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3.61/5 (sur 1681 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Neuilly-sur-Seine , le 20/03/1976
Biographie :

Adélaïde de Clermont-Tonnerre est une journaliste et romancière française.

Elle est l'arrière-petite-fille en ligne maternelle de la princesse Isabelle d'Orléans, sœur du comte de Paris et la nièce de Laure Boulay de la Meurthe, ancienne directrice de "Point de vue" et dernière compagne du milliardaire Jimmy Goldsmith.

Ancienne élève de l'École normale supérieure de Fontenay-Saint-Cloud (lettres et sciences humaines), elle a travaillé dans les banques d'affaires en France et au Mexique avant de diriger la rubrique culture à "Point de vue".

Depuis 2008, elle est membre du jury du Prix de la Closerie des Lilas qui récompense un roman de femme paru entre janvier et mars de chaque année. Elle est également membre du jury du prix Françoise Sagan, dont elle a été la première lauréate en 2010 et membre du prix Fitzgerald.

Son premier roman, "Fourrure", publié en 2010, dans la collection bleue des éditions Stock, a reçu le prix Maison de la presse, le Prix Françoise Sagan, le prix Bel Ami, le Prix du Premier Roman de Femme et l'un des Prix littéraires Les Lauriers Verts 2010, en catégorie révélation.
Ce roman a également été finaliste du Prix Goncourt du premier roman et sur la liste d'été du prix Renaudot.

Le 23 mai 2014 elle fait sa première apparition en tant que chroniqueuse dans l'émission "Les pieds dans le plat" sur Europe 1 présentée par Cyril Hanouna.

Elle reçoit le Grand Prix du roman de l'Académie française, le prix du roman à la Forêt des Livres et le prix des librairies Filigranes en Belgique pour son second roman, "Le Dernier des nôtres" (2016).

En 2022, elle participe à l'ouvrage collectif Les écrivains sous les drapeaux, publié à l'occasion des 400 ans des Troupes de Marine.

Bibliographie :
– Les jours heureux (NOUVEAUTE LGF)
– Le dernier des nôtres
– Fourrure
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Source : bibliobs.nouvelobs.com/
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Citations et extraits (199) Voir plus Ajouter une citation
Depuis que l'Homo sapiens est sorti de sa caverne, le monde n'a jamais été tendre avec personne, mais l'honnêteté et la délicatesse se révélaient, à New York, particulièrement handicapantes. J'avais décidé de lui apprendre à se défendre. Il s'était assigné la mission de me civiliser.
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J'ai commencé par l'engueuler. Je lui ai dit qu'elle était folle, que je n'avais rien à voir avec tout ça. Elle voyait le mal partout. Elle n'avait pas le droit. C'était de la rage de m'en vouloir à ce point-là. Que cherchait-elle ? A me détruire ? A m'entraîner dans son enfer ? Je n'avais rien fait pour mériter d'être traité comme elle me traitait. Où avait-elle été chercher une histoire pareille ? Elle savait à quel point le mystère de mes parents biologiques me faisait souffrir, c'était déloyal de m'attaquer sur ce terrain. De jouer de mes peurs et de mes faiblesses. Ce qu'elle me disait était une agression inouïe. C'était cruel, infondé. Je n'avais pas de mots pour qualifier ça. Ou plutôt si, j’avais un mot : pervers.
(...)
Savoir. J'avais tant voulu savoir... mais ça ! Etre marqué au fer rouge. Etre coupable du pire dont un homme est capable. Naître de cette infamie. Je me sentais sale. Pris au piège. Répugnant. Les autres n'ont rien ajouté, posant sur moi des regards apeurés. La pièce s'est mise à tourner. Mes oreilles bourdonnaient. Ce que j’avais enfoui depuis des années est remonté d'un coup. Une éruption volcanique.
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La vraie liberté, c'est n'avoir rien à perdre : ni objet, ni réputation, ni affection.
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Pierre avait aimé leur différence d'âge. Les vingt ans qui les séparaient la rendaient moins forte, plus accessible. Lorsqu'il tenait Zita contre lui, en pleine lumière, les marques que le temps avait laissées sur son visage l'émouvaient, comme les cicatrices d'une guerrière.
Sa vie se lisait sur sa peau et il la trouvait belle. Les hommes qui prétendent aimer la jeunesse ne font que s'aimer eux-mêmes, songea-t-il. Lui n'éprouvait pas le besoin de projeter l'encre de ses fantasmes sur la page blanche de femmes en devenir. Un être malléable ne lui inspirait pas de désir : c'était conquérir du vide. Il préférait les femmes que la vie avait polies et marquées, celles dont on touche, comme sur un livre en braille, les humiliations et les plaisirs au coin de la bouche et des yeux. Il aimait qu'avec un corps il y ait une âme un peu lasse et fourbue qui vienne se lover contre lui. Il l'aimait elle, Zita. Avec son passé, ses blessures, ses lâchetés et ses effrois. p.28
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" On a tort de croire que les imbéciles sont inoffensifs".
(phrase de Bernanos)
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Ils avaient passé une nuit de tendresse sans même faire l'amour, se contentant de regards et de caresses.
Il pensait que c'était le début d'une nouvelle vie.
Ce fut leur dernière nuit.
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" Ecrire c'est se prostituer. Se désaper, se montrer, s'exhiber. Vous donner envie, envie de continuer, de pénétrer plus avant, de dévoiler, de comprendre, de con-prendre.
Vous dire ce que vous voulez entendre, vous tromper.
Vous exciter et vous frustrer.
Vous asticoter, vous énerver, vous balader, vous faire croire qu'on vous aime, vous faire mal et plaisir.
Vous faire jouir et pleurer.
Les métaphores : la lingerie fine.
Les descriptions : le lubrifiant.
Les aphorismes : les gâteries.
Le tout pour 18 euros, avouez que ce n'est pas cher payé si la passe était bonne.
Mais si je n'ai pas su, si je n'ai pas été à la hauteur du fantasme, vous repartirez déçu, avec le sentiment vague d'avoir été floué, comme un client qui n'a pas osé demander ce qu'il voulait vraiment et qui m'en veut de ne pas l'avoir deviné.
L'écrivain est une prostituée, un objet de curiosité dont on se moque et que l'on craint.
A la différence près que l'auteur, c'est dans les allées des salons du livre qu'il fait le tapin".

Zita Chalitzine, (Un demi-monde meilleur).
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Pourquoi les hommes aiment-ils les garces dans mon genre? Parce qu'elles les soulagent. Avec les femmes bien, ils sont débiteurs. Rien de plus annihilant que cette prison de l'amour et de la perfection dont elles ligotent leurs maris et leurs amants. Elles les écrasent de culpabilité, dissolvent leur confiance, sapent leur virilité. Auprès de ces mantes religieuses sapées de sainteté, ils n'ont pas d'excuses. Pas le droit d'être ratés, fragiles ou infidèles.
Avec une femme comme moi, ils sont libres. Libres d'être aussi salauds que je le suis. Libres d'être eux-mêmes, avides et conquérants, sans loyauté et sans fardeau. Pourquoi croyez-vous qu'ils continuent à tomber dans mes filets? Parce que je n'en ai pas. p.483
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-L’opération Paperclip ? relança Marcus.
- C’était le nom de code de la mission qui a permis, en toute discrétion et en toute illégalité, de faire venir mille cinq cents savants et ingénieurs nazis aux Etats-Unis. Cent dix-huit d’entre eux ont passé plusieurs années à Fort Bliss au Texas.

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«  Nous voulions nous purifier l’esprit . Il fallait inventer nos histoires au lieu de les recevoir.
Les paysages somptueux, l’ampleur du cadre , cette lente ascension vers le ciel, la verticalité même de notre périple nous décloisonnaient le cerveau et nous ouvraient le regard .
Rien ne venait plus enfermer la pensée . La marche nous renforçait les jambes, le cœur et l’imagination.
Elle renforçait aussi l’amour indéfectible, bien que tourmenté , qui nous unissait mon père et moi » ….
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