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3.09/5 (sur 44 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Biographie :

A. J. Molloy est le pseudonyme d'un écrivain anglais qui vit à Londres.

Une proposition (The Story of X) a été publié en 2012.

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Bibliographie de A. J. Molloy   (1)Voir plus

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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
— Pourquoi avez-vous réglé notre note hier soir ?
Ma question ne semble pas le troubler, comme si j'étais parfaitement en droit de la lui poser.
— J'ai vu la réaction de votre amie lorsqu'on lui a présenté le montant de l'addition et j'ai voulu vous aider. J'ai de l'argent. J'aime bien aider les gens...
— Et ?...
— Et soyons honnêtes, il y a une autre raison, pourquoi ne pas offrir un Veneziano à une jolie jeune femme ?
Je manque d'air. Ma cage thoracique est sur le point d'éclater en même temps que tous mes voyants de défense se mettent au rouge. C'est trop rapide, trop direct, trop cheap. Il joue au séducteur, fort bien, et j'ai envie d'être séduite, mais pas de cette façon, pas comme une vulgaire minette à qui on dit « T'as de beaux yeux tu sais ». Je me cabre, me redresse et me
cale dans mon fauteuil. Il me regarde et sourit avec une immense gentillesse.
— Votre amie est très jolie.
— Comment ?
— Elle est vraiment charmante et je n'ai pas pu m'en empêcher. Je suis désolé.
— Oh.
— Comment s'appelle-t-elle ?
Je suis en colère. Stupide et en colère, Alex, pauvre tarte.
— Jessica.
— Ah. Elle aussi est américaine ?
— Non, elle est britannique.
— C'est ce que je me disais. Enfin, ce qui est sûr c'est qu'elle tient une sacrée descente.
Il rit doucement.
— Quoi qu'il en soit, j'espère que je ne vous ai pas offensées et que vous pardonnerez ma candeur. N'en parlons plus. Que voulez-vous savoir sur la Camorra ?
Je sens la frustration figer mon visage. Je bois une gorgée de café et je fulmine. Ce n'était pas moi qu'il désirait, pas moi qu'il tentait de séduire en payant cette maudite addition. C'était Jessica. Et moi, avec mes histoires d'âme soeur et de prince charmant, comme j'ai honte soudain.
La fille du Caffè Gambrinus. Il pensait que j'étais Jessica. Voilà pourquoi il avait accepté de me recevoir. Et maintenant avec son gentil sourire il essaie juste d'être poli et espère que je ne vais pas lui tenir la jambe trop longtemps.
Stupide. Il faut garder la face. Tenir, tout bien tenir. Stupide et débile et idiote et supercrétine.
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Je ne sais pas quoi penser. Je devrais m'insurger, le traiter de voyeur, me sentir violée dans mon intimité. Mais je ne ressens aucune colère, pire, j'adore le fait qu'il ait voulut veiller sur moi de cette manière. Marc Roscarrick a veillé sur moi. Il reprend :
- J'étais via Toledo quand Giuseppe, mon homme de main, m'a appelé. Il m'a dit que tu avais de sérieux ennuis et j'ai accouru. C'est lui qui est arrivé en premier.
- Vous m'avez sauvée. Je vous remercie.
Il balaie l'air de la main.
- C'était par pur égoïsme. Je ne mérite aucun remerciement.
- Quoi ? Vous appelez ça de l'égoïsme ?
La brise est retombée, la famille qui était attablée derières nous a disparu. Le silence s'étire, il parle enfin.
- X, je t'ai sauvée pour moi. Je t'ai sauvée parce que je ne supporte pas l'idée qu'il t'arrive du mal. Tu dois savoir que ... depuis le début, depuis notre premier regard échangé à la terrasse du Caffè Gambrinus, je ...
- Mais vous avez dit que c'était Jessica! Jessica qui....
- Je sais. J'ai menti.
Ses yeux sont pleins de rage ou de tristesse, je ne saurais dire.
- Mais je ne comprends pas ! Marc ?
Il pousse un long soupir, détourne le regard vers la côte sorrentine et se met à murmurer si bas que l'on croirait qu'il se parle à lui même.
- C'est dangereux pour toi. Et pourtant je ne peux pas m'empêcher de t'entraîner vers moi.
Il plonge ses yeux dans les miens, au plus profond de mon âme.
- Il y a quelque chose chez toi, ça n'est pas parce que tu es très belle ou charmante, quelque chose en toi. Je l'ai senti au Caffè Gambrinus et je l'ai reconnu lorsque tu es venue au palais. Ton courage, ton audace, ton intelligence, je suis attiré par toi comme un insecte par la lumière. C'est irrésistible. Une force physique comme la gravité, je ne peux pas lutter.
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- X, je n'ai jamais vu le cinquième. Pas celui des femmes en tout cas. J'ai entendu des choses. Il paraît qu'il est dérangeant, difficile. Es-tu sûre et certaine de vouloir le faire ?
- Si je ne le fais pas, alors je te perdrai. A la fin de l'été. Dans un mois. Il acquiesce avec gravité. Je secoue la tête. Je sens la colère monter en moi.
- Marc, c'est absurde. Je ne peux pas te perdre.
- Aucune li ne t'oblige à continuer.
- Il n'y a peut-être pas de loi, mais...
Je le regarde, si naturellement beau et séduisant dans ce décor vénitien.
Devrais-je lui avouer le fond de ma pensée ? Que je suis maintenant comme Françoise, accro aux cultes à mystères ? Qu'ils me changent, me libèrent le corps et l'âme ? Qu'ils me bouleversent sexuellement d'une manière inexplicable et irrésistible ? Même si je n'avais pas peur de le perdre, je voudrais aller jusqu'au cinquième.
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- La plupart sont des fils à maman. Il y a un mot pour ça ici, mammone. Ils vivent chez leurs parents jusqu'à l'âge de cinquante ans! Ils sont tellement vaniteux, se regardent dans la glace en permanence. Et leurs petits vêtements et leur petite sacoche - elle glousse et brandit sa neuvième cigarette. Je te jure, des sacoches, non mais qui aurait pu imaginer ça?
- Des sacs à main pour homme?
- Oui, en cuir, ultrafashion. Non, ils sont beaucoup trop métrosexuels pour moi. Et les chaussettes ! Leur grand truc, c'est de ne pas en porter. Où est-ce que tu as vu ça, un gars en costume sans chaussettes dans ses mocassins?
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- Alex, la vérité, c'est que je ne supportais pas l'idée de te partager. Je ne pouvais pas regarder un autre te prendre. Parce que je suis... allé trop loin... avec toi.
Il m'embrasse à nouveau.
- Alexandra, je t'aime. Je t'aime plus que je n'ai jamais aimé aucune femme. Je suis fou de toi. C'est comme ça. Je n'y peux rien. Ca m'est arrivé par surprise et aujourd'hui, si tu mourais, ma vie n'aurait plus aucun sens. Mais si je suis tué et que tu as la vie sauve, alors je pourrai mourir en paix.
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Ses yeux dans les miens, à nouveau son regard profond comme la mer. Il tend la main, sa main sombre, et couvre la mienne immobile posée sur la nappe blanche, le contact de sa peau m'électrise, chaque partie de mon corps sait qu'elle a besoin d'être touchée et possédée par cette main, une évidence, le monde se met à valser autour de nous.
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Trois amants et je n'ai jamais eu d'orgasme autrement que toute seule.
Je veux que ça change. J'en ai marre d'être la gentille, la polie, la studieuse, la première de la classe. Je voudrais connaître dans ma vie au moins un été d'hédonisme et de luxure. S'il vous plaît. Avec du sexe, du vrai. Si ce n'est pas trop demander.
Peut-être que je suis une traînée. Peut-être que Jessica a raison et que la salope qui se cachait en moi s'est enfin réveillée, comme un papillon putain sorti de la chrysalide parfaite et immaculée de la gentille petite fille à papa. Un papillon du Borgetto, la jeune maîtresse sans fard d'un homme immensément riche. Je veux bien être tout cela, sans regrets et je raconterai à mes petites-filles les horreurs libertines de ma jeunesse dans Naples la sensuelle, Naples la cité du vice et du stupre.
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Je vais accomplir le dernier rite, le sixième mystère de Dionysos et d'Eleusis.
Je vais connaître la véritable catabase. Quoi qu'il arrive au cours des prochaines vingt-quatre heures, je vais être radicalement transformée. Peut-être que cette chose me tuera, mais peut-être qu'elle sauvera Marc.
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C'est tellement érotique. Mais pourquoi ? Qu'a-t-il fait ? Comment ai-je pu aimer cela ? Mon côté féministe est révolté mais la femme sexuelle en moi s'abandonne à sa joie ?
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- Je ne peux pas - il s'est redressé. Je ne peux pas t'embrasser. C'est trop dangereux. Pour toi.

Un flingue, donner-moi un flingue, un marteau ou une pelle que je lui écrabouille la tete, que je le massacre. Ses yeux sont emplis de tristesse. Mon monde s'écroule.

- Jai envie de toi, X. Je crois que je n'ai jamais autant eu envie de posseder quelque chose ou quelqu'un. Jamais.
Le silence se fait.
-Mais c'est impossible.
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