prescrit par Berlin n'est qu'une simple mesure hygiénique,un processus de désinfection naturelle.
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J'ai l'impression d'avoir vécu plusieurs existences au cours de ma vie, mais aussi le sentiment que les autres – les précédentes deviennent de plus en plus irrégulières, qu'elles se fissurent et s'effondrent. Peut- être que tout ce qui est vieux doit se fissurer et s'effondrer pour que se révèle à nous la vie à laquelle nous sommes véritablement destinés.
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L'infirmière le conduit devant une grande porte blanche au-dessus de laquelle est inscrit le chiffre IV. La première fois, il crut que les enfants de l'autre côté retenaient simplement leur respiration. Plus tard, il se dirait qu'ils étaient déjà morts et qu'ils faisaient semblant de vivre pour lui. Pour qu'il ne perde pas espoir tout de suite.
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