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3/5 (sur 2 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Bretonoux, Lot , 1833
Mort(e) à : Clamart , 1892
Biographie :

Mathurin François Adolphe de Lescure était un littérateur, historien, essayiste, auteur de monographies.

Il est un monarchiste très réactionnaire qui s’est infiniment complu dans les alcôves de l’Ancien Régime.

Il monta à Paris pour faire carrière dans les lettres et débuta chez Malassis en 1858 avec une nouvelle édition des Philippiques de La Grange Chancel.

En 1860 il fit une incursion dans la littérature contemporaine (avec une lorgnette satirique) pour régler leur compte à G. Sand, P. de Musset et Louise Colet. Pour se concilier les bonnes grâces de Malassis, Lescure publia dans la royaliste Gazette de France des comptes rendus de plusieurs ouvrages de l’éditeur comme Les Fleurs du Mal ou Les Paradis Artificiels.

Lescure a trouvé sa voie en étudiant l’histoire de France à travers les chroniques scandaleuses. Son terrain d’élection fut le XVIII° siècle. L’amateur de curiosa – qualité qu’il partageait avec Malassis, s’occupera des maîtresses du Régent, des amours d’Henry IV, de celles de François Ier… Le royaliste se fit un devoir de rééditer les mémoires de la Duchesse d’Angoulême, Sénac de Meilhan, des études sur Marie-Antoinette….

Malassis conserva les nombreuses lettres (environ 150) qu’il avait reçues de Lescure. Très conscient de la majesté qui le composait, Lescure voulut s’imposer et imposer à Malassis lequel, dit Cl. Pichois "se montre rétif devant les prétentions de son collaborateur, qui jouerait volontiers au directeur de collection".

La correspondance s’arrêta en 1864. Réfugié en Belgique, Malassis ne pouvait plus être utile à Lescure.

En 1865 Lescure entra au cabinet du ministre Rouher, en qualité de secrétaire. Il remplira cette fonction jusqu’en 1868, puis passa au secrétariat du Sénat jusqu’au 4 septembre 1870.

Lescure a beaucoup écrit. Certaines de ses études historiques ou littéraires sont excellentes.

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Source : www.livre-rare-book.com/book/5472856/46403170/en
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Après un gai déjeuner, entre sa soeur, compagne dévouée de sa vie, vivante Providence de son foyer, et lui, et quelques tours de promenade dans ce jardinet donc il pourrait dire comme Mlle Helvétius à Bonaparte, dans son jardinet d'Auteuil : « Vous ne savez pas ce qu'il peut tenir de bonheur dans quelques pieds de terre, » le poète avait jeté sur un fauteuil son veston de flanelle rouge que connaissent bien tous ses familiers, et qui leur réjouit l'oeil dès l'entrée. Coppée, comme tous les poètes, esc épris de cette belle couleur de la pourpre, faite pour eux ; et pour les heures de travail et de rêverie, il aime ce rouge et souple harnais qui enveloppe d'une moelleuse chaleur ses reins frileux de sédentaire.
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Ce n'est pas que Mme du Deffand se soit pliée servilement et aveuglément au joug de cette direction de conscience laïque, inaugurée par le dix-huitième siècle, et dont Voltaire fut avec Rousseau le principal maître. Cette religion du rire ne comportait guère le respect; et Mme du Deffand ne se gêna point pour trouver parfois ridicule Voltaire lui-même, dans ses outrecuidantes vanités et ses intolérantes fureurs. Mais enfin, si elle se tint assez loin de la superstition philosophique pour passer pour tiède aux yeux des nouveaux apôtres, elle avait adopté ces principes qui consistaient à se passer de principes, et pratiquait ce culte commode qui résidait précisément dans l'absence de tout culte.
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François Coppée est né à Paris de parents nés à Paris eux-mêmes, chose rare, comme le remarque avec raison Jules Claretie. Le poète a donc été marqué du sceau d'une origine parisienne sans alliage. Aussi est-il de la forte, fine et souple race des parisiens parisiennants . Il a le sens intime et profond de Paris, comme tous ceux qui ont entendu dès le berceau les bruits de cette mer humaine, comme tous ceux dont l'oeil s'est éveillé de bonne heure sur cet horizon de toits et de clochers.
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C'est la marquise de Lambert qui ouvrira notre galerie de portraits. La première elle eut un salon, dans ce siècle où les femmes régnèrent par les salons. La première elle fut une puissance sociale, littéraire, académique, dirigea la mode, régenta le goût, imposa le ton, fit de son éventail le sceptre de la conversation, donna de ces dîners dont le billet d'invitation était un brevet de réputation et d'influence.
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Pourtant ces justes éloges ne sont pas sans comporter quelques réserves. C'est à l'apogée même que commence la décadence. C'est dès le règne même de Mme de Lambert que nous voyons poindre, jusque dans ce dernier triomphe des grandes traditions, les premiers symptômes de l'altération de la foi, du goût et des mœurs. Mme de Lambert, avec mesure, avec dignité, est la première des femmes philosophes.
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