Vanyda

Suite des "aventures" de Valentine et de sa bande de copines. Le collège, le brevet à préparer, les garçons à comprendre. Beaucoup de choses en somme. Plus l'entrée au lycée (et on ne parle même pas des parents !).

Aaaaaaaah ces insouciantes années de jeunesse, lorsque la fin du monde, c'était le brevet. Vanyda sait très bien rendre cet état d'esprit, d'attente et d'impatience, de curiosité, de l'importance du groupe (et le langage qui va avec. Me manque pas du tout, ça).

Une chouette petite série.

Pris sur un coup de tête, j'aurai pu aussi emprunter les autres recueils mais comme je ne savais pas trop à quoi m'attendre, je me la suis jouée calme ^^ Déjà, le graphisme me plaît beaucoup avec pour chaque histoire, une couleur à mettre en évidence, ça a beaucoup de charme. Le contenu lui, nous emporte dans un imbroglio de personnages et d'histoires d'amour inachevées, actuelles ou futures. Les personnages sont nombreux, se croisent parfois, s'aiment et se déchirent, c'est parfois complexe voire décourageant à suivre car les "chapitres" ne se suivent pas... va te rappeler du blondinet rencontré 2 chapitres plus tôt et de la fille croisée au bar à Barcelone.. c'est bien le hic que j'ai rencontré alors que je l'ai trouvée plaisante, cette BD tranche-de-vie. J'irai emprunter la suite. Affaire à suivre...

Nous retrouvons nos locataires à peu près où nous les avions laissés.

Les personnalités s'approfondissent tout comme les relations même si le temps n'est pas toujours au beau fixe et que certaines tensions finissent par apparaitre.

On vit avec eux les petits tracas du quotidien et les moments de bonheur.

Vanyda arrive avec brio a esquisser des émotions et des caractères qui rendent les personnalités, mêmes secondaire, très attachantes.

Les copains de Claire et Louis par exemple, il nous rappellent inévitablement des gens que nous connaissons...j'aurais tout de même apprécié que Vanyda prenne le temps de les identifier. Parfois Claire et ses copines parlent d'untel ou d'un autre et j'ai eu beau tourner les pages, je ne sais toujours pas qui est Martin...

Ce qui me plait aussi dans cette BD, c'est qu'elle me ramène en arrière. Moi aussi j'ai habité au troisième étage sans ascenseur d'une maison en ville. Bon, juste en dessous il y avait une famille nombreuse et une vieille dame au premier...mais bref, une c'est chouette relecture qui éveille plein de souvenirs chez moi.

Vanyda doit aimer les noisettes....

Moi je n'aime pas les noisettes mais j'aime bien les histoires et les dessins de Vanyda.

Tout en délicatesse, le dessin, les couleurs, le thème choisi, tout est en accord.

Un petit tour au fil des pages ....

Pour la campagne c'est le vert,

Pour l'Espagne c'est le rouge avec Manon,

Corentin qui sait qu'il faut attendre qu'un noisetier donne des fruits ..... il faut prendre son temps dans la vie et ne pas brûler les étapes,

Quand Barnabé rencontre Eléonore, une belle histoire "hors d'un cercle social", juste une histoire du hasard avec l'arrivée d'un colis .... un colis de quoi ?

Je ne vous le dirais pas pour que vous ayez le plaisir d'en rire ou d'en sourire !



Alors c'est des tranches de vie de gens qui se croisent dans l'espace et dans le temps.

Ils nous racontent avec beaucoup de sensibilité des histoires sentimentales (dans le bon sens du terme,) des rencontres ratées ou inachevées qui nous interrogent sur ce qu'il y a lieu de faire, de dire et nous montrent ce que chacun peut ressentir fasse à une situation pas vraiment prévue.

Les dessins sont très expressifs, les couleurs illustrent les propos et nous aident à prendre conscience de l'intensité des sentiments.

Les textes sont à l'image du reste, en accord avec ce qu'est la vie pour tous les personnages, une surprise, une interrogation parfois mais toujours une belle réflexion sur ce qu'il convient de faire de son existence.

Franck est un peu paumé. Après six mois de chômage où il squattait le salon de son frère, il vient de dégotter un boulot d'animateur de centre aéré. Mais sa vie ne lui en semble pas plus facile entre ses problèmes de cœur et son père malade.



L'année du dragon est une gentille petite histoire qui parle de la vie courante. Le scénario n'a pas une grande envergure mais il est sensible et touchant. Il est surtout à destination de la gent féminine je pense, mais tout le monde peut surement s'y retrouver!

Franck est un gentil garçon, un peu cœur d'artichaut, beaucoup maladroit, en proie à une grande hésitation amoureuse entre Kim, son amie de toujours plus ou moins casée, et Bernadette, sa collègue de travail avec qui il rigole beaucoup.

Derrière ses histoires légères, les auteurs arrivent quand même à placer un sujet un peu plus profond : celui de l'accompagnement d'un proche touché de cancer et les répercussions sur la famille, la communication entre parents et enfants. Bon c'est pas non plus le thème central de la bande dessinée, qui est somme toute une histoire de triangle amoureux, mais c'est quand même abordé.



Vanyda est au dessin avec son trait léger et fin, sensible, à l'influence asiatique. Le tout en noir et blanc dans un style très manga.

Des trames d’histoires d’une dizaine de personnages pas toujours facile à suivre. J’ai aimé les pages de ce lecteur d’une petite fille hospitalisée, le reste je l’ai trouvé décousu. Le peu de couleur en fait des dessins sobres. Dessins que j’ai trouvé inégaux. Ça se parcours… Peut-être pour un public ado ?

Le Laos, autrefois le pays du million d'éléphants et du parasol blanc, est un pays riche de sa culture et de ses croyances. Il a subit au cours du dernier siècle des transformations. La guerre, le communisme, l'occidentalisation... ont profondément marqué ce pays.

A travers des personnages inspirés par des anecdotes réelles, et notamment par celle de sa famille, Vanyda s'associe à Jean-Luc Cornette pour nous raconter le Laos des années 30 à aujourd'hui.

A travers des familles nous découvrons ainsi les croyances, la culture du Laos mais aussi les guerres qui l'ont meurtri, l'emprise du communisme, la fuite de ses habitants qui tentent de se reconstruire ailleurs après être passé en Thaïlande par le Mékong.

C'est plein de bonnes idées, c'est intelligent, mais malheureusement c'est un peu confus. Les années s'enchainent assez vite et du coup on obtient une sorte de frustration de pas en savoir plus. De pas avoir pu mieux détailler cet instant de vie. Ca va trop vite.

Ensuite il y a un grand nombre de personnage et c'est dur de s'y retrouver. Le dessin de Vanyda est très agréable, frais, jeune, typé manga et les couleurs jolies. Malheureusement son trait fait qu'il est impossible de reconnaitre les personnages. Habituellement elle s'en sort avec des coupes de cheveux différents, une paire de lunettes, des taches de rousseur mais là... Les laotien ont tous le même visage, la même couleur de peau, les même yeux... On arrive rarement a savoir qui et qui jusqu'à ce que son nom soit cité et encore faut-il qu'on est bien retenu a qu'elle histoire il correspond. ce point m'a beaucoup gêné dans ma lecture et c'est vraiment dommage car sinon c'était une BD agréable et une belle découverte de l'histoire du Laos.

Revenons sur l'ensemble de la série :

Tout commence quand Valentine a 14 ans.

On la rencontre le jour de la rentrée entourée de ses copines Julie, Emilie et Yamina.

Récit de l'été, amour de vacances, nouvelle classe, nouveaux garçons, les filles se racontent tout.

Elles sont assez différentes mais liées par une vraie amitié.



Chaque tome correspond à une année scolaire et aussi à une évolution de Valentine et du petit groupe d'amis.



Bref, la chronique au quotidien d'une adolescente comme les autres, qui se cherche, qui commence sa transformation en femme, qui doit affronter les peurs et les tentations, nombreuses à son âge ...





Gros coup de coeur pour les 3 tomes !



Je l'ai déjà dit dans mon billet sur la série L'immeuble d'en face, j'adore Vanyda.

Elle sait rendre le quotidien passionnant.

Elle n'en rajoute pas, au contraire et c'est cette extrême justesse qui rend son travail si intéressant.



Dans cette série, elle s'attaque au monde des adolescents et elle donne une image d'eux vraiment positive.

Ils sont passionnés, dynamiques, attachés à certaines valeurs et même s'ils sont parfois perdus, les amis sont souvent là pour passer cette étape.



Le plus intéressant ici, c'est l'évolution de chacun et parallèlement l'évolution du groupe de départ.

Les personnalités et les envies en éloignent certains et en rapprochent d'autres mais ce qui en ressort c'est qu'ils ne sont pas des moutons suivants aveuglément un leader.

Ils ont déjà leur propre jugement et ils se construisent dans ces ressemblances et ces oppositions.



Quasiment toutes les premières fois sont abordées, et le tout est fait avec la plus grande vraisemblance.



Voilà un groupe de copines très attachant, parfois énervant mais qui permet de retrouver la vraie adolescence.

Trois albums intelligents, à lire de toute urgence !!!



C'est une BD plutôt féminine, absolument pas gnangnan, à offrir à toutes celles qui ont 14 ans ou plus. Elles vont adorer.
Lien : http://www.livr-esse.com/art..

Dernier volet de la trilogie « Celle que... ». Nous retrouvons Valentine, une adolescente comme les autres. Pas trop populaire, pas sans amis non plus. Beaucoup de personnes se retrouverons dans la peau de cette jeune fille. Elle ne sais pas vraiment qui elle est. Elle participe à certaines activités pour plaire aux autres sans que cela l'intéresse vraiment. Elle est amoureuse d'un garçon et ne vois que lui.



Une adolescence tout à fait normale, au fur et à mesure que la trilogie avance, on apprend à mieux connaître Valentine et ses amies. Mais, elle se connaît de mieux en mieux aussi. Elle apprendre à défendre ses goûts et ses envies. Elle commence à se faire de « vraies » amis sans vouloir plaire à tout prix. Une avancée dans la vie qu'on à tous fait ou qu'on doit faire. Il n'est pas toujours facile de se trouver mais on nous montre ici qu’entourer des bonnes personnes c'est tout à fait possible.



J'ai vraiment beaucoup apprécie cette trilogie, elle m'a fait rire, elle m'a fait me sentir triste et elle m'a fait me souvenir de mes années de secondaire. Des BD qu'on devraient tous lire un jour ou l'autre pour se souvenir de ses années.



Vanyda nous décris l'adolescence avec justesse. Elle nous raconte l'adolescence avec pleins de petites expériences qui peuvent parfois paraître insignifiantes mais c'est si bien raconté que tout devient passionnant. Au niveau du graphisme, il ne faut pas s'attendre à du manga comme on pourrait le croire, c'est la BD franco-belge. Je le trouve d’ailleurs très beau, même si les dessins sont en noir et blanc, on y ressent beaucoup de chose, les espaces sont bien définit et le tout est vraiment très fluide. Le lecteur ne risque pas de s'y perdre !

Courtes histoires autour de l'amour et des rencontres, des histoires simples comme il est possible d'en vivre. Il n'est pas du tout question de princesse et de prince charmant, on est dans la vraie vie faite d'amour certes mais aussi de déception, d'actes manqués et de rupture.

Nous découvrons de nouveaux personnages, leur existence et espoirs.



Une lecture agréable autour des relations humaines, des relations communes dans lesquelles chacun pourra se retrouver. le dessin très attractif au style manga transmet cette atmosphère particulière avec pour chaque histoire une couleur prédominante.
Lien : https://stemilou.over-blog.c..

1 immeuble. 3 étages. 1 jeune couple. 1 couple quadragénaire avec 1 chien. 1 femme enceinte célibataire, mère d 1 petit garçon. Il y a un côté cinématographique qui fait penser à une caméra qui se déplace d étage en étage sur les personnages qui, parfois, se croisent. La découpe des planches reliant les étages est recherchée. Vraiment sympa !

Un immeuble comme il en existe des millions, trois étages, trois histoires.

Tout en haut, un couple de jeunes étudiants, Claire et Louis.

Au milieu, Fabienne et Jacky, un couple de presque quinqas. Pas d'enfant mais un beau dogue.

En bas, Béa et Rémi, une mère célibataire enceinte et son fils.

Tout ce petit monde vit sa vie, se croise, se sauve, s'attire.

J'ai une affection particulière pour cette BD qui se compose de petits instantanés de vie. On s'attarde sur une anecdote, on en découvre plus sur un passé au détour d'une conversation.

Vanyda propose des histoires plus ou moins longues et plus ou moins profondes avec des bonnes idées de mise en page plutôt originales.

Côté dessin, c'est très caractéristique de Vanyda bien que son style ne soit pas, alors, encore aussi fin qu'il ne le deviendra par la suite.

Quand j'ai acheté cette BD, à sa sortie, et que je l'ai eu terminée je pensais quitter ces gentils personnages pour toujours. Depuis, deux autres tomes sont sortis et ils n'attendent plus que d'être ré-ouverts.

ET voilà, cette petite série est finie.

J'aurais bien aimé découvrir la suite, comment chacun va vivre dans de nouvelles adresses. Jusqu'au bout, on apprend un petit peu sur chaque personnage. C'est la vraie vie d'un immeuble.

J'ai beaucoup aimé

J'ai retrouvé les habitants de cet immeuble avec plaisir. Je les ai découvert un peu plus. En fait, j'ai tendance à me reconnaître dans chacun d'entre eux : C'est très réel.

Par contre dans le groupe de copains étudiants, j'ai un peu de mal à savoir qui est qui, je trouve qu'ils se ressemblent tous.

Petit bémol tout de même, une erreur d'assemblage des chapitres...la première planche d'un chapitre à pris la place d'un autre.... c'est dommage. Juste une page sur 150, mais j'aime bien tout comprendre.

Dans cet ouvrage, on retrouve plusieurs petites nouvelles avec à chaque fois un personnage central. Et à chaque personnage sont univers : un rouge orangé pour Manon et sa rencontre avec un bel espagnol, un rose pimpant pour Barnabé qui tente désespéramment de trouver l'amour, un bordeaux nostalgique pour Benoît et la jeune Clara prisonnière entre les quatre murs d'un hôpital, etc. On entre en quelque sorte dans leur quotidien pour découvrir un moment marquant (ou non !) de la vie de chacun d'entre eux. Amour naissant, amour raté, amour... en suspend ? Ou encore grande amitié, rupture difficile, et relations compliquées, bref c'est un joli cocktail que nous livre ici Vanyda qui nous fait part de beaucoup de tendresse à travers ces quelques pages.



Ce qui est intéressant également c'est que les personnages sont tous plus ou moins liés les uns aux autres : ainsi, par exemple, la jeune Éléonore de la première nouvelle, se révèle être la meilleure amie de Luna que l'on retrouve à la fois dans la nouvelle qui porte son nom mais également dans celle d'Aymeric. Cela permet de suivre en parallèle les personnages une fois leur nouvelle achevée.



En ce qui concerne les dessins, je les trouve vraiment magnifiques. Ils sont en noir et blanc et rehaussés par une sorte d'aquarelle qui donne une certaine sensibilité à chaque histoire. La couleur nous met tout de suite dans l'ambiance, donne le ton à l'histoire qui va nous être racontée. C'est vraiment un beau travail qui mêle à merveille le récit et les images.



C'est doux, frais, émouvant : on frôle le coup de cœur !
Lien : http://mangeonsleslivres.blo..

Vanyda après L'immeuble d'en face et la trilogie adolescente Celle que... revient avec une bd avec des portraits de gens ordinaires avec Un petit goût de noisette. On va retrouver Eléonor, Aymeric, Luna, Margaux, Benoît, Abderrazak, Marlène, Christophe, Azul... qui ont tous un point commun, le besoin d'amour. Vont-ils être heureux affectivement?



Vanyda aime les gens et le montre dans ces récits. Dans son album, Un petit goût de noisette, elle propose une multitude d'histoires autour de Eléonor, Aymeric, Luna, Margaux, Benoît, Abderrazak, Marlène, Christophe, Azul... Certains sont célibataires depuis longtemps et ne trouvent personnes. D'autres sont en couple mais vont voir ailleurs juste pour le plaisir. Et pleins d'autres cas de figures différents autour de la recherche d'un partage avec quelqu'un pour juste une nuit jusqu'à toute une vie.



Dans des histoires presque qu'en bichromie, on rencontre des monsieur et madame tous le monde. On peut croire au début que se sont des récits totalement aléatoires. Mais au fur et à mesure, des destins de certains va rencontrer des autres. Les rencontres sont belles, simples, attachantes et tristes. Les pages se tournent sans se rendre compte qu'on arrive à la fin. J'avoue un peu de déception car j'aurais aimé en savoir plus sur certaines histoires. Que vont devenir certains couples, certains hommes.... et je ne le saurais jamais. Peut-être que c'est le but aussi car cela veut dire que je suis rentrée dans l'histoire jusqu'à la rendre vraie.



Une lecture agréable qui a bon goût de légèreté et de beauté simple. L'automne est maintenant arrivé, alors laissez-vous tenter par Un petit goût de noisette.
Lien : https://22h05ruedesdames.wor..

Vanyda joue à rendre floue ses personnages. C'est le temps du doute. Chacun semble en proie à une solitude intérieure, une saudade. Certain la comble avec un enfant, d'autres avec un chien mais la situation parait instable. Arriveront-ils à retrouver un certain équilibre dans leur vie ? Et à quel prix ?



Un second tome dans le prolongement du premier qui exprime le thème de nos fissures qui s'égrainent derrière notre quotidien.

Dans cette suite aussi jolie et fluide que le premier opus, j'ai retrouvé avec un grand plaisir, une Valentine plus assurée et au caractère s'affirmant peu à peu.



Arrivant au lycée, Valentine s'éloigne de ses amies et découvre des personnes quelle avait toujours jugée trop vite. Elle s'affirme et se construit et c'est un plaisir de la voir évoluer et changer peu à peu.

L'adolescent plutôt timide et effacée de "Celle que je ne suis pas" se transforme sous nos yeux, de la chenille au papillon.

Un second tome, suspendu, fragile comme du verre qui laisse une infinie légerté une fois refermé.

La noisette. Une métaphore sucrée-salée qu’emploie Vanyda pour parler des sentiments.



En une douzaine de scénettes, l’auteure explore les relations amoureuses. Qu’ils soient célibataires ou en couple, ses personnages aspirent simplement à quelques grammes de tendresse. Peu importe la manière d’y parvenir, un instant de plaisir vaut bien toutes les folies.



Il est question de tiraillements, de douleurs, d’amertume, de gaucheries, de fascination, d’attirance… Evidemment, le panel retenu par Vanyda n’est pas exhaustif. Tout ici est à la fois unique et pourtant si ordinaire, à la fois fictif et pourtant si réel.



Chaque planche de l’album est une petite merveille. Entre la composition graphique, les gestuelles, les expressions de visage, les détails et les accessoires… tout facilite la tâche au lecteur pour qu’il s’approprie ces différentes histoires qui parlent de sentiments.



L’auteure travaille chaque sentiment et montre à quel point cette sensation est volage, parfois volatile, souvent capricieuse et qu’il vaut mieux l’attraper lorsqu’il se présente plutôt que de le laisser s’échapper. On retiendra davantage de cet album le côté pétillant et frais qui émane de ces historiettes plutôt que le caractère pathétique de certains parcours jalonnés d’échecs amoureux. La couleur nous sert de guide ; c’est la première fois que l’occasion m’est donnée de découvrir cette facette du travail de l’auteure (je connaissais Celle que… et L’immeuble d’en face, deux séries qui s’ancraient dans un univers construit en noir et blanc). Vanyda joue cette fois à l’aquarelle et le résultat est concluant.



Un album entrainant qui donne donc l’impression d’une petite poésie permanente qui flotte dans l’air et malgré les déceptions fortes rencontrées par certains, le discours reste optimiste (à une exception près). Les teintes retenues servent le propos. Elles créent une ambiance propre à chaque récit tout en suivant le fil conducteur de l’album. La couleur relie les protagonistes entre eux. Bien que l’ouvrage se compose d’histoires de vie très distinctes les unes des autres, la couleur donne de l’harmonie à l’ensemble. De fait, le lecteur n’a pas l’impression de devoir butiner d’une histoire à l’autre mais bien de suivre un lien parfois ténu [certes] mais bel et bien réel.



Vert, rouge, rose, orange… chaque personnage est rattaché à un coloris. Ce dernier est plus ou moins soutenu en fonction de la nature de l’événement à décrire. Vanyda dilue parfois sa couleur jusqu’à ce qu’elle devienne presque transparente, accentuant ainsi la gêne ou la retenue du personnage face à une situation et/ ou une émotion qui le surprend. Sensibilité et sensualité jaillissent des planches. Il y a de l’électricité dans l’air, on perçoit l’émoi des personnages, on pourrait presque voir ces petits atomes crochus qui existent entre eux. La couleur vient matérialiser ce qui ne se voit pas à l’œil nu… ce qui se passe de mots.



Cet ouvrage se lit d’une traite, on tourne les page sans s’en apercevoir. La lecture file sans prise de tête bien qu’on puisse facilement partir sur le côté réflexif de la chose tant les situations nous sont familières ! De ces différents cas de figure, on imagine aisément que certains ont été inspirés d’expériences vécues. Les aquarelles de Vanyda pourraient être perçues comme des passerelles que le lecteur pourrait emprunter et qui relieraient les fictions racontées par l’auteure et la réalité de ce lecteur. Car ces récits nous touchent plus ou moins directement… ils font mouche, tout cela étant si plausible. Et que l’on se projette ou que l’on reste spectateur, on ne peut que profiter de la justesse des observations de Vanyda sur des rapports humain si simples et pourtant si complexes.



Avec malice et beaucoup de tendresse pour ses personnages, Vanyda tisse des liens entre eux (liens de parenté, liens amicaux…).

de plus, certains protagonistes reviennent à une ou deux reprises dans l’album, ce qui permet de les investir davantage ou d’ajuster notre regard sur eux. C’est au choix, mais en aucun cas il n’est question de porter un jugement sur tel ou tel agissement. Ainsi Manon, la fillette qui – dans la première histoire – s’amourache d’un garçon plus âgé qu’elle, est de nouveau le personnage central de la quatrième histoire mais elle est désormais majeure et consciente que chaque relation amoureuse est le résultat d’une alchimie délicate.
Lien : http://chezmo.wordpress.com/..

La couverture est tout aussi belle que les deux premiers volets de cette saga. On y voit une jeune fille bien habillée regardant discrètement sur sa gauche et à ses pieds se tient son sac d’école.



Voici le dernier volume de la saga de Celle que…

Dans ce tome, une année scolaire recommence pour notre héroïne Valentine. Nous avions hâte de savoir ce qui se passait après la fin du tome précédent car nous avions été choqués. Là, c’est chose faite et nous nous attendions à une suite avec plus de tracas.

Nous la suivons à nouveau dans sa vie quotidienne rythmée entre chez elle, ses activités extra scolaire et sa vie de lycéenne. Une fois de plus, on va la voir évoluer et gagner en maturité. Ça fait beaucoup de la voir avoir un peu plus confiance en elle et changer totalement de comportement. Nous la voyions s’épanouir, reprendre contact avec des amis qu’elle avait perdue de vue et trouver enfin quelqu’un qui va la combler de bonheur. Nous sommes contents de voir que la vie de Valentine change et que la chance arrive enfin jusqu’à elle.

Nous prenons plaisir à lire cette bande dessinée car toute l’histoire de Valentine est bien racontée et très bien amenée. Nous apprécions une fois de plus tous les dessins ressemblants à des mangas.

Par contre la fin est assez spéciale et nous sommes assez déçu que ça se termine de cette façon. C’est vraiment dommage car cette saga est vraiment bien et la fin est trop bâclée.





Est-ce que j’ai aimé ce livre ?





J’ai adoré ce livre malgré que la fin est assez banale à mon goût. J’ai apprécié tous les dessins qui m’ont totalement embarqués comme dans un manga. Ces dessins retracent parfaitement l’histoire de cette saga et ceux qui la liront comprendrons ce que je veux dire !
Lien : http://lesangdeslivres.blogs..