Le bleu des azulejos se sauve des façades, se mire dans les pavés et les dalles, tel un ruban, se déroule le long des trottoirs, se répand au tout venant, se contemple dans les miroirs, gagne le bleu du ciel, le bleu de l’océan. Le bleu se fait impératif. Incontournable.
J'ai voyagé dans le temps, bien entendu, mais non pas de ce côté -ci du temps, où nous le comptons en heures, en jours et en mois ; c'est de l'autre côté du temps que j'ai voyagé, là où le temps ne connaît pas de mesure.
J'aime à dire. Mieux encore, j'aime à enfiler les mots. Les mots sont pour moi des corps palpables, des sirènes visibles, des sensualités incarnées.
Si je tenais le monde entier dans ma main, je l'échangerais, j'en suis sûr, contre un billet pour la rue des Douradores