C’est ainsi : les puissances occidentales, et particulièrement la France, ont beaucoup contribué à faire monter en puissance le nazisme. Si elles avaient, à l’époque critique de 1931-1932, fait preuve de bienveillance en matière de politique extérieure à l’égard du gouvernement Brüning, Hitler et son mouvement auraient perdu beaucoup d’élan. A présent, elles se lamentent sur la « porcherie allemande » à l’émergence de laquelle elles ont toutes deux contribué.
un des plus graves dangers pour l’Allemand est le complexe d’infériorité dont il est réellement obsédé. Chez les juges militaires, ce phénomène se manifeste fréquemment de la façon suivante : plus un juge affecté par ledit complexe apparaît comme « non-militariste » de façon purement extérieure, plus il est impitoyable en tant que membre du Conseil de guerre, pour ne pas laisser naître de soupçon qu’il pourrait être un mauvais et laxiste officier.
Telle est l’infamie de nos actions : elles font du peuple tout entier un « débiteur solidaire » et nous ne pouvons nous plaindre quand les autres nous expliquent : « Vous avez, selon votre conception du monde, liquidé les juifs par les balles et les gaz pour sauvegarder la paix mondiale, nous nous permettons à présent, selon notre conception du monde, de vous liquider pour sauvegarder cette même paix.
Il serait vraiment intéressant de savoir combien d’Allemands reconnaissent la pure absurdité de ces discours, et combien en sont encore dupes.