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3.85/5 (sur 92 notes)

Nationalité : États-Unis
Biographie :

A.L. Jackson est auteure de romance contemporaine et de romance new-adult.

Elle vit dans le sud de l'Arizona avec son mari et ses trois enfants.

site de l'auteure : http://www.aljacksonauthor.com/

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Bibliographie de A. L. Jackson   (11)Voir plus

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Citations et extraits (35) Voir plus Ajouter une citation
J’approchai derrière elle et m’appuyai contre son dos. Je saisis le comptoir, emprisonnant son petit corps délicat. Mon nez s’enfouit dans la vague de cheveux qui tombait sur ses épaules, juste dans le creux sous son oreille. J’inhalai le délicieux parfum de noix de coco mélangé à l’odeur de cette fille.
— Trop belle, susurrai-je, parce que c’était carrément ce qu’elle était.
Je pus presque la sentir rougir, la chaleur émanant de sa peau tandis qu’elle mordait sa lèvre inférieure pour effacer son sourire.
Cette chose qui ressemblait à du bonheur s’attisa dans ma poitrine, me rappelant que j’étais vraiment super heureux.
— Aaah… Vous vous fichez de moi ?
Une voix détestable qui ne pouvait qu’être celle de Christopher rompit le charme du moment.
— Est-ce qu’il faut vraiment que j’assiste à ces conneries au réveil chaque matin ? C’est ma petite sœur, tu sais ?
Il ne faisait que me taquiner, mais je sentais toujours des traces de sa méfiance subsister.
Je me contentai d’attirer ma nana encore plus près et adressai à Christopher un sourire narquois.
— Il faut que tu t’y habitues, mec, parce que je n’irai nulle part.
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Elle tendit le bras et passa le dos de sa main le long des bleus qui avaient déjà presque disparu sur ma joue, et caressa du bout des doigts la peau plissée qui remontait jusqu’au-dessus de mon oreille gauche. Mes cheveux avaient presque assez poussé pour couvrir le reste de la cicatrice qui s’étendait jusqu’à l’arrière de ma tête.
J’avais eu de la chance. C’était ce qu’ils avaient dit. Combien de fois avais-je déjà entendu ça ? Cette fois, quand je m’étais réveillé dans l’unité de soins intensifs, le médecin ne s’était pas encombré de civilités. Il m’avait dit, de but en blanc : « Vous devriez être mort. » Et il m’avait regardé comme s’il pensait que je l’aurais mérité.

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Il leva le menton dans ma direction, comme s’il contemplait mon crayon, sa tête oscillant doucement au rythme de ma main. Je passai la langue sur mes lèvres et continuai comme si je n’étais pas pétrifiée par son regard perçant.
— Je parie que ce que je vois est aussi réel pour moi que ce que ces dessins que tu gardes cachés signifient pour toi.
Le choc immobilisa ma main, et mes yeux se levèrent brusquement vers lui.
Le chagrin avait durci ses traits et creusé les rides qui semblaient constamment gravées entre ses sourcils. J’étais comme captive et ne pouvais détourner le regard.
— Moi, je dessine, et toi, tu aimerais effacer, dis-je d’une voix douce.
Ses paupières se fermèrent et restèrent ainsi un moment, alors que ses dents se serraient et se desserraient, avant qu’il ne reprenne la parole.
— Tu crées, je détruis.
Je secouai lentement la tête.
— Ce n’est pas ce que je voulais dire, ajoutai-je, la voix enrouée.
Avec un soupir, il se remit à fixer ses pieds.
— Ça ne veut pas dire que ce n’est pas la vérité.



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Mais qu’est-ce que j’étais en train de faire ? Tout clochait dans cette situation. Aly à genoux devant moi. En train de me toucher. Elle était tout près, trop près. Je pouvais sentir son haleine et percevais toujours des effluves du gel douche à la noix de coco qui sentait vachement bon et que j’avais utilisé la veille. Bizarrement, il sentait mille fois meilleur sur elle. Ces envies m’assaillaient constamment, et je ne pouvais pas m’empêcher d’imaginer ce que ça ferait d’enfouir mon nez dans le creux derrière son oreille, d’appuyer ma bouche sur sa joue ou emmêler ma main dans ses cheveux. Tout en sachant que c’était une erreur, ce qui pouvait toutefois aisément être remis en question, je cédai. J’en pris un peu.

J’avais toujours été doué pour prendre.

La mèche de cheveux que j’avais entre les doigts était douce comme de la soie contre ma peau calleuse. Mon geste aurait pu être innocent. Je me souvins que je le faisais souvent quand nous étions enfants. C’était juste un signe d’affection pour lui faire savoir que c’était cool qu’elle soit là. Il n’y avait jamais rien eu de plus derrière ce geste.
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Je l’enlaçai par-derrière, la joue appuyée contre son dos et les mains serrées sur son ventre.
Jared poussa un profond soupir. Pendant un temps interminable, le silence nous enveloppa. Nous nagions dans ce silence. Et la tension se cristallisa dans l’air vif de l’automne.
Je savais qu’il était blessé. Ces paroles l’avaient profondément affecté. J’aurais voulu faire bouclier, le protéger, mais c’était simplement un autre obstacle que nous devions surmonter. Tout ce que je pouvais faire, c’était le soutenir, le tenir comme je le faisais actuellement, lui promettant ainsi que je ne croyais pas aux insinuations qui avaient été proférées.
Finalement, il prit la parole, dans un grognement tendu.
— Merde, Aly.
Il secoua violemment la tête. Comme s’il capitulait.
— Je savais que je n’aurais pas dû venir ici. Je n’y ai pas ma place. Ton père a raison.
Il s’affaissa, essayant clairement de s’éloigner.
— Il a raison sur chaque point.
Sa douleur s’insinua dans mon esprit, et je renforçai mon étreinte autour de lui, ne voulant pas le laisser mettre cette distance entre nous. Ma voix sortit comme un murmure lorsque je le suppliai dans son dos :
— Non, il a tort. Il ne te connaît pas, pas comme je te connais. Il est juste surpris.
Je clignai des yeux dans le noir, essayant de donner du sens à ce qui venait de se passer en bas.
— Juste sous le choc, ajoutai-je. C’est tout à fait différent.
Même si ma voix se fit plus basse, mon ton se renforça.
— Et même s’il croyait vraiment ce qu’il a dit, ça ne change rien.
Je l’étreignis plus fort, ma joue s’appuyant contre son omoplate.
— Tu te souviens de ce que je t’ai dit la nuit où tu es revenu ? J’aime tout ça, Jared. J’aime tout ce qui fait de toi la personne que tu es. Et tout ce qui importe, c’est ce que je pense ; pas ce que lui, ou n’importe qui d’autre, pense. Juste toi et moi. Rien d’autre ne compte.
L’hésitation l’immobilisa avant qu’il ne se retourne pour se retrouver entre mes jambes. Sa main puissante se déploya sur mon ventre encore plat, où notre enfant grandissait. Ses yeux bleus flamboyaient, rivés sur les miens.
— Juste toi, moi et lui.
Tout se radoucit : la tension, l’inquiétude, la honte qui bouillait dans ses veines.
C’était la promesse de Jared. Un serment.
Nous ne laisserions rien se mettre sur notre chemin.
— Juste toi, moi et lui, répétai-je.
Son regard doux parcourut mon visage. Comme une caresse.
— Je t’aime, Aly Moore. Tu le sais, n’est-ce pas ?
Je pris son visage entre mes mains. Sa chaleur me brûla la peau ; le lien que nous partagions était plus fort que tout. J’inclinai la tête sur le côté, perdue dans son expression désespérée.
— Bien sûr que je le sais.
Je l’avais su bien avant qu’il ne le sache lui-même.


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— On y est presque…
Un grondement monta au loin, des klaxons et des cris faibles, des mèches de pétards qu’on allumait dans les jardins. L’excitation grandissait.
Jared m’aida à me relever, s’assurant que le sac de couchage restait sur mes épaules. M’enlaçant, il posa sa joue contre la mienne et nous restâmes à regarder la ville témoin de nos souvenirs. Nous allions désormais nous en créer de nouveaux.
Jared sortit son portable de sa poche et essuya l’écran.
Le compte à rebours avait commencé. Sa voix sonnait à mon oreille comme la promesse d’une vie heureuse.
— Cinq… quatre… trois…
Il baissait le ton à chaque nombre qu’il prononçait, rendant son anticipation palpable. Tous nos espoirs et nos rêves.
— Deux…
Jared rangea son portable. Il posa son front sur le mien et m’entoura le visage de ses deux mains.
— Un.
Je sursautai en entendant la puissante explosion.
Le feu d’artifice me remua tout entière, les couleurs inondant le ciel. Une vague d’énergie me submergea au moment où Jared m’embrassa fougueusement. Tout son être me réclamait. Ses lèvres dévoraient les miennes, sa langue les taquinant à peine. Il me tenait serrée.
Un déluge de lumière se reflétait sur nos visages, percutant « mes paupières fermées, tels des flashes de notre avenir, serment muet entre nous.
Jared se recula, m’entourant toujours les joues de ses mains puissantes. Enfiévré, enragé.
— Veux-tu m’épouser, Aly Moore ?
Ses yeux bleus débordant d’espoir me transperçaient.
Je me figeai sur place. La question retentit dans mon esprit. Des flammes de bonheur me consumaient. Les larmes me brouillèrent la vue.
— Jared ?
Tout l’amour que j’avais pour cet homme vibrait dans ma voix.
Il s’agenouilla devant moi.
Je mis une main sur ma bouche pour couvrir le sanglot qui montait dans ma gorge. La couverture glissa de mes épaules.
Une violente rafale de vent froid lécha ma peau, tandis que je restais submergée par la chaleur du regard de Jared. Les discrets rayons de lune entouraient son visage et rehaussaient la beauté de ses traits.
Il mit la main dans sa poche et trembla en en sortant le trésor qu’il y avait caché.
La lumière étincela sur le diamant au centre de l’anneau.
Mon cœur menaçait d’exploser.
Il prit ma main dans la sienne.
— Aleena… murmura-t-il dans le vent.
Je le voyais bouleversé.
— Dis-moi que tu veux passer ta vie avec moi, et je t’offre la mienne.
— Oh mon Dieu, Jared…
Je pleurais désormais à chaudes larmes, ne sachant contenir mon émotion.
— Mon Dieu, oui, oui. Oui !
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A. L. Jackson
Le désir bouillonna dans mon ventre et se renforça au creux de ma conscience.
Mon Dieu.
Je baissai les yeux vers le sol sous mes bottes.
Je l'avais tellement dans la peau que je n'avais plus les idées claires.
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Les deux semaines que j'avais passées, reclus avec elle derrière sa porte, avaient été les meilleurs de ma vie. J'avais presque eu le sentiment d'être à ma place.
Presque.
Et c'était bien ça le problème. Je m'étais permis de prononcer trop de paroles imprudentes.
Le pire, c'était que je m'étais habitué à la sensation agréable qu'elle me procurait, allongée près de moi.
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Des souvenirs de ses doigts sur mon corps m'assaillirent,picotèrent ma peau, et je ne pus m'empêcher de rougir en pensant que j'étais impatience qu'il recommence. Son sourire s'agrandissait au fur et à mesure que je rougissais.
Oui, ce garçon pouvait lire mes pensées.
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J’étais différente avec lui. Meilleure et pire, trop confiante et incroyablement naïve. Jared me donnait envie de choses que je n’avais jamais désirées auparavant. Il me troublait, me laissait à la fois vide et comblée. Presque entière. 
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