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Critiques de Agnès Martin-Lugand (5378)
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Les gens heureux lisent et boivent du café

Et bien voilà un nouveau mystère total pour moi. Comment un livre aussi mal écrit, d'une lourdeur et d'une banalité rares a-t-il pu rencontrer un si large public ?

Le sujet ? Parlons-en. Comment se reconstruire après un double deuil qui vous laisse dévasté ? non en faites pas grand-chose à espérer de ce côté-là. Ce n'est qu'un prétexte vite oublié en cours de route.

Un départ à l'étranger comme échappatoire pour se reconstruire dans la pluvieuse et herbeuse Irlande ? loupé là aussi. On notera le talent, non pardon le néant pour décrire la découverte de cet ailleurs.

Le cœur qui se remet à vibrer devant un irlandais rustre et roux ? (dans l'autre sens ça marche aussi). Encore raté.

Non, Agnès Martin-Lugand nous offre une bluette niaise, affligeante, accumulant dialogues et scénettes d'une rare pauvreté.

Même la description du pub du village est nulle. Patron, une Guinness, une vraie, j'ai besoin d'un sacré remontant.
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À la lumière du petit matin

Dans ma vie, j'ai beaucoup lu, des romans surtout, qui m'ont transporté, ému, ennuyé, que j'ai oublié sitôt lus, qui m'ont surpris, remué ou étonné ( oui , j'ai lu Pierre Guyotat avec son langage inventé). Il a fallu qu'arrive mai 2018 pour que je lise Agnès Martin-Lugand et découvrir qu'il existe une littérature bien pire qu'un banal roman Harlequin ( oui, j'en ai lu aussi !) et appréhender pour la première fois le vertige du néant littéraire.

Oui, je sais, ces propos sont désobligeants pour l'auteure et ses nombreux lecteurs mais quand on vient de passer deux jours dans 300 pages de mots, de phrases, de dialogues creux et vides, on est forcément un peu grognon. Je vous résume l'affaire.

Hortense approche la quarantaine. Elle est belle, gracieuse car ancienne danseuse, formidable et enthousiaste pédagogue dans l'école de danse qu'elle codirige et vénérée par toutes ses élèves. Elle bosse avec deux très bons amis, eux aussi ex danseurs : Bertille, "Le feu sous la glace" mais "un seul de ses mouvements véhiculait une émotion époustouflante" et Sandro, beau, drôle et " dès que lui et son accent chaud ouvraient la bouche, on découvrait un homme d'une gentillesse et d'une générosité peu communes." (sic)

Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil. Nous nageons dans la guimauve la plus pure. Ca dégouline jusqu'à l'écoeurement qui arrive page 12 ! Bien sûr, ça continue ... Hortense a un amoureux : Sébastien, employé aux MMA, gentil petit rondouillard un peu gagné par la calvitie et amateur de bowling le vendredi soir... Non, je rigole ! Vous ne croyez tout de même pas que dans ce genre de roman, la lectrice va retrouver un personnage aussi quelconque qui lui rappellera le mari qu'elle a ou qu'elle pourrait avoir ! Ici le mâle qui fait enfiler des dessous en dentelles à Hortense se prénomme Aymeric ( ça fait plus rêver non ? ). Il bosse beaucoup ( sans que l'on ne sache jamais ce qu'il fait ) pour se payer son 4x4 et son iphone10. Il est évidemment, grand, beau, tellement beau que lorsqu'il entre quelque part " son seul charisme irradiait une pièce".

Bref tout roule pour Hortense... enfin...pas tout à fait... il y a un petit hic... oh, une broutille dont elle s'accommode depuis trois ans ... Aymeric est marié !

Belle, électrisée dès qu'il apparaît ( quand il pose sa main sur son épaule, j'ose à peine vous le révéler... ça donne envie de l'embrasser!) mais cruche quand même, Hortense commence à agiter les quelques neurones qu'elle possède et se demande si finalement être la maîtresse de cet homme n'en fait pas "l'autre". ( Admirez l'originalité du propos franchement jamais évoqué en littérature). Et c'est lors d'une soirée entre amis ( et avec amant) que le drame va éclater. En descendant un escalier sans rampe mais avec des stilettos aux pieds ( pour accentuer le galbe du mollet et la chute de reins et ainsi exciter le beau mâle), elle choit et se fait une entorse ! le drame pour une danseuse ...et pour une maîtresse, car le bel Aymeric la préfère plus alerte et mobile pour purger son Popaul qui a de gros besoins ( 2 fois par semaine, le lundi et le jeudi de 22h à 22h30).

Là naît une intéressante question : " L'aime-t-il ?". Je ne donne pas la réponse, je ne veux pas spolier ! Alors, Hortense, toute retournée, aura besoin de repli, loin de Paris, dans une maison léguée par ses parents ( beaux, gentils, amoureux, généreux, etc...etc..), une bastide dans le Luberon ( pas un mobil-home dans un camping à la Grande Motte). Là-bas, auprès d'un couple d'amis ( beaux, gentils, amoureux, généreux, etc... etc...), elle réfléchira à son avenir...

C'est donc "au parcours émouvant de la prise de conscience d'une femme" ( je cite une soi-disant lectrice) que l'on est convié et qui, fort heureusement, croisera un homme qui sera bien désagréable au premier abord ( vous connaissez l'adage roman de gare : mâle disgracieux finit au pieu) mais qui finira ...allez...en choeur ... beau, gentil, amoureux, généreux, etc... etc...

Que dire de plus ? Côtoyer le vide abyssal d'une littérature de genre ne rend guère joyeux. Aucune lumière ne brille là-dedans. On n'y trouve aucune idée, aucun style, aucun sens du rythme, une psychologie de bazar mal achalandé. Pire, l'auteure n'arrive même pas à nous faire visualiser ses personnages ni les lieux qu'ils fréquentent. Tout est brossé à la truelle. Une banalité est suivie par un cliché qui précède un dialogue plat qui appelle un nouveau cliché puis une banalité puis un... C'est épouvantable !

Je sais Agnès Martin-Lugand a déjà vendu plus deux millions d'exemplaires de sa littérature. Ca devrait forcer le respect... mais non... ça m'interroge. L'école n'a pas dû faire son boulot, ni nos politiques qui adorent avoir des électeurs endormis, pour que l'on en soit réduit à pouvoir apprécier l'insignifiance. Comment en 2018, alors que la télé propose des séries bien écrites, bien dialoguées, qu'un éditeur comme Harlequin publie des romans légers mais bien faits ( voir Sophie Jomain), que la chick lit associe mordant et dérision, peut-on arriver à s'intéresser à un tel ramassis de lieux communs, de banalités, de situations niaises, de personnages aussi faux, factices ? Je sais ...la détente...l'envie d'oublier ce monde de brutes... OK ! Alors permettez-moi un conseil. Abandonnez Mme Marin-Lugand et son monde Télétubbies. Vous voulez rêver, vous détendre, lire facile...mais pas niais ? Allez faire un tour chez Agnès Ledig, Lorraine Fouchet, Françoise Bourdin même ( et tant d'autres), ces auteurs ne vous prennent pas pour des demeurés ou des vaches à lait diront les plus teigneux).
Lien : http://sansconnivence.blogsp..
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Nos résiliences

Pfff.

Même pas fini.

Mon Dieu, un Harlequin amélioré.

Pas de style, des clichés en veux-tu en-voilà, des ficelles grosses comme mon poing, on se doute bien de ce qui va arriver à Ava et Sacha....

Aucune logique, le mari accidenté qui change du jour au lendemain....

Et puis ce titre ronflant, la résilience, qu'on emploie à tort et à travers, comme "psychose" ou "deuil", alors que ce sont des mots bien précis en psychiatrie et en psychanalyse.

Ah oui, j'oubliais, Madame est psychologue.... c'est bien, elle a trouvé un vrai filon.

Tout ça n'est pas très sérieux.

J'ai voulu réessayer cette auteur portée aux nues par tous les lecteurs, mais décidemment, non.

Le livre est facile à lire, trop facile.

Mais cela plaît de ne pas faire d'effort, de sombrer dans cette facilité déconcertante, d'avaler tout sans esprit critique.

Je l'ai déjà dit, mais on donne à manger aux gens ce qu'ils ont envie de manger.

Moi, désolée, mais je préfère un autre menu, avec d'autres nourritures.

Je sais que je vais me faire incendier, tant ce genre de "littérature" plaît, mais je m'en moque.

La sincérité est mon maître mot.

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Les gens heureux lisent et boivent du café

Malgré la couverture qui m’agace parce que trop ressemblante à celle de « Rien ne s’oppose à la nuit », et du coup me fait l’effet d’une publicité trop grossière pour le livre, il commence plutôt bien et je plonge facilement dans la lecture.

Diane perd son mari et sa fille dans un accident de voiture et sombre pendant plus d’un an. Elle décide de quitter Paris, son café littéraire et part en Irlande pour tenter de se ressaisir.

Jusque là, ça va. Mais à partir du moment où elle rencontre son voisin irlandais, ça devient du grand n’importe quoi. Surtout au niveau des dialogues. Pas beaucoup de finesse de style non plus. L’histoire n’est plus crédible et je me suis forcée pour aller jusqu’au bout. Sans trop de mal parce que ça se lit vite, mais en conclusion, ce livre est une déception vu le battage qui a été fait autour de lui.

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La Datcha

Ayant déjà été grugée par ces nouvelles auteures qui pondent, chaque année, un best-seller - best-sellers tous calqués sur le même schéma bien plan-plan, à l'écriture plus que moyenne et dont l'histoire insipide est téléphonée dès les premières pages - je nourris une méfiance certaine à leur égard et n'aurais, de moi-même, pas acquis ce livre.



Seulement voilà... Amélie, ma petite infirmière avec qui j'entretiens des liens amicaux, a tout lu de cette auteure (dont, personnellement, j'ignorais jusqu'au nom) et elle a littéralement adoré ce bouquin qu'elle m'a conseillé avec enthousiasme.

Moi qui, en raison de mon âge, suis libérée de toutes les contraintes familiales et professionnelles, jouissant de tout mon temps, j'aurais jugé parfaitement déplacé de me la jouer pédante envers Amélie.

Amélie, maman de deux jeunes enfants, commençant son taf d'IDE dès 7h00 le matin jusqu'à 20h00, voire 21h00, rentre chez elle harassée, n'a guère le temps de lire et surtout pas de se retourner le cerveau après des journées moralement bien éprouvantes.

Elle sait ma passion de la lecture et, très touchée de la confiance qu'elle me faisait en partageant librement avec moi son engouement pour ce roman, j'ai donc acquis ce livre sans hésiter.



Bon... même s'il est certain que, dans moins d'un mois, j'aurais tout oublié de cette Datcha, sa lecture n'a pas été le calvaire auquel je m'attendais en mémoire de deux ou trois critiques assassines que j'ai publiées par le passé sur des ouvrages du même type.



Certes, une redondance assez pesante sur les exigences du travail dans l'hôtellerie-restauration : les saisons, les horaires, l'absence de vie privée... Vivant depuis quarante-cinq années dans une région touristique en bord de mer, j'ai longtemps exercé dans ce secteur d'activité et connais tout ça par coeur. Par conséquent, lire, relire et re-relire, les mêmes situations, dans les mêmes termes, durant les deux-tiers du bouquin était un tantinet gavant pour ce qui me concerne.

Néanmoins, les caractères des personnages et leur histoire sortaient des sentiers habituellement battus par ce genre de roman et n'ont pas manqué de m'intéresser, je l'admets.



Je conclurais en confirmant ce sentiment qui est le mien depuis toujours : il existe, en ce bas monde, des livres pour tous et pour chacun et nul n'est mandaté pour porter un jugement de valeur sur nos goûts en la matière ni sur le plaisir, ou non, qu'on en retire.
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13 à table ! 2021

13 à table ! - 2021- 13 auteurs - Éditions Pocket - Lu en décembre 2020 - 5 €



Tout d'abord, je présente le petit mot signé Les Restos du coeur,

"Chères lectrices, Chers lecteurs,



7 ans, en amour c'est dit-on, une étape. Ce premier amour que nous vivons avec le monde du livre passe cette année ce cap symbolique. Nous nous retrouvons pour cette 7è éditions de "13 à table ! ", avec toujours autant d'envie et d'engagement de toute la chaîne du livre, des métiers artistiques aux métiers techniques. Depuis le début de cette aventure, près de 5 millions de repas supplémentaires ont pu être distribués aux personnes accueillies par les Restos du Coeur, grâce à eux, grâce à vous!

Un premier amour est le thème de cette éditions, partons cette année alors sur les routes de nos sentiments et de nos sensations".



Bonjour à vous !

C'est le premier livre de nouvelles "13 à table" que je lis, j'ai vu qu'il y en avait déjà eu six ! Chaque livre acheté procure 4 repas aux restos du coeur, donc un bon moment de lecture et une B.A. en cette fin d'année 2020 sinistre pour tellement de gens.



Je ne ferai pas une chronique de chacune des 13 nouvelles de 13 auteurs-autrices différents-es, autour du thème "un premier amour".



Dans l'ensemble, je les ai bien aimées, plus particulièrement celle de :

Jean-Paul Dubois - Une belle vie avec Charlie - elle arrache des larmes.

Frank Thilliez - Un train d'avance - un voyage étonnant dans le temps François D'Epenoux - 1973, 7è B - touchante



J'ai moins apprécié celle de :

Maxime Chattam - Big Crush ou le sens de la vie, le style peut-être.

Philippe Besson - Un film de Douglas Sirk - je ne saurais dire pourquoi.



Dans l'ensemble j'ai lu ce livre avec plaisir, il ne faut pas croire que ce sont des histoires à l'eau de rose " tout ne finit pas bien dans le meilleur des mondes, loin de là.



J'ajoute que la couverture est de Riad Sattouf, un ciel bleu, un nuage blanc qui sert de coussin de lecture à un personnage allongé à plat ventre et lisant, 3 coeurs rouges au-dessus de sa tête et un peu plus bas, la Terre.



Un livre à s'offrir, à offrir, une bonne action et un bon moment de lecture, voilà qui permettra à 4 personnes de faire un bon repas , n'hésitez pas.





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Les gens heureux lisent et boivent du café

Très attirée par le titre, et confortée dans mes intuitions lorsque je découvre que c’est le nom d’un café littéraire, je crois vraiment avoir trouvé la pépite lorsque l’héroïne, Diane, une jeune veuve très éprouvée par la perte brutale de son mari et de sa fille fait sa valise pour l’Irlande en emportant une provision de bouquins. Jusque là, belle promesse de joie littéraire.



Malheureusement , la lune de miel s’arrête là. L’exil tourne à la bluette. Les premiers contacts avec le voisin taciturne qui n’est pas sans rappeler Mr Rochester de Thornfield (tiens! il s’appelle aussi Edward) voire le caractériel Heathcliff. Aussi têtu et irrésolu que ces deux là; quant aux à notre héroïne, la confrontation avec sa rivale tourne au pugilat. Les paysages de ce pays mythique ne sont que très peu évoqués et diane n’a pas ouvert un seul bouquin, du moins en présence du lecteur



Un bon début, très prometteur, qui m’a laissée sur le rivage.

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Les gens heureux lisent et boivent du café

L'intrigue était bonne et alléchante: Diane est une jeune femme qui a perdu son mari et sa fille dans un accident de voiture.

Elle n'arrive pas à sortir de son deuil à tel point que son meilleur ami lui conseille de quitter provisoirement Paris pour faire un "break".

La voici en Irlande où elle va louer un cottage pour plusieurs mois dans l'espoir de se reconstruire et retrouver ensuite ses activités de gérante d'un café littéraire s'appelant "Les gens heureux lisent et boivent du café" d'où le titre du livre..

Donc sujet intéressant; "comment repartir après un deuil" "comment se reconstruire", tout cela dans un cadre à la beauté sauvage: l'Irlande..

Quelle déception!

Au bout de quelques pages on s'ennuie ferme tout semblant tellement "convenu" dans ce livre: les personnages sont ennuyeux et d'une platitude sans fin: l'ami homosexuel véhiculant toutes les idées reçues à propos des homosexuels, le bellâtre irlandais qui n'a d'intérêt que par son physique, son amie irlandaise tigresse nymphomane qui s'affronte violemment à l'héroïne du livre.

Bref que d'ennui..

Et comment peut-on parler de deuil et de reconstruction avec tant de légèreté?

Pour moi c'est un mystère....
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Une évidence

C'est le deuxième roman que je lis de l'auteure, et je reconnais que j'ai passé un bon moment de détente, esprit vacances à St Malo ! Voilà, ça m'a fait du bien de découvrir une histoire qui provoque quelques émotions, fait oublier le quotidien, même si certains passages sont un peu édulcorés, et d'autres un peu prévisibles. Mon fils au même âge ne se comportait pas vraiment ainsi, même s'il existe beaucoup d'amour entre nous. Mais mon fils n'est pas un personnage de roman !

Pour le reste, je retiendrai qu'une mère trouve toujours des ressources insoupçonnées pour ses enfants, gars ou filles, et pas seulement dans les romans.



Un joli moment de lecture, pas forcément de littérature, mais qui donne envie de se blottir sous la couette en entendant la pluie battre les volets, ce que j'ai fait !
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Entre mes mains le bonheur se faufile

Un roman à l’eau de rose qui part très vite en queue de boudin. L’histoire est celle d’Iris, mariée à un médecin hospitalier surbooké. Iris plaque son boulot pour entreprendre une formation de couturière. On a à peu près tous les stéréotypes de mauvais genre ici: l’histoire bleuette avec un séducteur, le couple qui part en vrille, la manipulation, la naïveté en tous points, la mode mais sans les ourlets de grand-mère,... Rien de folichon ni de très passionnant. Autant j’avais apprécié Désolée je suis attendue, ici, je me suis ennuyée et ri au nez des personnages très peu crédibles. Ça arrive que voulez vous, tous les trains n’arrivent pas à Rome, non non.
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Les gens heureux lisent et boivent du café

En fait, pour tout vous avouer, cela fait un petit moment que j'avais envie de lire cet ouvrage et pour une raison aussi puérile que celle de son titre. Je m'y reconnaissais entièrement et la couverture me laissait présumer que peut-être, m'y retrouverais-je un peu...mais alors pas du tout ! Quelle ne fut ma désillusion première lorsque je me risquais à lire la quatrième de couverture ! Je me disais que c'était impossible, qu'un tel livre ne pouvait pas traiter de sujets aussi dramatiques et bien si...Mais heureusement, je suis loin d'être déçue ! Ouf, j'avais tellement peur que ce livre que j'avais envie de découvrir depuis que je l'avais vu sur les étagères de ma librairie depuis sa sortie (sans pour autant oser le retourner comme je viens de le dire plus haut) ne réponde pas à mes attentes que je me suis laissée emporter par les bonnes grâces du Père Noël pour m'y aventurer.



Certes, il n'a absolument pas répondu à mes attentes dans le sens où il m'a amené sur des sentiers sur lesquels je ne m'imaginais absolument pas à m'aventurer mais j'avoue qu'il m'a agréablement surprise. Comme vous l'aurez compris, n'ayant pas moi-même subi les mêmes épreuves que Diane, l'héroïne, à savoir la perte d'un mari et d'un enfant, je ne me suis absolument pas, et ce, contre tout espoir, identifiée à celle-ci et et n'est encore moins trouvé des réponses auxquelles je m'attendais mais tant pis ! Je me suis néanmoins laissée attendrir par l'histoire de Diane, ai ressenti les mêmes émotions qu'elle lorsque l'on perd un être cher et que l'on en veut à la terre entière, ai retrouvé ces magnifiques paysages d'Irlande qui m'avaient fait tant vibré lors de l'un de mes voyages mais les comparaisons s'arrêtent là. Elle va, à sa manière, tenté de se reconstruire et de retrouver goût à le vie même si cela s'avère extrêmement douloureux. L'amour d'un homme pourra-t-il lui redonner confiance en elle ? L'exil est-il la meilleure solution pour tout oublier ? Certainement pas mais il est vrai qu'avec le temps, il peut être un remède pour aider les blessures à cicatriser l Oublier, non mais adoucir le remords et le chagrin, cela oui !



Un livre dans lequel on retrouve probablement pas mal de clichés, je vous le concède mais qui m'a séduite et je n'ai pas honte de l'avouer. Un livre qui se lit très rapidement et que je ne peux donc que voue recommander !
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La Datcha

« La Datcha » invite à suivre les pas d’Hermine, une jeune femme sans repères, cabossée par la vie, abandonnée dès l’enfance, qui croise par hasard la route de Jo, tenancier d’un hôtel provençal. Une vieille ferme restaurée, rebaptisée « La Datcha », où les vacanciers viennent certes se ressourcer, mais où elle va non seulement trouver un endroit où poser ses valises, mais également une véritable famille d’accueil…



« La Datcha » c’est une auteure qui a l’intelligence d’effectuer un bond de vingt ans après le premier chapitre, dévoilant une héroïne mariée, mère de deux enfants et véritable pilier de l’établissement qui la accueilli. Entretenant le mystère au fil des pages, Agnès Martin-Lugand effectue ensuite de nombreux allers-retours dans le temps, levant non seulement le voile sur les évènements qui se sont déroulés durant ces vingt ans, mais révélant également des secrets enfouis bien plus profondément, datant d’avant son arrivée à la Datcha !



« La Datcha » c’est un lieu charmant où j’ai adoré séjourner. Un hôtel à l’ambiance familiale dont je suis immédiatement tombé sous le charme. Un endroit qui sera même parvenu à me faire danser sur de la musique tsigane, mais où j’aurai tout de même pris du poids à force d’y manger de succulentes ravioles au pesto. C’est donc bel et bien lire qui me fait grossir !



« La Datcha » c’est une brochette de personnages attachants, voire inoubliables. Une véritable famille qui vous accueille les bras ouverts. De Hermine, jeune femme blessée en pleine reconstruction, à Jo et Macha, les propriétaires qui ont su insuffler de la magie à l’endroit, en passant par leur fils Vassili ou Charly, le cuistot de l’hôtel.



« La Datcha » c’est la plume immersive d’Agnès Martin-Lugand, qui donne véritablement vie à ce havre de paix où il fait tellement bon de passer un peu de temps. Une narration débordante d’humanité qui vous lie aux personnages et vous invite à partager leurs émotions, le tout en abordant des thèmes sensibles tels que l’amour, l’abandon, la filiation et le deuil.



Comment ne pas vous recommander un roman dont la playlist sur Spotify débute par un titre de Janis Joplin et qui se referme avec le regret de quitter non seulement des personnages attachants, mais surtout un endroit qui continue de faire rêver après l’avoir abandonné : La Datcha !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Une évidence

Reine travaille dans une agence de communication à Rouen. Elle élève seule son fils, aujourd’hui âgé de dix-sept ans. Lorsque son associé l’envoie chez un client à Saint-Malo, elle est loin de se douter que le passé va soudain lui sauter à la gorge et qu’elle va se retrouver face au père de son fils. Son précaire équilibre vole en éclats, surtout lorsqu’elle finit par décider de confronter le père et le fils, et dès lors que se pose avec une nouvelle acuité la question de ses choix amoureux.





Dieu que ces personnages m’ont agacée ! Je n’ai à vrai dire pas réussi à me laisser emporter par cette histoire dont j’ai trouvé les contorsions assez improbables et même ennuyeuses. Mais, surtout, j’ai eu constamment envie de secouer ses protagonistes, exaspérants d’indécision et d’auto-apitoiement, qui se mettent tour à tour à piquer leur crise, avant que tout rentre parfaitement dans l’ordre en un extraordinaire happy-end. Petit sourire juste en passant : avez-vous remarqué la prédilection des castings de romans sentimentaux pour les yeux gris et verts ?





En conclusion, une seule évidence : au vu de son succès, ce roman qui m’a fait osciller entre irritation et ennui a été écrit pour d’autres que moi.
Lien : https://leslecturesdecanneti..
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Désolée, je suis attendue

Il faudra que j'affine ma façon de choisir mes lectures. Ce livre n'était pas pour moi. En fait, l'auteure, Agnès Martin-Legrand, avait attiré mon attention par son parcours personnel et son succès rapide. Et comme j'évite de lire à l'avance les critiques d'un livre – je ne le fais qu'après avoir écrit la mienne –, il peut m'arriver de faire des choix que je regrette.



Désolée je suis attendue raconte la vie quotidienne de Yaël, une espèce caricaturale de working girl, obsédée jour et nuit par l'image qu'elle donne d'elle-même à son patron – c'est ce qu'elle appelle « réussir » ! – dans un métier supposé passionnant, ce qu'on a du mal à percevoir, le livre n'en présentant que des aspects superficiels, secondaires et répétitifs.



Retrouvant Marc, un ami de jeunesse perdu de vue depuis dix ans, Yaël engage une relation amoureuse fondée sur une extase physique qui finit par s'exalter dans une passion fusionnelle... incompatible avec sa carrière ! L'impasse est véritable, la rupture consommée...



Le ton est glaçant. Normal, c'est Yaël la narratrice. Quelques passages à l'eau de rose... Yaël et Marc auront ils un avenir commun ? L'auteur ne nous donne sa réponse qu'à la dernière ligne de la dernière page... Quel suspens !...



Mais que je ne t'y prenne pas, lectrice ou lecteur, à aller subrepticement jeter un coup d'oeil à la fin du livre ! Tu dois auparavant te colleter les presque quatre cents pages du roman, où tu auras l'impression de relire plusieurs fois les mêmes épisodes, en te faisant resservir les mêmes clichés...



Et là, ça devient dur à supporter !...
Lien : http://cavamieuxenlecrivant...
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Les gens heureux lisent et boivent du café

Attirée par le titre de ce roman, mais sans avoir lu la quatrième de couverture, je me suis retrouvée au milieu d'un drame familial.

L'histoire est convenue, voir même stéréotypée.

Beaucoup de raccourcis pris par l'auteur pour arriver à pas grand chose.



Un roman qui comporte peu de pages, qui se lit vite.



Au final un livre convenu, sans détails, et que je qualifierais de gnangnan.



Je n'arrive toujours pas a comprendre l'engouement autour de ce roman.

Mais cela fait plus d'une fois que les titres a rallonge me joue ce vilain tour... je pense que j'y regarderai a deux fois avant d'en relire un les yeux fermés.



Un roman pour salle d'attente.
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L'homme des mille détours

Saint-Malo m’a mis en contact avec cette Odyssée qui démarre lentement sur l’ile de la Réunion puis accélère en emmenant le lecteur vers la Bretagne dans une épopée familiale bouleversante.



Ulysse (Ivan) a quitté Pénélope (Erin) depuis sept ans sans donner le moindre signe de vie… sur les pas d’Homère, Agnès Martin-Lugand suit les mille détours d’Ulysse et l’attente de Pénélope, mais ici entre Ivan Erin et leurs trois enfants plonge Gary qui rebat les cartes de cette moderne Odyssée.



Malgré quelques longueurs et des dialogues parfois impersonnels, une fois passées les cent premières pages je n’ai plus lâché cet ouvrage qui aborde des questions essentielles (adoption ; disparition ; emprise ; harcèlement ; infertilité) en mettant en scène des entourages familiaux accueillants, attentifs et emphatiques.



Une bouffée d’air frais qui fait un bien immense en notre époque confuse.
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Entre mes mains le bonheur se faufile

Du plus loin qu’il m’en souvienne, mon enfance fût bercée par le tac-tac rassurant d’une Singer : maman était couturière.



Parmi les nombreux titres de la dernière opération Masse Critique, le savoureux « Entre mes mains le bonheur se faufile » était bien tentant. Merci à Babelio et aux éditions Michel Lafon pour leur envoi si rapide ! Voyons donc si le deuxième roman de la jeune écrivaine Agnès Martin-Lugand apporte le bonheur escompté.



Depuis quelques temps déjà, Iris a le blues. Ses parents au conformisme petit-bourgeois l’insupportent, son travail à la banque l’ennuie et pire encore son mari, obsédé par sa carrière à l’hôpital, la délaisse. La passion qui les dévorait tous deux au début de leur mariage tiendrait aujourd’hui dans un dé à coudre.

Heureusement il y a le grenier où cette jolie trentenaire aime à se réfugier auprès de sa meilleure amie, celle qui ne l’a jamais déçue : sa machine à coudre. C’est là qu’elle dessine des patrons, qu’elle choisit des étoffes, que ses doigts de fée confectionnent de somptueux vêtements qu’elle ose rarement porter.

Comme un avion sans aile, cette passionnée de couture se sent peu à peu déstabilisée. Tel un tissu qui s’effiloche, la vie d’Iris aurait besoin d’un bon surfilage…



Et puis un jour, sur un coup de tête, la voilà qui démissionne de son emploi et de fil en aiguille obtient une formation de perfectionnement en couture, dispensée sur une période de six mois dans un immeuble haussmannien de la capitale.

Commencent pour Iris, au talent avéré, des semaines exaltantes dans un milieu branché auquel elle s’adapte rapidement. Les retours en province le week-end auprès d’un mari toujours aussi peu empressé sont en comparaison d’une tristesse déconcertante.



Combien de temps encore la fidèle Iris résistera-t-elle aux propositions troublantes qui égaient les semaines d’intense labeur ? Ses nouvelles connaissances parisiennes, aussi attentionnées soient-elles, sont-elles véritablement dignes de confiance ?



L'intrigue sans être cousue de fil blanc n’est pas d’une grande originalité. Le personnage d’Iris est par contre attachant et le lecteur éprouve immédiatement de l’empathie pour cette provinciale courageuse qui peu à peu s’épanouit dans sa passion de jeunesse.

Le style de l’auteure ne manque pas de vivacité et les nombreux dialogues agrémentent le récit. D’une lecture facile, « Entre mes mains le bonheur se faufile » devrait plaire au plus grand nombre ; un bouquin à ranger dans la valise des vacances pour se reposer les méninges !



Un vêtement à reprendre, une cliente quelque peu versatile à satisfaire et maman le mètre à ruban autour du cou qui gentiment disait : « Faire et refaire c’est toujours travailler ! »

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La vie est facile, ne t'inquiète pas

Diane est de retour à Paris dans son café "Les Gens", après un périple en Irlande.

Avec l'aide de Félix, son meilleur ami, elle tente de rencontrer à nouveau l'âme sœur, mais pas si facile que ça, car à chaque fois quelque chose cloche...

Une rencontre, par hasard, avec un homme, va lui permettre de baisser les barrières qu'elle avait érigées autour de son petit cœur fragile.



Mais... parce qu'il y a toujours un mais dans une histoire... un "mais" qui vient titiller les certitudes qu'elle avait construites.

Je ne vous en dit pas plus, je me demande même si je ne vous en ai pas trop dit!



Même si vous n'avez pas lu le premier roman "Les gens heureux lisent et boivent du café", ce n'est pas grave, on comprend aisément la situation.

Quel bonheur de lire la suite des aventures de Diane. En plus, j'avais vraiment besoin d'un livre comme celui-là, ça redonne de l'énergie!
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L'homme des mille détours

Pourquoi ai-je emprunté ce livre, en évidence sur la table des nouveautés? Parce que le nom de l'auteur m'était familier, parce que la note sur Babelio est bonne (même si je l'ai fait un peu baisser), ....



Vite lu, vite oublié.

Deux hommes, un qui aspire à l'aventure, l'autre qui veut retrouver une vie plus sédentaire, Une femme qui gère sa vie et ses enfants en solitaire depuis la disparition de son mari, et les familles, extraordinairement présentes, prêtes à un soutien sans limites de leurs membres ...

Je n'y ai pas cru, J'ai trouvé que les personnages sonnaient faux, les situations, leurs évolutions...Et que dire des dialogues. Et puis je n'aime pas que l'on m'explique en long, en large et en travers ce que ressentent les personnages.



Alors deux étoiles quand même, parce que j'avais envie de le finir,malgré tout. Un léger suspense sur ce qu'allait être La vengeance.



Il va falloir que je demande conseil à ma copine Nicola pour mon prochain filgoude. Je n'ai pas la main heureuse en ce moment sur ce type de livres :-(

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La Déraison

Le dernier Martin-Lugand sur un présentoir à la bibliothèque, je n'ai pas résisté. Pourtant souvent déçue par cette auteure, j'y reviens. Pourquoi exactement, je ne saurais le dire, une belle critique lue récemment, un titre qui interpelle, une belle couverture, ...



Cela commençait bien. Les chapitres alternent entre deux personnages, chacun parlant à la première personne.

Quelque part, un homme perdu, rongé par la douleur, seul avec son piano, près de se tuer, qui hésite, sauvé finalement par la pensée puis la venue de son fils

Autre part, une femme, que l'on devine, en fin de vie, victime d'une maladie qui ne sera pas nommée.



Il est seul, juste son fils pour l'aimer et l'entourer.

Elle a deux soeurs, aimantes, un ex-mari qui est aussi son meilleur ami, une fille étudiante, pleine d'attentions pour elle.



J'ai aimé tous ces chapitres où l'on fait doucement connaissance avec chacun, où l'on découvre leurs failles. Ils ont tous les deux vécus l'amour fou et en sont sortis meurtris.



J'ai été déçue par la suite. Comment en dire plus sans divulgâcher ? Je l'ai trouvée à la fois trop prévisible, et à la fois irréaliste. Je n'ai pas cru à cette séparation sans explication, à ces longues années sans essayer de mieux .comprendre. Et puis cet amour naissant, quelle coïncidence !

Dommage, de beaux personnages au service d'une histoire qui ne tient pas la route, à mon avis.



Noté 3 pour laisser à chacun la possibilité de se faire son opinion, n'est ce pas Paul
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