Nationalité : France
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Biographie :
L’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris (ENSBA), communément dénommée "les Beaux-Arts de Paris", est une école d'art prestigieuse dans le monde entier.
Elle forme un vaste ensemble situé face au musée du Louvre, au cœur de Saint-Germain-des-Prés, dont les bâtiments sont répartis sur plus de deux hectares, entre la rue Bonaparte et le quai Malaquais, et datent des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles et même, pour certaines parties, du XXe siècle.
La construction la plus ancienne est la chapelle et ses bâtiments annexes, élevés au début du XVIIe siècle pour le couvent des Petits-Augustins. C'est dans cette chapelle, dite "chapelle des louanges", que la reine Margot, puis Catherine de Médicis réunissent l'une des premières collections d'œuvres d'art à Paris.
Héritière de l’Académie royale de peinture et de sculpture fondée au XVIIe siècle par Louis XIV, elle demeure un haut lieu de rencontre entre la création, le patrimoine et l’histoire, et occupe une place essentielle sur la scène artistique et culturelle.
Au Second empire en 1863, avec la transformation de l'École royale en École impériale des beaux-arts, l'emprise de l'Académie est réduite avec la désignation du directeur et des professeurs par le ministère responsable de l'École. L'École impériale ne devient École nationale des beaux-arts qu'après la chute de l'Empire en 1870 et l'instauration du régime républicain.
L'École nationale supérieure des beaux-arts possède un immense patrimoine, légué par les Académies royales puis régulièrement augmenté jusqu'en 1968 des travaux de ses élèves (les prix de Rome entre autres), mais aussi de tous les modèles pédagogiques acquis pour leur formation ainsi que de donations exceptionnelles.
Dans sa galerie d'expositions donnant sur le quai Malaquais, au numéro 13, elle organise des expositions variées en rapport avec les beaux-arts et y présente également parfois ses collections.
+ Voir plusL’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris (ENSBA), communément dénommée "les Beaux-Arts de Paris", est une école d'art prestigieuse dans le monde entier.
Elle forme un vaste ensemble situé face au musée du Louvre, au cœur de Saint-Germain-des-Prés, dont les bâtiments sont répartis sur plus de deux hectares, entre la rue Bonaparte et le quai Malaquais, et datent des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles et même, pour certaines parties, du XXe siècle.
La construction la plus ancienne est la chapelle et ses bâtiments annexes, élevés au début du XVIIe siècle pour le couvent des Petits-Augustins. C'est dans cette chapelle, dite "chapelle des louanges", que la reine Margot, puis Catherine de Médicis réunissent l'une des premières collections d'œuvres d'art à Paris.
Héritière de l’Académie royale de peinture et de sculpture fondée au XVIIe siècle par Louis XIV, elle demeure un haut lieu de rencontre entre la création, le patrimoine et l’histoire, et occupe une place essentielle sur la scène artistique et culturelle.
Au Second empire en 1863, avec la transformation de l'École royale en École impériale des beaux-arts, l'emprise de l'Académie est réduite avec la désignation du directeur et des professeurs par le ministère responsable de l'École. L'École impériale ne devient École nationale des beaux-arts qu'après la chute de l'Empire en 1870 et l'instauration du régime républicain.
L'École nationale supérieure des beaux-arts possède un immense patrimoine, légué par les Académies royales puis régulièrement augmenté jusqu'en 1968 des travaux de ses élèves (les prix de Rome entre autres), mais aussi de tous les modèles pédagogiques acquis pour leur formation ainsi que de donations exceptionnelles.
Dans sa galerie d'expositions donnant sur le quai Malaquais, au numéro 13, elle organise des expositions variées en rapport avec les beaux-arts et y présente également parfois ses collections.
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Citations et extraits (8)
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La valeur sociale d'une œuvre d'art est toujours ce que les gens voient là-dedans et cela indépendamment des pressions intellectuelles et autres qui pourraient les forcer à voir ceci ou cela.
c'est précisément parce que, comme le soulignait déjà en 1980 Jacques Foucart et Louis Antoine Prat, "le credo de Baudry et de Garnier repose "sur une exaltation du dessin, sur l'harmonie des formes et des mouvements les plus lisibles et les mieux ressentis", que s'imposait une étude centrée sur ce sujet
comme à son habitude l'artiste use de reprises pour ajuster précisément l'attitude. il utilise d'ailleurs le même modèle d'enfant pour le putto potelé situé au premier plan du parnasse: il s'agit du même visage sur lequel tombe une mèche de cheveux, aux joues pleines et aux petites lèvres charnues.
centrale dans sa conception du dessin, la pratique du réemploi se traduit par de nombreux jeux de variations, de déclinaisons, de reprises et de repentirs qui se succèdent ainsi dans sa production, résolument attachée aux sujets mythologiques.
Exécutée grandeur nature à la pierre noire estompée et réhaussée de craie elle illustre parfaitement la méthode de travail du peintre qui prépare chaque détail de sa composition à l'échelle avant de la transposer sans changement sur la toile.
l'artiste étudie avec soin le modelé du corps , l'ombre portée sur le buste et le bras gauche - rendue par un fin réseau de hachures - et surtout le visage plein de fraicheur de cette jeune femme à la mine boudeuse et au regard rêveur.
une fois son contrat honoré, il propose de compléter son travail en prenant en charge à titre gracieux, l'insertion de huit figures de muses entre les voussures et la décoration de trois plafonds ornant la partie centrale de la voute.
à la fois souple et puissant son trait mêle audace et conformisme, marie tradition et modernité.
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