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Critiques de Ai Yazawa (594)
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Paradise Kiss, tome 3

C'est toujours aussi intensément dramatique mais tellement puissant que ça me prend à la gorge et me serre vraiment le coeur.



Comme dans sa série mère, Gokinjo, l'autrice fait virevolter les sentiments de ses personnages de manière fulgurante et dévastatrice, avec un côté très dramaqueen qui peut surprendre mais que j'adore personnellement. Elle joue encore une fois énormément avec son lecture créant une vraie fausse sensation d'échange entre nous très immersive. J'adore. Et cette fois, les clins d'oeil à Gokinjo et ses anciens personnages sont vraiment nombreux.



Yukari semble avoir trouvé sa voie après avoir posé pour Mikako et Happy Berry, finit les études, place au mannequinat, mais ce n'est pas facile quand on est mineure et qu'on a fugué de chez soi. Ai Yazawa sous couvert d'une histoire ma foi assez rocambolesque évoque avec sensibilité les drames de l'adolescence ou quand les enfants ont le sentiment de ne plus parvenir à communiquer avec leurs parents et se sentent rejetés par eux.



Yukari est en pleine détresse émotionnelle ce qui la rend particulièrement instable. On pourrait détester ce trait de caractère qui la rend extrêmement volatile et changeante, qui la fait beaucoup pleurer et pas mal accuser les autres des moindres maux, mais Yukari sait aussi se montrer très honnête envers elle-même et vraiment fonceuse. Du coup, j'aime vraiment l'évolution de ce personnage très humain et à fleur de peau.



Son couple avec George est étrange. Il fonctionne sur un mode parfois à la limite du toxique si on le prend au premier degré, mais quand on creuse on découvre une force rare chez de tels personnages. L'autrice nous révèle de plus en plus de choses sur le passé de George et ce qui a fait de lui cet être si étrange et si intransigeant envers les femmes. La rencontre avec sa mère explique bien des choses à Yukari, ce qui lui fait prendre conscience de ce qui se passe entre eux et des raisons de leurs fréquents déchirements. J'ai beaucoup aimé cette complexité non dite mais si bien montrée. George et elle se motivent ainsi l'un l'autre, comblant les vides de leurs coeurs. C'est poignant et déchirant.



Les autres personnages ne sont pas en reste. Bien que vivotant autour d'eux, on voit un Hiroyuki qui s'inquiète de plus en plus pour Yukari et agit en conséquence, venant troubler le couple à l'équilibre instable formé par Miwako et Arashi. Ces derniers m'émeuvent beaucoup. On sent un immense amour chez Arashi et une maturité bien cachée lui donnant envie de protéger et aider tout le monde, mais il est mis à mal par ses sentiments pour Miwako car celle-ci hésite toujours entre lui et Hiroyuki, ce qui ne fait souffrir. Alors qu'ils ont l'air du couple fusionnel parfait les failles sont belles et bien là et font mal.



Cerise sur le gâteau, alors que les romances et drames divers occupent pas mal d'espace, l'autrice ne perd pas de vue cette fois l'univers créatif de sa série. Alors entre deux parties de jambes en l'air (bien plus présentes que dans Gokinjo, on sent l'évolution du public ;) ), nous avons droit à de bons développements autour du défilé de nos artistes, des créations de George, du travail de Mikako et Tsutomu que l'on découvre, et du lancement de Yukari dans le mannequinat. Cela permet de recroiser des anciens de Gokinjo pour mon plus grand bonheur et de voir ainsi ce qu'ils ont devenu et comment la marque Happy Berry évolue, ce qui m'avait un peu manqué à un moment dans la série précédente.



Arrivée à la moitié de la série, je ne peux que continuer à clamer mon amour pour celle-ci. Certes elle n'est pas sans défaut. Son personnage phare LGBT est totalement sous-exploité, l'autrice en fait parfois des caisses côtés humour grinçant, le drame est également ultra présent et poussé au bout du bout par moment, mais il se dégage quelque chose de tellement fort des drames romantico-personnels des héros que je suis emportée à chaque fois dans le tourbillon de leurs émotions d'artistes.
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Gokinjo, une vie de quartier - Intégrale, tom..

Ai Yazawa s'y prend vraiment comme une chef pour nous raconter les affres de l'amour à travers le portrait de ses jeunes artistes tellement attachants.



Une fois de plus, elle nous emporte dan un tourbillon de sentiments complexes où elle démontre avec brio que rien n'est blanc ou noir en amour, que rien n'est écrit d'avance et qu'on a beau être très amoureux parfois ça ne suffit pas.



Pour mettre tout ça en scène, deux couples occupent le devant de la scène cette fois : Tsutomu et Mikako bien sûr, mais surtout Yôsuke, Mariko et Ayumi, la spectatrice plus si silencieuse. Je pense que beaucoup aimeront détester Mariko, moi j'en suis fan. Je la trouve terriblement humaine. Elle doute, hésite, se trompe mais elle essaie et se lance. C'est un personnage aux émotions complexes, qui peut avoir l'air d'une bimbo vu de l'extérieur, mais qui est bien plus profonde. Elle est extrêmement touchante et sa relation déchirante avec Yôsuke, loin de m'agacer comme elle aurait pu le faire avec ses incessants rebondissements, m'a plutôt beaucoup émue. Du côté de Mikako et Tsutomu, on est un peu en retrait dans ce tome, mais on sent bien des choses se dessiner. Mikako compte trop sur lui sans rien offrir en retour. Tsutomu est au bord de la rupture. Cela cependant une très belle relation, ancienne et récente à la fois. Mikako se sait pas encore bien gérer ce rapprochement, notamment physiquement, et c'est touchant. Tsutomu prend énormément sur lui parce qu'elle est tout pour lui, c'est adorable mais néfaste. 



Cependant Ai Yazawa ne nous propose pas que des romances superbement écrites, elle développe aussi d'autres thèmes. Après les secondes chances avec les parents de Mikako la dernière fois, place à la terrible question de l'avenir, du métier qu'on aimerait faire plus tard quand on est ado. La question est traitée avec beaucoup de subtilité et de justesse, l'autrice nous proposant plein de "modèles" différents. Il y a tout d'abord, Seiji, le nouvel assistant de la mère de Mikako, ancien élève de leur lycée, qui alors qu'il était très doué a préféré se réorienter par passion. A l'inverse, il y a Mariko, qui sent bien qu'elle n'y arrivera pas et qui préfère tout lâcher pour réfléchir à ce qu'elle veut vraiment. Les autres, eux, soit connaissent leur passion, soit la cherchent encore. Yôsuke est un peintre dans l'âme mais il avait besoin qu'on le secoue. Mikako, elle, adore la couture alors pour réaliser son rêve elle est prête à tout sacrifier. Tsutomu, lui, se cherche encore et est complexé vis-à-vis des autres. Autant d'exemples tous riches en enseignements grâce à une autrice qui n'est absolument pas dans le jugement et encore au contraire chacun de ses personnages, ce qui est superbe !



Seul point faible du titre encore et toujours pour moi, l'association Akindo qui peine à devenir quelque chose. Il faut dire qu'ils sont tous tellement pris dans leurs histoires persos que c'est dur de vraiment s'y impliquer. Heureusement que le projet de défilé de l'école arrive pour redonner ce petit coup d'entrain artistique dont j'avais besoin. Parce que si j'aime énormément suivre ces personnages aux émotions à fleur de peau, j'aime aussi les voir exister en tant qu'artistes.



Gokinjo continue donc à être un coup de foudre pour moi. Les sentiments puissants que ressentent les personnages suintent à travers les pages pour nous imprégner nous aussi. C'est déchirant et palpitant.
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Marine Blue, tome 1

Les fans de Aï Yazawa peuvent se réjouir car l'’auteur de Nana revient chez Delcourt avec Marine Blue qui est l’une de ses œuvres de jeunesse jusqu’alors inédite en France. Cette série en 4 tomes fut publiée au Japon dans les pages du magazine Ribon (Shûeisha) entre 1989 et 1991.



C'est certes un vieux titre mais cela tient à peu près la route pour peu qu'on aime les shojos dans le genre croisement de relations amoureuses entre quatre personnages. J'ai bien aimé la douceur du trait. Le fait que cela se passe au bord de la mer avec un fond de surf donne un aspect estival à cette oeuvre un peu romantique.



La lecture reste assez efficace mais je n'ai pas été emballé plus que cela malgré le caractère dramatique des événements notamment dans le second tome. C'est un récit au final assez convenu.
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Nana, tome 4

A l'ouverture de ce quatrième tome, Nana Komatsu découvre la "trahison" de Shôji... C'est le drame pour la jeune femme mais, heureusement, les péripéties du groupe Blast sont là pour la distraire. Elle apprend aussi, par hasard, quel lien unissait Nana Ôsaki et le beau Ren ! Voilà à coup sûr de quoi lui changer les idées !



J'ai bien aimé ce tome 4. Nana Komatsu me semble moins pénible que dans les tomes précédents, toujours aussi immature mais plus attachante. L'autre Nana, quant à elle, m'intrigue de plus en plus ! Je suppose que, petit à petit, on en saura plus sur son sombre passé.

Les garçons du groupe, eux aussi, me plaisent bien. Ils sont amusants et frais, et mettent une touche de légèreté dans l'histoire dont je pressens vaguement qu'elle contiendra quelques autres drames.
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Nana, tome 3

La chanson commencerait-elle à tourner pour Nana Komatsu?

Certes, grâce à elle, le groupe de Nana Ôsaki recrute un musicien supplémentaire, mais voilà qu'elle perd son emploi. Cependant, il semblerait que ce ne soit là que le début des malheurs car Shôji, son copain, s'éloigne lentement mais surement d'elle.



Comme les deux premiers, ce troisième tome se lit très rapidement. J'ai la sensation qu'on entre enfin dans le vif du sujet, à savoir la manière dont nos deux Nana vont affronter les embuches qu'elles trouveront le long de leur parcours.

J'ai hâte de voir, dans le tome 4, comment Nana Komatsu gérera la situation avec Shôji. Je suis également bien curieuse de savoir quand la route de Ren recroisera celle de Nana Ôsaki !
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Nana, tome 1

Je commençais tout doucement à désespérer à la lecture de différents shôjo qui ne rencontrent pas du tout mon intérêt. Cela peut paraître évident quand on sait que ce genre de manga est destiné à un public de jeunes filles. Visiblement et sauf erreur de ma part, rien n’empêcherait un garçon de lire un shôjo. Tout au plus, il pourra apprendre des choses intéressantes sur la psychologie féminine. Le problème proviendrait du fait que les femmes japonaises ne réagissent pas de la même manière que les occidentales, et c’est bien compréhensible.



J’ai hésité à commencer à lire cette série car comme le nom l’indique, c’est destiné aux nanas. Cependant, c’est plus fort que moi, j’avais envie de savoir… de ressentir des émotions fortes. Le sujet sur les rapports humains m’a toujours intéressé. Récemment, l’excellent Effleurés m’avait justement charmé car nous avions une présentation des deux points de vue (homme-femme).



Avec « Nana », c’est moins évident car on suit le parcours de deux jeunes filles qui débutent leurs vies de femmes et qui vont quitter leur ville provinciale pour tenter l’aventure dans la capitale nippone. Il est vrai que nous n’arrivons pas à ressentir réellement ce que pensent les hommes. Ils sont d’ailleurs très souvent représentés de manière caricaturale.



Cependant, j’ai bien aimé cette lecture où l’on ne s’ennuie jamais. On pourra gloser sur quelques aspects outranciers finalement propre au genre mais ce n’est pas là l’essentiel. J’ai été sensible à certaines situations qui sont fort bien décrites comme, par exemple, le sentiment d’abandon que l'on peut éprouver quand on tombe amoureux de la personne qu’il ne faut pas. Vous me direz qu’il n’y a là rien d’exceptionnel.



Cependant, peu de bd à ma connaissance traitent de ces sujets. En Occident, c’est la vie privée qu’on préserve et il n’y a pas de démonstration de sentiment. Cette réserve entraîne forcément une pénurie de ce type d’œuvre.



Finalement, je me dis qu’heureusement, les shôjo existent et je comprends l’engouement actuel. C'est certainement l'un des meilleurs qui existent et c'est tant mieux. Un peu de douceur dans ce monde ne ferait pas de mal.
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Nana, tome 1

Après l'avoir abandonné dans ma bibliothèque pendant des années, j'ai remis récemment la main sur ce premier tome de Nana et réalisé que je n'avais jamais pris le temps de le lire !



Ce tome est donc divisé en deux parties, pour deux Nana qui ont à peu près le même âge.

La première Nana finit le lycée lorsque l'homme plus âgé qu'elle fréquentait de loin en loin depuis plusieurs mois lui annonce qu'il est muté à Tokyo. Elle s'efforce de l'oublier et entame sa nouvelle vie d'étudiante aux côtés de sa meilleure amie Jun : école d'art, nouveaux amis... Il est cependant bien difficile pour elle de se sortir M. Asano de l'esprit, jusqu'à ce qu'elle réalise qu'elle est tombée amoureuse d'un garçon qu'elle voulait considérer comme un ami. Fleur bleue et immature, elle agace autant qu'elle attendrit.

La seconde Nana n'a pas le même profil, et pourtant... Indépendante, elle est le genre de personne qui a appris tôt à se débrouiller seule. Abandonnée par sa mère à l'âge de quatre ans, elle a été élevée par une grand-mère assez dure. Le semblant de sécurité qu'elle avait trouvée dans les bras de Ren s'envole le jour où il lui annonce qu'il part pour Tokyo, afin de jouer dans un groupe pro. Adieu le petit groupe qu'ils formaient avec deux amis ! Mais non, elle ne l'accompagnera pas ! Nana est bien déterminée à tracer sa propre route.



Je me suis laissée prendre par cette lecture. Bien que les mangas ne soient plus le genre de livres que je lis, je pense que j'achèterai tôt ou tard le second tome car j'ai bien envie de savoir ce qui arrivera à nos deux héroïnes ! Que réserve donc l'avenir à la seconde Nana, maintenant qu'elle a décidé de prendre un billet pour Tokyo?



Challenge ABC 2019/2020
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Paradise Kiss - Intégrale

Ai Yazawa est une mangaka d’origine japonaise née en 1967 dans la préfecture de Hyogo. Son nom de plume s’inspire de celui du chanteur Eikichi Yazawa, dont elle est une grande fan. Son envie d’écrire et dessiner du manga arrive très tôt, puisqu’à seulement 13 ans elle s’inscrit à un concours organisé par une grande maison d’édition dont elle remporte le prix décerné aux jeunes mangakas. Pour son cursus scolaire, Yazawa se lance dans des études de stylisme, avant de basculer à 17 ans dans celui de la création de mangaka. Sa carrière débute en 1985, dans les pages du magazine de prépublication Ribon avec Ano Natsu, inédit en français. Elle finira finalement par abandonner ses études de styliste, son travail dans le manga lui prenant beaucoup de temps. En 1990 paraît Marine Blue, le one-shot Une Tempête aux couleurs des cerisiers (1992) et Fever, la rencontre ultime. Mais ses publications les plus connues sont sans aucun doute Je ne suis pas un ange (1992), Gokinjo, une vie de quartier (1995), Last Quarter en trois tomes (1998), Paradise Kiss et NANA, deux séries lancées en 2000. En France, c’est véritablement NANA qui fit exploser la renommée de l’auteure auprès des filles comme des garçons. Avec son univers rock et mature, Ai Yazawa a sut combiner son amour de la musique, du dessin et de la mode. L’intérêt porté par les lecteurs de l’artiste porte ses fruits puisque plusieurs de ses séries se sont vues adapter en série d’animation : Gokinjo, NANA et Paradise Kiss. De plus, NANA eut le droit à deux films live en 2005 et 2006. À noter que NANA remporta en 2003, le prix Shogakugan dans la catégorie shojo, à égalité avec Kaze Hikaru de Taeko Watanabe.



En 2010, la mangaka annonce qu’elle doit faire une pause dans sa carrière pour des soucis de santé qui l’empêche de continuer l’écriture de NANA. Fin 2016, elle exprime son envie de terminer NANA un jour en disant “NANA est le travail de ma vie. Mon défi était de sortir toutes mes idées, tout ce que j’avais en tête. Je suis désolé que les fans attendent depuis si longtemps, mais c’est sûr, un jour je reviendrai et donnerai le meilleur de moi-même.” En octobre 2017, Ai Yazawa donna de ses nouvelles en illustrant la magnifique pochette d’une chanteuse japonaise, JUJU.



Mais avant de continuer à nous morfondre sur la suite éventuelle de NANA, parlons de Paradise Kiss œuvre terminée et dont Kana eu la chouette idée de rééditer en une intégrale de 880 pages, en 2009. Le synopsis nous parle de la très sérieuse Yukari qui n’a qu’une obsession en tête : réussir son entrée à l’université. Si elle a la tête plongée dans ses études, elle n’en oublie pas l’amour puisqu’elle est amoureuse d’un de ses camarades de classe : Hiroyuki, sans qu’il ne le sache. Mais après une rencontre dans la rue, voilà que notre étudiante s’évanouit. À son réveil elle fait la connaissance du garçon Arashi, le travesti Isabella et Miwako. Eux, se sont des étudiants à l’école de mode. À sa grande surprise, ils lui demandent de devenir mannequin pour eux et faire la promotion de leur marque « Paradise Kiss », lors d’un défilé de mode pour valider leur année. Au départ hésitante, Yukari, attirée par cet univers, ira jusqu’à sacrifier ce qu’elle a de plus précieux et à s’opposer à sa mère pour vivre cette aventure. Et ce n’est pas le beau Georges, styliste du groupe, qui va lui faire entendre raison…



Si NANA tourne essentiellement autour de la musique et des coulisses auteurs de l’ascension d’un groupe de rock, Paradise Kiss, lui, parle de la mode où la jeune Yukari semble devenir la Alice de ce pays des merveilles de stylisme. Pour ceux qui connaissent l’auteure, il ne sera pas étonnant de découvrir qu’elle aborde aussi de multiples autres thèmes, comme l’adolescence, la sexualité, l’amitié, la peur de l’inconnu concernant le futur, et bien entendu l’amour. Les lecteurs de Gokinjo ne seront pas dépaysés puisque de nombreux personnages de la série précédente se retrouve mêlés à la nouvelle. Néanmoins, Paradisse Kiss peut être lu indépendamment de la première sans qu’elle ne pose de problèmes de compréhension. Ici, Ai Yazawa s’est simplement amusée à offrir une extension de son titre précédent, creusant ainsi un peu plus les personnalités de chacun.



Niveau complexité, les protagonistes donnant le plus de fil à retorde est celui de Georges. Extravagant de nature, le styliste aime se faire remarquer, et il est extrêmement compliqué de savoir ce qu’il pense réellement. Au contact de ces 4 personnages, Yukari va découvrir ce qu’est de vivre passionnément. En choisissant de faire des concessions avec sa nouvelle vie, Yukari va très vite entrer en conflit avec sa mère. En effet, jusqu’à présent la jeune fille ne cherchait que l’affection de sa mère, se laissant guider par les attentes de celle-ci sans écouter ces désirs ou ses rêves.



Entre amour et désillusions, on peut très vite y voir des parallèles avec les personnages de NANA. D’ailleurs, Georges ressemble énormément à Ren, même si celui-ci est plus fragile psychologiquement que le styliste. Georges lui, est le personnage que l’on aime détester, aimer, puis qu’on a envie de secouer par les épaules pour qu’il laisse enfin s’exprimer ses sentiments. Yukari doutera énormément de lui et de ses véritables attentes. Elle arrivera même à ne se voir que comme une simple mannequin que l’on habille à tout bout de champ mais que l’on ne prend pas le temps de regarder pour ce qu’elle est au fond. L’évolution de la relation entre les deux est belle, touchante et réaliste. Il n’y a ni précipitation ni facilitée scénaristique.



Et que dire du dessin ? Rien. Enfin si. C’est du Ai Yazawa maîtrisé, fin, fluide et même humoristique par moments. Ceux connaissant NANA seront notamment troublés par la ressemblance frappante entre les héros de Paradise Kiss et ceux de NANA. Étant dans un manga traitant de la mode, les tenues sont travaillées et soignées. Nul doute que l’auteure s’est inspirée de son travail à l’école de stylisme pour créer ses costumes parfois atypiques mais tellement jolis à regarder. Comme toujours les émotions que véhicule son trait de par les regards et les expressions des visages font mouche. Le style de Ai Yazawa est d’ailleurs facilement reconnaissable tant elle fait partie de ces dessinateurs qui marquent. Le manga a beau avoir été publié il y a dix-sept ans, la lecture et le dessin sont frais, touchants et emprunt d’une certaine élégance.



L’édition de Kana est exemplaire en tout point. Le choix de couverture est simple mais en accord avec la sobriété et le coloris émotionnel du récit. Malgré ses 880 pages, le bouquin se manie bien en main et rend vraiment très beau sur l’étagère. La traduction de Misato Raillard et Thibaud Desbief est moderne et bien faite.



En conclusion, Paradise Kiss est un manga intemporel qui comblera les fans de Ai Yazawa et qui réussira à faire succomber les nouveaux. L’humour, l’amour et la mode forment un trio gagnant nourri par un récit dynamique et sensible. Les personnages trouvent très vite écho en nous et nous transportent dans leur quotidien avec une certaine magie imperceptible. Un petit coup de coeur pour cette œuvre que j’ai eu le plaisir de découvrir et qui montre tout le talent et la maturité du génie d’Ai Yazawa.
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Last Quarter, tome 1

Un début de saga très prometteur.



Last quarter a su me séduire par sa couverture et son titre, et c'est donc les yeux fermés que j'ai entamé ma lecture.



J'avoue que les premiers pas dans ce manga m'ont laissés songeuse. Je ne parvenait pas à comprendre ou l'auteur désirait nous mener. Mais les graphismes m'ont pousser à poursuivre, le côté sombre, mystérieux et poétique de ces dessins m'ont finalement conquise. Puis finalement, tout en douceur, le récit a révélé son intrigue. Une intrigue aux portes du paranormal, une intrigue mystérieuse et plus profonde qu'elle n'y parait.



Si les personnages ne sont dans ce premiers tomes, que peu attachants, faute d'avoir vu leur personnalité développé, je dois avouer que mon désir de connaitre le fin mot de l'histoire me poussera à lire le tome 2.



En bref, une lecture complexe, qui réclame un peu de patience, mais qui en vaut la peine.



Bonne lecture à tous.
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Nana, tome 1

Je vais le dire clairement, je n’ai pas trop aimé ce manga.



Je trouve que les personnages ne sont intéressés que par les histoires d’amour, ce qui m’a déplu.

Tout ce manga ne parlait que d’amour, d’amour, d’amour… Il y en avait tellement que j’ai dû arrêter de lire plusieurs fois. C'était un peu énervant.



Malgré tout, j’ai bien aimé les dessins, surtout ceux en début de chapitres qui sont assez sombres.

Je recommande ce manga pour les filles qui rêvent secrètement d'un garçon.



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Gokinjo, une vie de quartier, tome 4

Comme à son habitude Ai Yazawa dessine le parcours de ses personnages et leurs sentiments avec passion et authenticité. Elle parle avec subtilité et crédibilité de cette dure période de la vie où l’on doit se lancer dans le grand bain sans bien savoir encore qui l’on est et ce que l’on a envie de devenir. Son trait singulier me séduit toujours autant, tout comme les digressions qu’elle est capable d’introduire à tout moment en arrière plan. J’ai beaucoup aimé suivre l’histoire de Midori et regrette franchement que la maladie retienne la mangaka si loin de son art. Une fin digne de Yazawa, sur le fil.
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Nana, tome 2

Après un tome introductif, l'histoire prend forme. Le duo fonctionne très bien, la rencontre des deux mondes promet de très bons moments !

Le manga pose une ambiance douce, avec beaucoup d'humour et d'émotions. Tous les personnages sont intéressants et apportent quelque chose.

L'univers mis en place est déjà fort sympathique, et donne envie de s'y plonger longuement.
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Nana, tome 14

Je me suis remis dans les pages de ce manga avec plaisir et un peu à reculons je l'avoue, j'adore Nana mais je trouve que quelques fois il y a un peu trop de dialogue et écrit tout petit c'est le seul point négatif. Ce tome à était un pur bonheur à lire et une fin qui donne envie de lire la suite maintenant, il y a pas mal d'événement marquant j'ai adoré.
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Nana, tome 1

La première Nana m'a agacé (très égocentrique) mais j'ai réussi à l'apprécier à la fin de son histoire. Les personnages qui l'entourent sont plus attachants.

Par contre j'ai adoré de suite la seconde Nana, tout en douleur et émotion.

Je suis curieuse de lire le second tome pour voir comment les histoires évoluent, surtout que ce tome avait été pensé comme un one shot !
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Nana, tome 9

Ce neuvième tome est aussi sympa que les huit autres précédents, si ce n'est plus !

Comme on peut le voir le résumé : c'est là que ce produit la cassure entre les deux Nana. Bon, comme ça, ça à l'air terrible, mais en fait pas du tout ! Les différences entre leur deux caractères s'affirment mais rien ne nous dit qu'elles vont les séparer...enfin, du moins, je l'espère ! ;)



Il y a de grandes nouvelles et de grandes révélations qui sont faites dans ce tome. Du coup, le bonus sur l'adolescence de Naoki à la fin de ce tome tombe vraiment au bon moment ! (surtout qu'il nous permet de découvrir Yasu avec des cheveux ;D). A travers Naoki, on en apprend un peu plus sur les différents membres de Trapnest et aussi sur Yasu... C'est vraiment un bonus très sympa :)

Je ne peux que vous souhaitez de succomber aux charmes des deux Nana :p
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Last Quarter, tome 3

Le volume final ou on découvre enfin l'identité d'Adam. Tous les mystères sont résolus dans un dénouement triste et émouvant.



Ce volume finit donc en beauté cette oeuvre poétique et fantastique, qui fait honneur à sa créatrice: Ai Yazawa.
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Last Quarter, tome 1

Véritable tournant dans la carrière d'Ai Yazawa, Last Quarter (Kagen No Tsuki) est une série en trois volumes prépubliée en 1998 dans le célèbre magazine Ribon de Shûeisha. Contrairement à ses précédentes séries Gokinjo et Je ne suis pas un ange, pétillantes et enjouées, Last Quarter propose une ambiance pleine de nostalgie et de désespoir. On peut qualifier cette courte série de base pour Nana, le chef-d'oeuvre de la mangaka. Les thèmes traités y sont variés : amour, mort, famille, espoir et enfance, le tout teinté par une ambiance musicale anglo-saxonne. le tout avec une touche de fantastique et de subtilité qui font de ce titre, l'un des meilleurs de la mangaka.

En France, la série est publiée par Akata depuis 2007.



Prépublié dans le magazineRibon en 1998, soit en même temps que Paradise Kiss, Last Quarter est la série la plus courte d'Ai Yazawa qui marque un important tournant dans sa carrière. Habitué aux lectures comiques ayant pour cadre le lycée, le lecteur découvre avec cette nouvelle série, un univers à mille lieux de là, partagé entre une ambiance mélodieuse et dérangeante.

C'est une mélancolie poétique qui nous emporte dès les premières pages dans un univers fantastique d'une beauté incomparable. Ai Yazawa prouve là tout son talent tant dans le graphisme magnifique jouant sur un blanc/noir sublimant son trait, que dans le traitement des personnages.



Parmi toute la palette de protagonistes auxquels il est facile de s'identifier, Eve reste la plus attachante mais également la plus intrigante. Qui est-elle? de quelle époque vient-elle? Est-elle vivante, morte? Et qui est Adam? Existe-t'il réellement lui que personne ne semble connaitre?

Alors que l'on pensait se trouver devant une intrigue simple, il n'en est rien! Si le lecteur pense avoir les réponses à ses questions, la mangakaretourne la situation et démontre qu'il en est au même point que les personnages qu'il suit. Il lui faudra donc résoudre l'enquête comme les enfants qui se démènent autant qu'ils peuvent pour aider Eve.



Last Quarter est une oeuvre intemporelle qui marque encore aujourd'hui, preuve en est avec l'adaptation cinématographique dont elle eu droit en 2004. Laissez vous bercer par cette trilogie hors du commun, vous en sortirez transfiguré…
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Nana, tome 1

Je suis tombée moi aussi sous le charme de ce manga qui raconte l'histoire en parallèle de deux jeunes femmes prénommées Nana. J'ai lu partout qu'il s'agissait d'un shojo, donc pour adolescentes, mais je trouve les thèmes très réalistes, parfois durs, j'ai hâte de lire les suivants pour suivre l'évolution des ces filles qui vont, à mon avis, être obligées de rapidement devenir femmes. Elles découvrent l'amour, la distance, la vie d'adulte. De beaux thèmes pour une esthétique épurée que j'ai beaucoup aimée.
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Nana, tome 3

Un véritable coup de coeur pour ce manga j'adore.
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Nana, tome 1

Facile à lire, histoire touchante, drôle, triste quelque fois. On se laisse bercer par la musique de Nana, tout en écoutant les histoires d'amour de l'autre Nana. Ce sont de loin mes mangas préférés.
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