La guerre couve sous l'apparence de l'homogénéité. Il n'y a pas un, mais trois humanismes : l'humanisme galiléo-cartésien qui progresse en renversant la domination de l'erreur et des fausses théories ; l'humanisme classique qui veille sur le trésor des œuvres admirables [...] ; l'humanisme romantique enfin qui refuse d'abandonner la réalité à l'impérialisme de la méthode et qui dessine l'image d'un irréductible enracinement de l'Homme. Alors qu'au royaume du premier humanisme, le temps et la lumière se projettent en avant, les deux autres ont partie liée avec les ombres.