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Né(e) à : Bayonne , le 19/07/1980
Biographie :

Adepte d’une science-fiction insurrectionnelle et introspective, VII se définit lui-même comme un auteur d’anticipation sociale. Dans ses livres, il analyse notre présent et s’inscrit dans la lignée des écrivains de fiction spéculative des années 70 à laquelle on rattache Thomas Disch, J. G. Ballard ou Barry Malzberg. La monstruosité des corps, la perte de contact avec la réalité, les architectures angoissantes : les thèmes récurrents qui traversent ses récits nous poussent à nous interroger sur le monde moderne et ses obsessions. Farouchement indépendant, il publie son premier ouvrage à l’âge de 24 ans et poursuit une carrière d’écrivain prolifique avec plusieurs romans à son actif.

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Teaser de Fongus, disponible le 2 novembre 2021. SITE OFFICIEL : https://antimonde.com BOUTIQUE : http://www.rapandrevenge.com/boutique/fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/VII.EcrivainSF INSTAGRAM : https://www.instagram.com/septrapnrev... TWITTER : https://www.twitter.com/VIIRAPNREVENGE


Citations et extraits (47) Voir plus Ajouter une citation
Le monde est éprouvant. Une seule fêlure et il glissera son doigt dedans jusqu'à te briser entièrement.
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Inutile d'inventer des mondes, les mondes sont là ! Contente-toi de les découvrir, me conseillait-elle avec ce ton raisonnable sévère si particulier. Les théorèmes existaient bien avant qu'on ne les résolve.
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Nous croisions parfois des chiens errants, anciennement domestiqués, retournés à l’état sauvage. Devant l’entrée du château d’eau, nous observâmes un énorme molosse qui rampait sur le bitume, les pattes arrière pulvérisées par je ne sais quoi. Comme un escargot, il dessinait derrière lui une traînée écœurante, mélange de vase et de matières organiques. Il se laissa mourir dans un grand tube métallique comme pour s’éteindre à l’abri des regards. Lorsque nous nous apprêtâmes à prendre notre bain, l’odeur qui émanait de l’énorme tuyau était devenue si épouvantable que nous décidâmes d’aller ensevelir la dépouille du molosse dans un fossé. De grosses mouches tachetées s’envolèrent de la carcasse quand nous soulevâmes le corps du pauvre chien. Vidé de ses organes, il ne pesait pas plus lourd qu’une couverture.
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Je ne veux plus participer à cette insatiabilité consumériste. C'est un obstacle aux engagements existentiels. L'humain est prisonnier d'une frénésie consommatrice, tout tourne autour de son désir de possession. J'observe ma collection de disques et je me demande dans quel monde de fous nous vivons. Cette obsession consumériste faisait déjà partie des fondements du nazisme..
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Des tonalités, des nuances de couleurs, des ornements intégralement ou fragmentairement définis avaient surgi de mon imagination sous forme d’hallucinations violentes. J’avais tangiblement palpé du bout des doigts des périmètres en trois dimensions qui dépassaient les perceptions sensorielles basiques. Je m’étais senti proche de mon climax intellectuel, mais, en réalité, je me débattais encore et toujours dans le Champ, comme une mouche accrochée à du papier couvert de glu. La structure neurologique et la conscience humaine sont conçues de manière à pouvoir faire passer pour plausibles des états qui ne sont qu’une succession d’abstractions.
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En levant les yeux vers le ciel qui surplombait le conteneur, j’aperçus les étoiles. Regarder du centre du réservoir, c’était comme plonger la tête dans un gigantesque télescope. Et là, traversé par une illumination, en réexaminant les cailloux éparpillés, je compris très clairement que les pierres blanches de Julka reconstituaient l’emplacement des étoiles visibles du fond de l’immense tonneau métallique. C’était comme si la chatte avait reproduit en miniature la configuration complexe des corps célestes, et tout ceci avec une précision incroyable.
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Pour la première fois depuis longtemps, j’entendis un sifflement animal : un moineau de la taille de mon poing. Lorsqu’il s’envola sous les toits, je constatai qu’il semblait avancer au ralenti. Je n’arrivais pas à saisir si l’oiseau se déplaçait graduellement ou s’il s’agissait d’un défaut de perception de ma part. Depuis mon réveil, j’éprouvais une étrange impression, les images défilaient comme des diapositives, comme si mes yeux clignaient continuellement.
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C’est un peu comme si une substance essayait constamment d’entrer en communication avec moi par le biais d’indices, de signes… Je pense que nécessairement un message se dissimule derrière tout ceci. Je me sens comme une antenne radioélectrique qui reçoit des ondes, mais ne sait comment les interpréter. Jusqu’à maintenant, je suis encore capable de raisonner logiquement.
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Nous sommes en train de muter, la nature mute elle aussi, voilà tout. Nous étions des chimpanzés inintelligents, nous sommes devenus une espèce subtile et nous nous transformerons bientôt en humanoïdes… Le Champ verra naître des surhommes ; en comparaison, les génies d’hier passeront pour des simplets, et tout ceci grâce à la radiation ! La radiation est un don du Ciel, à son contact nous entrons dans un monde inconnu, sans précédent, une véritable expérience métaphysique !
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- Vous avez prétendu que personne ne lisait mes livres. C'est en partie vrai. Mais je suis l'auteur d'un essai sur la prison : La Machine à broyer. Cet ouvrage a obtenu un franc succès lors de sa sortie. J'y expliquais que la prison sert à donner l'illusion qu'à l'extérieur nous sommes libres. Je pense que l'incarcération fournit une excellente preuve de l'arriération de nos us et coutumes. Pour les sociétés que nous qualifions de primitives, l'enfermement est une pratique barbare, qui leur inspire un profond dégoût. Un système qui choisit d'enfermer ses citoyens avoue sa peur et son impuissance. […] La valeur de l'exemple est un mythe. Si la prison avait un quelconque pouvoir de dissuasion, la criminalité aurait diminué jusqu'à disparaître. La peine de mort n'a jamais empêché le moindre meurtre, elle n'a fait que laisser la population assouvir ses penchants sadiques en toute légalité. La solidarité, voilà le seul traitement efficace contre la délinquance !
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