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Citations de Agnès Ledig (2869)


L'empathie c'est de tendre la main à celui qui est dans le trou, ce n'est pas sauter dedans pour l'aider à remonter
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Ce n'est pas la vie qui est belle, c'est nous qui la voyons belle ou moins belle. Ne cherchez pas à atteindre un bonheur parfait, mais contentez vous des petites choses de la vie, qui, mises bout à bout, permettent de tenir la distance
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Parfois, dans la vie, on a le sentiment de croiser des gens du même univers que nous. Des extra-humains, différents des autres, qui vivent sur la même longueur d'onde, ou dans la même illusion.
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Un proverbe arabe dit 'ne baisse pas les bras, tu risquerais de le faire deux secondes avant le miracle'.
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Se retourner sur sa vie, c'est prendre le risque de voir les traces du passé dans le sable de nos souvenirs.
Vivre, vivre vraiment, regarder loin devant, avancer pas à pas, et laisser le temps, le vent, effacer les empreintes derrière soi.
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Le silence a cette vertu de laisser parler le regard, miroir de l'âme. On entend mieux les profondeurs quand on se tait.
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Voir une femme de quatre-vingt-sept ans pleurer comme une petite fille laisse une trace indélébile. Parce qu'à cet âge-là, on ne devrait plus avoir de raison de pleurer, on devrait avoir atteint le forfait maximum. Les quelques années restantes et comptées ne devraient être que du bonheur, que du bonus, la cerise sur le gâteau, la pièce montée d'une vie. Une pièce montée au goût sucré, pas salée de larmes...
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"Placez votre main sur un poêle une minute, et ça vous semble durer une heure. Asseyez-vous à côté d'une jolie fille une heure, et ça vous semble durer une minute. C'est ça la relativité." (Einstein).

- Tout dépend de la chaleur du poêle.
- Et de la jolie fille.
- Et là? La relativité du temps passé avec moi?
- Une seconde.
- Je vais être rouge comme un poêle incandescent.
- J'y poserai quand même la main.
Juste une seconde?
-J'arrêterai le temps.
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Ce n'est pas la vie qui est belle, c'est nous qui la voyons belle ou moins belle. Ne cherchez pas à atteindre un bonheur parfait, mais contentez vous des petites choses de la vie, qui, mises bout à bout, permettent de tenir la distance
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- Tu m'aimeras toujours ?
- Toujours.
- Et si j'ai les seins qui tombent ?
- Je les relèverai.
- Et si j'ai de la peau d'orange sur les cuisses ?
- Je les éplucherai.
- Et si j'oublie tout le temps où j'ai mis mes lunettes ?
- Je les chercherai.
- Et si j'ai un dentier ?
- Je ferai tremper le mien à côté du tien .
- Et si je ne peux plus marcher ?
- Je te porterai.
- Et si je deviens méchante ?
- Je te l'interdirai.
- Et si je tombe malade ?
- Je te soignerai.
- Et si je meurs avant toi ?
- Je te survivrai.
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«Etre heureux, c’est regarder où l’on va, et non d’où l’on vient.»
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Vous arriverez à reconstruire votre château de vie, parce que la tempête vous a rendue solide. Et ce château, vous le construirez avec des grains qui vous ressemblent, qui ont aussi connu les déferlantes de la vie, parce qu'avec eux, le ciment est solide.
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Mais un homme ne pleure pas. Un homme est solide, il ne montre pas ses émotions. Un homme ne se laisse pas aller. Tout petit, il entendait déjà : « Ne pleure pas, t’es un homme ! ». Il n’a pas pleuré une seule fois ces derniers mois. Et le chagrin le ronge comme une chenille vorace sur une feuille de printemps. Il se dit qu’une explosion de douleur une bonne fois pour toutes aurait abîmé les yeux, mais lâché du lest.
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Quand on s’attend au pire, le moins pire a une saveur toute particulière, que vous dégusterez avec plaisir, même si ce n’est pas le meilleur.
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Je viens de porter ma tasse de café au bord de mes lèvres quand elle me dit:
− J’aimerais aller voir un sexologue.
Je manque avaler de travers. Mes yeux ronds suffisent à lui faire baisser les siens dans un léger sourire, presque coupable.
− Tu comprends, si jamais je rencontre quelqu’un, j’aimerais être heureuse de ce côté-là.
− Tu n’étais pas heureuse avec pépé ?
− ...
Il aura fallu attendre toutes ces années pour qu’elle ose se confier. Je me prépare. Elle doit faire de même.
− Comment te dire ? Je n’ai jamais connu le 14 Juillet.
− Et tu penses qu’un sexologue t’aidera à vivre la fête nationale ?
Malou sourit en me regardant.
− J’espère bien. C’est quand même son métier. Mais je ne sais pas qui aller voir.
− Va voir une sage-femme.
− Une sage-femme ? À mon âge, j’ai peu de risques, tu sais.
− Elles sont aussi là pour ça.
− Pour quoi ?
− Pour t’apprendre à faire des feux d’artifice.
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Morte.
Il n'y a que son père qui ose dire "morte".
Les autres préfèrent éviter la brutalité de ce mot. En usant d'euphémismes, en ne disant pas les choses comme elles sont, ils s'imaginent qu'elles n'existeront pas tout à fait, que leur réalité s'en trouvera atténuée.
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L'amour sans respect n'est pas l'amour. En prendre conscience et le fuir ne constitue ni un échec, ni même une défaite, mais une grande très grande victoire.
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Les grosses épreuves apprennent la relativité. Celle qui manque à tous ces gens désagréables ou exigeants, qui râlent pour trois fois rien, envoient l’huissier au premier faux pas, avec le mépris en sus. Finalement, relativiser donne de la légèreté à l’existence. Un comble d’être obligé d’en passer par le pire pour le comprendre.
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Le temps n'aide pas à oublier, mais à s'habituer.
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Tu peux tendre la main à quelqu’un, mais tu ne peux pas le sortir du trou dans lequel il s’enfonce s’il ne prend pas la main que tu lui tends. A moins d’y tomber avec lui, ce qui ne résout pas les choses. On est à deux au fond du trou, mais on est quand même au fond du trou.
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