Mon père me parlait du Paradis. Mais, pour y renaître, il fallait d'abord mourir. Mon père ajoutait que se tuer était un grand péché, un péché qui interdisait l'accès à ce royaume. Alors, je n'avais au'une solution: ATTENDRE!! Attendre de devenir un homme, attendre de mourir pour renaître au bord du fleuve Salsabil. Attendre! C'est cela exister........
Mon père venait le soir seulement à la maison, mais il me semblait que toute la journée se passait en préparatifs pour le recevoir.
J'avais peut-être six ans. Ma mémoire était une cire fraîche et les moindres événements s'y gravaient en images ineffaçables. Il me reste cet album pour égayer ma solitude, pour me prouver à moi-même que je ne suis pas encore mort.
A six ans j'était seul, peut-être malheureux, mais je n'avais aucun point de repère qui me permit d'appeler mon existence: solitude ou malheur.
Je comprenais le langage des oiseaux et de bien d'autres bêtes encore, mais ils ne le savaient pas et s'enfuyaient à mon approche. J'en éprouvais beaucoup de peine.
Pour moi j'ai bien aimé le roman . C'est un retour en arrière qui nous permet de savoir les événements traditionnel en 1921 . Je le trouve amusant et aussi il nous apprit beaucoup de chose . Je suis vraiment triste de perdre un écrivain comme Ahmed SEFRIOUI .
" Le MARDI, jour néfaste pour les élèves du Msid, me laisse dans la bouche un goût d'amertume. Tous les mardis sont pour moi couleur de cendre. "
Attendre, c’est cela exister. ..
Terre pétrie de lumière,belle en toutes saisons pittoresque et austère,baignée d'une subtile poésie ,le Maroc présente des visages multiples,à la fois enchanteurs et fascinants.