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3.63/5 (sur 16 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Londres , le 16/12/1928
Biographie :

Albert William Low est le maître et directeur du Centre Zen de Montréal.

Sa femme et lui ont émigré en Afrique du Sud tout de suite après leur mariage. À cette époque, il s'occupait de la gestion des ressources humaines à la Central News Agency.

En 1963, en compagnie de sa femme et de ses trois enfants, il quitte l'Afrique du Sud à cause de la situation politique de ce pays et s'installe au Canada.

Jusqu'en 1976, il travaille comme directeur des ressources humaines à la compagnie Union Gas dans le sud-ouest de l'Ontario où il élabore entre autres un système d'administration des salaires pour le personnel régulier et les cadres supérieurs, en plus d'être responsable du développement organisationnel et d'explorer de nouvelles façons de penser au sujet de l'organisation.

Après plusieurs années d'intérêt théorique, il débute la pratique du zen en 1961. En 1966, il rencontre Philip Kapleau au Centre Zen de Rochester et commence à étudier sous sa direction. En 1976 il quitte son emploi, vend sa maison et ses biens.

Sa femme et lui se rendent alors vivre au Centre de Rochester afin de pouvoir se consacrer entièrement à la pratique du zen et à sa propagation. Pendant trois ans, Albert est l'éditeur de la revue du Centre, Zen Bow.

En 1979, le centre de Rochester invite Albert Low à prendre la direction de son centre affilié à Montréal. En 1986, il reçoit la pleine transmission et devient maître zen.

En 2003, Albert Low a reçu un doctorat honorifique en droit (LLD) de l'Université Queens à Kingston en Ontario.
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Source : http://zenmontreal.ca/fr/teacher/index.htm
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Le maître zen Albert Low explique que la mort prend un tout autre sens lorsque le concept même de "soi" est inexistant.


Citations et extraits (30) Voir plus Ajouter une citation
"Comme la vérité est proche !
Dans certains monastères au Ja­pon peut lire cette inscription sur le sol de l'entrée :
«Regar­dez sous vos pieds.»
Parfois on dit :
« C'est juste devant votre nez.»
Mais c'est encore beaucoup plus intime. Je suis, du matin au soir, un courant continuel de connaître, une symphonie sans fin de con­naître, un flux et un reflux de connaître ; je ne quitte jamais le connaître, le connaître est toujours présent, toujours présence.
C'est un grand mystère, et en même temps ce n'est pas un mys­tère .
Un mystère peut être connu, mais il ne peut être exprimé.
Qui peut dire ce qu'est connaître? Ce n'est pas un mystère parce que c'est connaître, et connaître ne peut faire autrement qu'être exprimé. Pénétrer cela apporte une paix qui n'est pas une paix dénuée de conflit, mais une paix qui voit que le conflit aussi est connaître. Les oiseaux volent dans les airs, les poissons nagent sous l'eau; les humains vivent dans le connaître.
Un vieil hymne hindou chante: «Mon Seigneur est dans mon œil, c'est pourquoi – je le vois partout.»
Ça ne peut pas être plus près.
Quand on ins­pire, connaître inspire connaître; quand on expire, connaître ex­pire connaître. C'est tout.
Combien ici vont s'exclamer : «Je me demande ce qu'il veut dire par là.» Ou bien : «Ce doit être plus compliqué que ça.» Ou encore: «Sait-il vraiment de quoi il parle?»
Toutes ces questions sont sans importance.
Cherchez par vous-mêmes.
Peu importe tous ces gens qui disent ceci ou cela, regard­ez par vous-mêmes."
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Ma doctrine comprend le fait de penser à ce qui est au-delà de la pensée, de faire ce qui est au-delà de l'action, de parler de ce qui dépasse les paroles et de pratiquer ce qui est au-delà de la pratique.
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Le bodhisattva de la compassion,
Au plus profond de la prajnâ
Voit le vide des cinq skandhas
Et brise les liens de la souffrance.
Sache que forme n’est que vide
Et que le vide n’est que forme
Forme n’est autre que vide,
Vide n’est autre que forme
De même les sensations, les pensées, les choix et la
Conscience sont vides.
Les dharmas aussi sont vides, tous sont le vide originel
Aucun ne naît ni meurt, aucun n’est souillé ni pur, aucun ne croît ni ne décroît.
Ainsi dans le vide il n’y a pas de forme ni de sensation, de pensée, de choix ni de conscience.
Il n’y a pas d’œil, d’oreille, de nez, de langue, ni de mental
Pas de couleur, d’odeur, de son, de saveur ni de tangible.
Il n’y a rien à penser ou percevoir
Pas d’ignorance ou fin de l’ignorance
Et rien qui naît de l’ignorance

Ni déclin, ni mort ni fin de l’un ou fin de l’autre.
Il n’y a pas de souffrance ni origine ni extinction de la souffrance
Ni sentier noble libérant ni sagesse à acquérir,
Il n’y a rien à acquérir.
Ainsi le Bodhisattva ne s’attache à rien de rien
Et vit au cœur de la prajnâ
Libéré de toutes les illusions
Et sans les craintes qu’elles engendrent
Atteint le plus pur Nirvâna.
C’est par leur foi dans la prajnâ
Que les Bouddhas passés, présents
Et tous les Bouddhas à venir
Parviennent au grand éveil.
Sache donc la dharani
Son éclat sans égal
Mantra qui calme tous les maux
L’infaillible et puissant mantra
La prajnâ-paramitâ.
Voilà Sagesse infinie
Au-delà tout doute
Connais et répands sa vérité :
Gate, gate, pâragate, pârasamgate, Bodhi, Sâvhâ!
(allé, allé, allé au-delà, allé tout à fait au-delà, « connaître » cette lumière qui illumine d’elle-même, réjouissez-vous)
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Imaginez un aveugle négociant son chemin uniquement à l'aide de sa canne et de son intuition. Le rôle du koan sera de lui enlever sa canne sans pitié et de le jeter par terre après l'avoir fait tourner sur lui-même. L'aveugle perdra son unique appui et ne saura plus ni où aller ni comment avancer. Il sera plongé dans l'abîme du désespoir. C'est ainsi que le koan fonctionne. Il réduit à l'impuissance notre intellect, il nous enlève nos connaissances. Bref, le koan n'a pas pour but de nous mener facilement au satori, mais au contraire de nous faire perdre notre orientation et de nous plonger dans le désespoir.
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Un bouddha qui n'était pas un bouddha
Un moine posa à Seijô la question suivante :
• Maître, on dit qu'il a vécu un bouddha avant l'Histoire connue. Mais ce bouddha, assis en méditation pour une durée de dix existences, ne parvint pas à réaliser la Haute Vérité, et ne put donc se libérer du cycle des existences. Pourquoi ?
Seijô répondit :
• Ta question contient sa réponse !
Le moine renchérit :
• Mais puisque ce bouddha était en méditation, pourquoi n'a-t-il pas atteint la bouddhéité ?
Seijô répondit :
• Il n'était pas un bouddha !
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Au début du siècle, il y avait un philosophe français, Henri Bergson, pour qui l'"impermanence" était une idée fondamentale. Un commentaire de sa philosophie résume sa pensée à ce sujet :
La réalité coule. Cela ne veut pas dire que tout bouge, change et vient; déjà la science et l'expérience courante nous le disent. Cela veut dire que le mouvement, le devenir, le changement sont tout ce qu'il y a, qu'il n'y a rien d'autre. Il n'y a pas de choses qui bougent, changent et deviennent; tout est mouvement, tout est changement.
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Tous les êtres sont Bouddha depuis l’origine des temps,
Comme l’eau et la glace,
Sans eau ni glace,
hors de nous pas de Bouddhas.
Si proche est la vérité,
bien que nous allions la quérir au loin.
Entourés d’eau, nous crions : “J’ai grand soif !”
Nés riches,
nous errons comme des pauvres,
faisant inlassablement le tour des six mondes.
Notre affliction a pour cause l’ego trompeur.
De sentier en sentier, nous tâtonnons dans le noir.
Comment nous affranchir de la roue du samsara ?
La porte de la liberté est le samadhi procuré par le zazen.
Par-delà l’exaltation, par de-là la louange,
est le pur Mahayana.
Les préceptes, le repentir, le don,
la voie juste d’existence, les innombrables actions méritoires,
tout cela a son origine dans le zazen.
Le samadhi authentique disperse tous les maux ;
il nous purifie du karma, évacue les obstacles.
Où sont désormais les sombres sentiers sur lesquels nous nous égarions ?
Le pays du Lotus Pur est proche.
Entendre cette vérité, le coeur humble et reconnaissant,
chanter ses louanges et l’embrasser, pratiquer sa sagesse,
est source de bienfaits illimités, de montagnes de mérite.
Mais si, retirés en nous-mêmes, nous nous prouvons notre vraie nature -
que l’être véritable est dépourvu d’ego
que notre soi n’est pas un moi -
l’ego est transcendé et les mots habiles sont derrière nous.
Alors la porte de l’unité s’ouvre avec fracas.
Il n’y a plus ni deux ni trois,
en ligne droite court la Voie.
Notre forme étant devenue non-forme,
nous pouvons aller et venir sans jamais sortir de chez nous.
Notre pensée étant devenue non-pensée,
nos danses et nos chants expriment le Dharma.
Immense, infini est le ciel du samadhi !
Éclatant et transparent est le clair de lune de la sagesse !
Là, dans le monde, quelque chose
nous ferait-il défaut ?
L’immensité du nirvana se déploie devant nos yeux.
La terre que nous foulons a pour nom Lotus Pur,
et notre corps est le corps même de Bouddha.
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Quel est le Connaître du Grand Miroir Parfait ? Si un débutant désire pénétrer cette "grande affaire", c’est-à-dire sa propre nature originellement éveillée, il doit d'abord mobiliser un grand doute, une grande foi et une grande détermination. Lorsque foi, doute et détermination sont mobilisés, vous devez constamment vous demander :"Qui est le maître de la vision et de l'audition ?" Que vous marchiez, soyez debout ou couché, au milieu de circonstances favorables ou défavorables, plongez votre esprit dans ce questionnement : "Qui est-ce qui voit tout ici et maintenant ? Qu'est-ce qui entend ?"
« Questionnant ainsi - qu'est-ce que c'est ? - si vous parvenez à douter sans cesse, votre effort deviendra solide et unifié, transformé en une seule masse de doute pénétrant le ciel et la terre. L'esprit se sentira suffoquer, le mental connaîtra la détresse, comme un oiseau en cage, comme un rat pris dans un tube de bambou et qui ne peut s'échapper.
« À ce moment, si vous continuez d'avancer sans reculer, vous aurez l'impression de rentrer dans un univers de cristal. Le monde entier, au-dedans et au-dehors, les nattes et le plafond, les champs et les montagnes... tous sont tels qu'ils sont mais comme des illusions, des rêves... Lorsque vous ouvrez clairement les yeux, l'esprit présent, vous verrez avec certitude un monde inconcevable qui semble exister et aussi, d'une certaine manière, ne pas exister. C'est ce qu'on appelle le moment où l'esprit du connaître devient manifeste.
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Le mot honte en tibétain est associé au mot vertu ; de fait la honte est une des six vertus de la pratique tibétaine. L'échec est la voie la plus directe pour permettre à cette vertu de se manifester. Voir cela par soi-même est un moyen d'appliquer un baume sur la brûlure de l'échec. On peut alors s'engager dans la pratique sans aucune arrière-pensée quant au résultat. On pratique alors simplement pour l'amour et la vitalité du geste.
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Le bouddhisme zen l'emploie comme image pour parler de l'éveil, de la révélation de la totalité. « Révélation » n'est pas vraiment le mot juste, mais aucun mot ne peut être juste. Comment parler de cette totalité qui donne non seulement le pouvoir de parler, mais aussi celui d'être, d'exister ? C'est pourquoi nous parlons du rugissement du lion : nu, puissant, indompté. L'unité dynamique.
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