Quand le moi phénoménal se transcende, le moi essentiel est libre de se rendre compte, en le rapportant à un conscient fini, du fait de sa propre éternité, conjoint avec le fait corrélatif que tout particulier dans le monde de l’expérience participe de l’intemporel et de l’infini. C’est là la libération, c’est là l’illumination, c’est là la vision de béatitude, dans laquelle toutes choses sont perçues, telles qu’elles sont « en soi » et non pas rapportées à un moi désirant et abhorrant.