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2.66/5 (sur 84 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Baltimore , 1977
Biographie :

Adelle Waldman est née en 1977 à Baltimore. Elle est diplômée de Brown University et de l'école de journalisme de Columbia University. Elle a été reporter pour le New Haven Register, le Cleveland Plain Dealer et a tenu une rubrique pour le site du Wall Street Journal. Elle a également publié des articles dans le supplément littéraire du New York Times. Elle vit à Brooklyn avec son mari, l'écrivain Evan Hughes.

Source : Christian Bourgeois
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Adelle Waldman - La Vie Amoureuse de Nathaniel P. .
A l'occasion du Festival America 2014, rencontre avec Adelle Waldman autour de son ouvrage "La Vie Amoureuse de Nathaniel P." aux éditions Bourgois. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Anne Rabinovitch. http://www.mollat.com/livres/waldman-adelle-vie-amoureuse-nathaniel-9782267026795.html Notes de Musique : Ben Selvin's Orch. - I Wonder Where My Baby Is Tonight. ® 1925.
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Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
« Il se demanda s’il souffrait d’une grave déficience, si – même s’il était considéré comme quelqu’un de bien par tous ses amis (et il était un très bon ami), et qu’il était dans l’ensemble un bon fils – quelque chose clochait sérieusement chez lui. L’amour révélait-il une vérité, un manque fondamental, une froideur, qui le poussait à reculer au moment même où la réciprocité était nécessaire ? »
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Il était, en théorie, compréhensif à l'égard des limites des autres: il fallait prendre en compte les causes profondes, les handicaps sévères causés par la stupidité, une culture de la consommation infantilisante, et ainsi de suite. Mais lorsqu'il réglait le microscope pour grossir l'image, les êtres humains prenaient un aspect de plus en plus déplaisant. Ils paraissaient cupides, crasseux, hypocrites, vains. Le sexe, la pulsion sexuelle, était un leurre - une illusion fabriquée par un organisme animal qui ne cherchait qu'à se perpétuer lui-même. Le maquillage, la coiffure, les membres épilés, la musculature tonifiée par le sport, les manières raffinées, le vernis protecteur de la jeunesse, la réussite et même la gentillesse - n'étaient-ils pas simplement une couverture pour le "je" pathétique, rapace, qui se cachait derrière ?
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L'erreur que font les gens, c'est de considérer l'évolution humaine du point de vue de l'individu. Sur le plan de l'évolution, le bonheur individuel est sans importance; ce qui compte, c'est la santé de la société.
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... les riches aiment se montrer hospitaliers avec les artistes, les intellectuels. Ils ont besoin d'un public assez subtil pour apprécier tout ce qu'ils possèdent. Cela leur permet d'en tirer plus de plaisir.
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Les femmes étaient en tout point aussi intelligentes que les hommes, aussi capables de calculer combien de temps il faudrait au train A pour entrer en collision avec le train B s’ils roulaient à une vitesse moyenne de C. Elles étaient aussi capables d’avoir une pensée rationnelle ; simplement, elles n’avaient pas l’air de s’y intéresser. Elles étaient heureuses d’utiliser des arguments rationnels pour défendre ce qu’elles croyaient déjà mais peu susceptibles de se laisser influencer s’ils contrariaient leur penchant, voire leur intuition, démontaient une opinion qui leur était chère ou irritaient leur amour-propre.
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Il lui arrivait de lire à Kristen des extraits de Proust, mais elle prenait un air pincé, comme si l’extravagance de la prose proustienne était répréhensible moralement, laissant entendre qu’en Afrique des enfants auraient pu faire un meilleur usage de cette pléthore de mots.
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“Les musiciens commencèrent à jouer. Hannah se tourna pour leur faire face. Elle avait proposé à Nate d’assister à ce concert gratuit. «Ils vont interpréter certains quatuors de la dernière période de Beethoven qui sont vraiment merveilleux», lui avait-elle annoncé. Il n’était guère amateur de ce genre d’événement. Il jugeait agaçante la passion des bobos new-yorkais pour la «haute culture» dans les parcs de la ville. Un engouement truffé de complaisance, comme si quelques lamentables représentations compensaient l’inégalité économique du système. «Mmmh. Mmmh, avait fait Hannah. On croirait entendre un de ces, euh, philistins, qui ne voient pas l’utilité de l’art, hein?» Ça lui avait cloué le bec (p. 138).”
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Quand il était plus jeune, il avait imaginé qu’en grandissant il deviendrait peu à peu moins superficiel et que le physique des femmes aurait moins d’importance. Il était à présent plus ou moins adulte, mais se rendait compte que ça ne se produisait pas. Il n’était pas aussi superficiel qu’il l’avait cru. Beaucoup de ses amis étaient plus froids et plus expérimentés dans leur attitude à l’égard de la beauté des femmes, comme si les sentiments plus tendres qui avaient animé les béguins de leurs jeunes années s’étaient envolés
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Si les gens brillants ne s’accouplaient qu’avec d’autres gens brillants, les structures des classes sociales s’ossifieraient. Il y aurait une sous-classe permanente de crétins. Mais lorsque des hommes intelligents s’accouplent avec de belles femmes, intelligentes ou pas, tu déstabilises ce système de castes figé. Les gosses de riches bornés rendent service à tout le monde en contredisant la théorie qui justifie le privilège de naissance.
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Le monde était peuplé à un point alarmant de femmes dont la carrière, cahoteuse ou fulgurante, n’était plus au centre de leurs préoccupations. Elles avaient beau prétendre le contraire, elles donnaient l’impression, dans la pratique, de ne pas s’intéresser à grand-chose d’autre qu’aux relations amoureuses.
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