AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.63/5 (sur 248 notes)

Nationalité : Suisse
Né(e) à : Bâle , le 07/02/1953
Biographie :

Alain Claude Sulzer est un écrivain suisse.

Après une formation de bibliothécaire, il travaille comme journaliste. Il commence à écrire dans les années 1980. En 1990, il participe au concours du prix Ingeborg Bachmann à Klagenfurt, dont il sera membre du jury dix-huit ans plus tard, en 2008. Il reçoit en 2005 le prix Schiller et en 2008 le prix Médicis étranger pour le même livre, Un garçon parfait, sur les thèmes essentiels de l'amour, de la séparation, du mensonge à travers une histoire d'homosexualité.

Il se partage entre Bâle et Vieux-Ferrette en Alsace.

Il est l'auteur de romans, de nouvelles, d'essais et de pièces radiophoniques. Il est aussi traducteur depuis le français.

Source : Wikipédia
Ajouter des informations
Bibliographie de Alain Claude Sulzer   (8)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (6) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de
Alain Claude Sulzer - Post-scriptum .
Alain Claude Sulzer vous présente son ouvrage "Post-scriptum". Parution le 7 septembre aux éditions J. Chambon. Rentrée littéraire 2016. Traduit de l'allemand par Johannes Honigmann. Retrouvez le livre : http://www.mollat.com/livres/sulzer-alain-claude-post-scriptum-9782330066567.html Notes de Musique : No Love Song by Berlinist. Free Music Archive. Visitez le site : http://www.mollat.com/ Suivez la librairie mollat sur les réseaux sociaux : Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Dailymotion : http://www.dailymotion.com/user/Librairie_Mollat/1 Vimeo : https://vimeo.com/mollat Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/ Tumblr : http://mollat-bordeaux.tumblr.com/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Blogs : http://blogs.mollat.com/
+ Lire la suite

Citations et extraits (36) Voir plus Ajouter une citation
Il voulait changer de vie. Il voulait devenir acteur, puis il voulait de nouveau devenir enseignant, il voulait tirer un trait sur la vie qu'il avait menée jusque-là, puis il voulait de nouveau suivre les voies toutes tracées. Il voulait à la fois obéir et déplaire à ses parents. Il se sentait traqué par son propre regard et par celui des autres. (p. 161-162)
Commenter  J’apprécie          260
Un peu plus tard, il remarqua un chien au court pelage caramel qui l'avait suivi sans qu'il y prenne garde. Il semblait n'appartenir à personne et il avait très envie d'être caressé. Il était évident que ce n'était pas un aboyeur comme les chiens du coin et qu'il ne cherchait pas à mordre. Il se contentait de le regarder en remuant la queue. Edmond réprima son premier mouvement de lever sa canne pour le chasser. Il avait lu dans le regard du chien quelque chose qui lui rappela Jules, une frustration, une tristesse, une prière aussi.
Commenter  J’apprécie          160
Combien d'années cette photo avait-elle été posée là sans que je lui jette le moindre coup d'oeil, combien de milliers de fois étais-je passé devant, depuis que j'occupais cette chambre, sans y prêter attention, de combien s'en était-il fallu que je la range quelque part avant de l'oublier ? Mais soudain, la photo de mon père échappait à cette indifférence qui frappait
l'ours en peluche lui aussi posé sur l'étagère et qui avait jadis bénéficié de toute mon affection et de toute mon attention. (...)
La photo était sans commencement et sans fin. Mais ce mercredi après-midi, elle me montrait quelque chose que je ne connaissais pas. Je ressentis la perte d'un homme que je n'avais jamais rencontré. (p. 14-15)
Commenter  J’apprécie          130
Quelqu'un qui aurait observé ces deux hommes qui discutaient avec de grands gestes de choses que personne à part eux n'entendait les aurait tenus exactement pour ce qu'ils étaient ; des amis ou des frères qui s'entendaient bien; des frères, certes, mais avant tout des Poètes ! Des explorateurs ! Des amoureux des mots ! Des chercheurs, des connaisseurs avertis des valeurs sûres et du poids de la formulation la plus franche, la plus fleurie, la plus pointue, la plus exacte, pour chaque chose, chaque émotion, chaque matière, bref chaque manifestation du monde visible et invisible.Un seul mot suffisait rarement, les couleurs étaient mélangées sur une palette fictive jusqu'à trouver le ton souhaité.
( p.10)
Commenter  J’apprécie          120
Edmond écrit dans le Journal  ( Année 1870 , mercredi 22 juin) :
« M’interrogeant longuement, j’ai la conviction qu’il est mort du travail de la forme, à la peine du style. Je me rappelle maintenant, après les heures sans repos passées au remaniement, à la correction d’un morceau, après ces efforts et ces dépenses de cervelle, vers une perfection, faisant rendre à la langue française tout ce qu’elle pouvait rendre et au-delà, après ces luttes obstinées, entêtées, où parfois entrait le dépit, la colère de l’impuissance ; je me rappelle aujourd’hui l’étrange et l’infinie prostration avec laquelle il se laissait tomber sur un divan et la fumerie à la fois silencieuse et accablée qui suivait. »
Commenter  J’apprécie          110
Il ne croit pas qu'elle puisse découvrir un jour le pot aux roses. Entre eux s'ouvre une abîme infranchissable. L'objet qui semble les souder est en réalité la lame qui les sépare. Il n'est pas n'importe où en pensée, mais exactement là où il veut être. Il ne vagabonde pas, il est concentré sur quelque chose d'autre que sa femme.
Commenter  J’apprécie          70
La porte qui menait finalement à la liberté, c’était lui-même qui l’avait ouverte
Commenter  J’apprécie          80
Il n'avait pas l'oreille absolue, il n'avait, au mieux, qu'un certain rythme, dont il ne pouvait faire la démonstration que lorsqu'il dansait. Il vieillirait et rien en lui ne mûrirait comme chez les virtuoses du piano et du violon, sauf son désir d'avoir un talent qui n'était pas donné à tout le monde, surtout pas à lui.
Commenter  J’apprécie          50
Sebastian va lui écrire. Il suffira de peu de mots. De sa plume en jailliront beaucoup. Il ne les retiendra pas. Les mots ne sont même pas utiles. Il suffira d'une feuille blanche, d'une ligne, d'un point. Il ne lui écrira pas comment passent les journées, mais qu'elles ne passent pas. (p. 207)
Commenter  J’apprécie          50
En ne l’ouvrant pas, il arrêtait le temps. [...] Il pouvait les compter sur les doigts les lettres qu’il avait reçues au cours des dix dernières années ; les clients n’écrivaient pas, les collègues s’adressaient à tous collectivement, quant aux amis, il n’en avait pas.
Commenter  J’apprécie          50

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Alain Claude Sulzer (334)Voir plus

Quiz Voir plus

Marabout de titres (avec indices) 😈 🦍

J'en ai marre, mais mare !!

diane fossey
victor hugo
george sand
pierre-jakez hélias
antoine dominique

10 questions
32 lecteurs ont répondu
Thèmes : jeux de langage , enchaînements , titres , écrivain , baba yagaCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}