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2.08/5 (sur 12 notes)

Né(e) le : 23-6-1752

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Bibliographie de Académie des Sciences belles-lettres et arts   (37)Voir plus

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Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
Il faut attendre en fait 1064 pour réunir les preuves indiscutables d'une grande campagne française dans la péninsule, à laquelle participent nos compatriotes [des Comtois], et que certains historiens ont qualifiée ... de croisade. Les circonstances en sont connues : c'est la mort du roi d’Aragon, Ramire Ier, alors qu'il assiégeait une place forte de l'Etat de Saragosse, Grados (1063). Or, cette mort frappait un des plus grands amis de Cluny au moment tragique ; d'où l'émoi répercuté en Occident par Cluny, désireuse de porter un grand coup contre les Musulmans, d'où la mise sur pied en 1064 d'une grande expédition, dont le chef paraît avoir été le duc d'Aquitaine et qui réunit des contingents multinationaux : Normands d’Italie du sud et de Normandie, surtout des Aquitains, quelques barons de l’Île-de-France renforcés de Champenois et de Bourguignons. (...)
D'Aragon, l'armée se dirigea vers Escaut et Saragosse, alors aux mains des Musulmans, mais c'est sur la place forte de Barbastro qu'elle concentre ses efforts : après quarante jours de siège, la ville se rendit, et les troupes chrétiennes se livrèrent à un débordement de violences, de massacres et de pillages, qui caractériseront plus d'une croisade postérieure.

2140 - [p. 94]
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... un rédacteur de mémoire doit bannir toute formule vague comme : « d'anciens auteurs ont dit que... » ou « un historien rapporte que... » ; il faut donner des indications bibliographiques précises, comportant le nom, le prénom de l'auteur, le titre de l'ouvrage, la date et le lieu de publication, le nombre de pages et la référence à la page citée... Ce sont là des exigences minimales.

1000 - [p. 284]
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Voici l'hiver venu, qu'importent les années
Si l'été luit encore à nos yeux éblouis
Si nous gardons en nous comme des fleurs fanées
Un reste de parfum des jours évanouis
Tout au fond de mon cœur si tu pouvais descendre
Tu saurais y trouver sous à peine de cendre
Tout l'Amour qu'autrefois il a pu contenir
Il a pour s'y garder de si doux souvenirs.

Raymond Jarrot, L'Epouse

898 - [p. 330]
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Charles Quint est vieilli avant l'âge, malade et sevré d'affections familiales, car son fils Philippe, encore qu'il en eut été capable, est en Espagne. Il est attiré sans aucun doute par l'intelligence du prince d'Orange (Guillaume Le Taciturne) et séduit pas sa jeunesse. Il s'attache à lui ; il lui confie un régiment de dix compagnies, à la tête duquel il l'envoie se battre contre le landgrave de Brandebourg, puis contre le roi de France...
Bientôt il lui donne le commandement de l'armée opérant contre la France. ...

Quatre ans plus tard, en 1556, quand l'empereur Charles Quint pénètre dans la salle des Etats Généraux, assemblés à Bruxelles, pour y lire - en français - l'acte d'abdication en faveur de son fils, c'est sur l'épaule du prince qu'il appuie sa main affaiblie. Le geste, s'il est sincère, est surtout adroit : de cette noblesse des Pays-Bas, soutien fidèle et nécessaire du trône, le plus haut représentant semble garantir la loyauté future.

1484 - [p. 26] Balthazar Gérard, par Georges Grand
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Charles de Bourgogne - M. Champeaux ne lui reconnaît-il pas « le génie de l'administration » ? N'a-t-on pas écrit de ses ordonnances qu'elles furent « des modèles de précision et de clarté »?

Personne n'a présenté de façon plus claire que notre grand historien comtois (Lucien Febvre) le dilemme qu'à posé et que pose toujours devant l'Histoire la fin de Charles de Bourgogne, qu'en son temps on nommait Charles Le Hardi ou le Travaillant, parfois le Terrible après ses brusques colères. Comme le soulignent les historiens suisses, ce n'est qu'après le retour des Bourbons en 1823 que pour la première fois on voit accolé au nom du dernier grand-duc de la famille des Valois le qualificatif de « Téméraire ». Seul la fin de sa carrière « Grandson, Morat et Nancy » pourrait à la rigueur justifier ce terme...

1584 - [p. 203] André Charlin : A la suite de Charles le Téméraire de Jougne à Grandson et Morat.
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Philippe-Le-Bon créa l'Ordre de la Toison d'or, à Bruges le 10 janvier 1430, afin de consolider le lien dynastique entre les anciens duchés et comtés unis sous le sceptre des « Grands ducs d'Occident ». Les Chevaliers étaient choisi parmi la haute noblesse et les Grands Serviteurs de l'Etat, à l'exception des Appartenant à un autre Ordre de Chevalerie ou à l'Etat ecclésiastique.
La première promotion comptait vingt-quatre Chevaliers... les promotions suivantes allaient privilégier les provinces des Pays-Bas.
Pour remédier à cette inégalité, Guillaume de Vienne incita Philippe-Le-Beau à élever la « Confrérie de Saint-Georges », de Rougemont, au rang de « l’Ordre de Chevalerie de Saint-Georges ».

2500 – [p. 309] Marcel Ribon
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- « Ne parle jamais d'amour à une jeune fille, même quand tu te proposerais de l'épouser ». (conseil de la mère de Proudhon à son fils)

2179 – [p. 13] Proudhon et les femmes, par Jean Defrasne
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Commandant E. Fumey : « Veuf depuis un certain nombre d'années, il (Régis Courbet) avait eu de son mariage un fils, Gustave (le peintre), et trois filles, Zélie, Zoé et Juliette. Je n'ai pas connu le peintre ni ses sœurs Zélie et Zoé. Par contre, si j'ai bien connu Juliette, j'ai tellement entendu parler de Zoé, qui était son ainée, que je puis en dire quelques mots. Zoé avait épousé un nommé Reverdy qui habitait Paris, et elle était mère de deux fils sur la naissance desquels planait un certain mystère ; on n'en parlait qu'à mots couverts devant nous, qui d'ailleurs prêtions peu d'attention à ces propos.
Le père Courbet et sa fille Juliette prétendaient que ces enfants n'étaient pas de Reverdy, et qu'ils ne présentaient aucun indice révélateur de leur parenté avec les Courbet. Ils auraient été les fils d'un prince russe qui les aurait confié à Zoé et aurait disparu pendant la Commune.
Au moment de la liquisation de la succession du peintre, Zoé ayant émis des prétentions à l'héritage, des recherches furent entreprises à Paris pour découvrir l'origine des enfants Reverdy ; mais les registres de l'état civil ayant été détruits pendant l'insurrection, ces recherches ne purent aboutir. Le mystère reste entier. »

660 - [p. 82] Souvenirs sur la famille Courbet
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1500 (année de naissance de Charles Quint) : L'unité de l'Espagne est pratiquement achevée et les « Rois catholiques » règnent sur la Sardaigne, la Sicile et le royaume de Naples, au Sud, sur les Pays-Bas comprenant la Flandre, le Brabant, la Hollande et la Frise, au Nord, enfin sur le duché de Luxembourg et la Franche-Comté qui constituent les marches de l'Est, zones stratégiques essentielles, la première vers l'Allemagne et l'Autriche, la seconde vers l'Italie.
La Franche-Comté occupe une situation exceptionnelle, au centre de gravité de l'Empire des Habsbourg d'Allemagne et d'Espagne et, surtout, constitue un relais indispensable à l'établissement d'une voie terrestre de communication entre les Pays-Bas et l'Italie, l'Espagne communiquant facilement avec l'Italie grâce à sa supériorité navale en Méditerranée occidentale.
La Franche-Comté, « la plus vieille possession de ma dynastie » disait Charles Quint, allait montrer sa fidélité à l'Espagne en lui fournissant des Hommes d'état de grande valeur, issus des familles Perrenot, Bonvalot, et de leurs descendants.

1652 - [p. 197/199]
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… les historiens ont reconnu l'influence multiforme et capitale (de Cluny) en Espagne au cours du XIe siècle. Son intervention s'avère décisive dans plusieurs secteurs : déjà, dans le domaine religieux, en faisant adopter ses coutumes par de nombreux monastères ibériques, en fournissant durant près d'un siècle à l'Espagne la plupart de ses prélats ou en favorisant l'essor du pèlerinage de Saint-Jacques ; mais l'influence de Cluny n'est pas moins déterminante au plan politique, grâce aux conseillers qu'elle a placés auprès des souverains, tel Bernard Sédirac, primat de Tolède, ou par les appels à l'aide qu'elle a répercutés auprès des barons. En Bourgogne, où l'abbaye était implantée et recrutait la plupart de ses membres dans l'aristocratie, son ascendant état particulièrement fort : la sœur de l'abbé Hugues (1049-1109) épouse le duc Robert (1032-1075), tandis que plusieurs dignitaires de Cluny, dont Dumas Joret, proviennent de l'entourage des comtes Guillaume et Renaud.

2133 - [p. 91] René Locatelli, Comtois et Bourguignons dans la Reconquista
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